Un programme sportif à la carte dans le Morvan

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Je vous ai emmenés hier sur de magnifiques parcours de trail que j’ai découverts le week-end dernier dans le Morvan, pendant un voyage de presse.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises : la région offre tout un tas d’autres attraits pour les sportifs et leur famille.

Pour une Bee qui aspire à croiser ses entraînements pour la préparation de ses ultras, afin de soulager ses articulations, ce territoire est un véritable paradis !

J’ai d’ailleurs immédiatement eu une pensée pour mes amis triathlètes en découvrant un spot idéal pour leurs disciplines variées : sentiers de VTT, lacs, la nature généreuse offre de multiples possibilités.

Mais ce qui m’a particulièrement plu, c’est d’avoir pu sortir de ma zone de confort en découvrant de nouvelles activités.

Le petit plus ?

Elles peuvent toutes se partager en famille, ce qui est un excellent argument pour ne pas vivre nos passions en égoïste.

Pour les plus téméraires, il y a même moyen de vivre le grand frisson.

Jugez-en par vous-même…

Au gré du courant

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Depuis quelques années, un élément m’attire indéniablement : l’eau !

J’ai en effet pu éprouver ses vertus lors de mes diverses préparations de courses et ai remarqué qu’il m’apaisait.

À mon retour du Mexique, j’ai ainsi décidé de prendre quelques cours de natation pour apprendre le crawl – qui sait, peut-être aurais-je un jour l’envie de me lancer sur un triathlon ?

Quand j’ai reçu le descriptif de notre séjour, j’ai un peu tiqué en voyant le mot « rafting » : « Encore un coup à se retrouver dans l’eau, coincée sous mon embarcation !  » me suis-je immédiatement dit.

Je ne me sens pas encore suffisamment à l’aise avec la nage pour ne pas appréhender de me retrouver dans le courant après avoir chuté de l’embarcation.

Certes, j’ai pratiqué le surf et le paddle, parfois sur une mer agitée, mais étrangement cela ne m’a jamais angoissée.

Pour tout vous dire, je n’imaginais même pas qu’il pouvait y avoir des courants aussi forts dans les rivières du Morvan.

Et pourtant…

Il faut dire que le nombre de barrages explique ce phénomène.

Deux rivières du Morvan sont réputées pour leur fort courant : le Chalaux et la Cure.

Notre GO Élodie avait choisi de nous faire découvrir l’activité avec Hervé qui travaille au sein d’une société d’activités nautiques : Angie Kayak.

Après avoir enfilé une combinaison renforcée et avoir écouté quelques consignes de sécurité, nous avons embarqué à quatre à bord d’un raft pour une balade sur le Chalaux de près de 6 kilomètres.

J’avoue ne pas avoir fait la fière, assise sur mon boudin, quand nous avons commencé à manoeuvrer l’embarcation.

Notre instructeur, fort pédagogue, nous a fait exécuter quelques manoeuvres contre les rochers et j’ai peu à peu gagné en confiance en m’apercevant que l’attache qui maintenait les pieds permettait, en étant un peu gainée, de ne pas passer par-dessus bord.

Je me suis parfois tout de même retrouvée projetée au milieu de l’embarcation, mais à aucun moment je ne suis tombée à l’eau.

J’ai même poussé le bouchon à la fin jusqu’à sauter dans le courant et à me laisser porter.

Si vous êtes plus téméraires, vous pourrez essayer l’hydro speed : équipés d’une combinaison, d’un flotteur et de palmes pour vous diriger, vous glisserez au gré du courant.

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Frissons garantis !

Je vous rassure, si faire monter votre taux d’adrénaline ne vous intéresse pas, vous pourrez essayer des activités plus calmes : nous avons pour notre part fait du pédalo le dimanche après-midi et cela peut être particulièrement physique.

Pour découvrir plus calmement les cours d’eau, il est aussi possible d’utiliser un paddle ou un canoë.

À moins que vous ne préfériez les observer de loin sur votre serviette de plage !

La tête dans les airs

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On ne présente plus ma principale phobie : j’ai nommé mon vertige !

Après l’activité assez remuante de rafting, Élodie nous avait concocté une petite surprise qui demandait un peu de prendre de la hauteur : la grimpe d’arbres.

Une fois arrivée dans les bois, j’ai bien vite compris ce qui m’attendait : d’épaisses cordes pendaient autour d’un gros arbre et en levant la tête, on pouvait apercevoir des hamacs.

L’idée de refuser l’activité s’est immédiatement imposée à mon esprit, mais je n’ai pas réussi à la formuler catégoriquement : quelques minutes plus tard, j’avais enfilé un harnais et m’apprêtais à vivre une expérience inouïe.

L’idée était d’aller prendre l’apéritif dans des hamacs en haut de l’arbre.

Un argument de taille me direz-vous : que ne ferait-on pas pour une bonne petite bière fraîche ?

Seul hic : il fallait se hisser à la force des bras jusqu’à ceux-ci.

Pour la Bee, ce fut mission impossible : la mienne était bien moins ambitieuse que celle des autres – je ne suis pas fan de bière de toutes les façons – et consistait à rester en l’air le plus haut possible pour gérer ma phobie.

Mission accomplie : pendant que mes comparses vidaient des bières et mangeaient le succulent pain d’épices local, j’ai fait une séance de méditation à 4 mètres au-dessus du sol.

Un pur bonheur ! Une vraie réconciliation avec les arbres et le vide !

Bon, j’ai dû en revanche attendre pour manger ma tranche de pain d’épices et prendre l’apéritif !

Plaisirs terrestres

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Mais comme je vous le disais au début de cet article, il y en a pour tous les goûts, rassurez-vous : si l’air et l’eau ne sont pas vos éléments, vous pourrez garder les pieds sur terre et pratiquer des activités plus classiques mais tout aussi intenses, comme le vélo, le VTT – il y a une multitude de parcours ! – ou encore la randonnée et l’équitation.

C’est encore trop remuant pour vous ?

Alors pourquoi ne pas s’adonner aux plaisirs de la table : les vins ont une renommée qui n’est plus à faire dans la région et la gastronomie bourguignonne est plutôt riche !

Pour tout vous dire, après être sortie de table, la Bee a parfois songé à une activité dont elle n’est pas coutumière : la sieste !

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Je vous souhaite en tout cas de prendre autant de plaisir que cela a été le cas pour moi en découvrant cette région.

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Tout savoir sur la cryothérapie : une interview exclusive qui va vous réconcilier avec le froid

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Alors que nous sommes en plein coeur de la saison froide, je vous propose de faire encore descendre de quelques degrés la température en abordant un thème qui m’intéresse particulièrement : la cryothérapie.

Depuis le début de ma préparation pour l’Ultra Run Raramuri, je vous parle souvent de mes partenaires grâce auxquels je vais pouvoir vivre cette fabuleuse aventure.

Parmi eux, Vincent et Guillaume, deux kinésithérapeutes qui officient à Franconville dans leur cabinet Cryocare, ont décidé de m’accompagner dans ma préparation : je fais des séances de cryothérapie avec eux depuis plus d’un an – j’avais déjà écrit un article sur le sujet sur mon blog que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien, mais ponctuellement, pour des douleurs liées à un accident de voiture, ou après de gros challenges en récupération.

J’étais ravie lorsqu’ils m’ont proposé d’intégrer des séances dans ma préparation, pour optimiser mes temps de récupération et réduire la fatigue : je vais pouvoir tester cette pratique pendant plusieurs semaines et voir réellement les bienfaits sur du long terme.

C’est aussi l’occasion de vous présenter ces deux professionnels ainsi qu’une pratique qui ne manque pas de susciter des interrogations.

Vincent a chaleureusement accepté de répondre à mes questions après une de mes séances givrées…

Un entretien qui va faire fondre quelques préjugés…

Vincent, peux-tu présenter Cryocare et l’équipe en quelques mots ?

L’aventure a commencé il y a cinq ans, alors que nous étions à la recherche de clés thérapeutiques supplémentaires à nos pratiques en kinésithérapie pour soigner certaines pathologies, notamment rhumatismales.

La cryothérapie se pratiquait déjà énormément à l’étranger. Avec Guillaume, nous avons alors créé Cryocare et avons été les pionniers dans le coin.

Quelles personnes peuvent pratiquer la cryothérapie ? Y a-t-il des contre-indications ?

Tout le monde quasiment peut faire des séances de cryothérapie, il n’y a pas de limite d’âge. Il faut bien sûr être en bonne santé. On se limite toutefois aux personnes majeures, n’ayant pas encore de retours très précis sur les mineurs pour lesquels se pose le problème de la croissance.

À la base, cette pratique a été créée par un rhumatologue, puis médiatisée et détournée par le sport de haut niveau.

Les contre-indications ? Il ne faut pas avoir d’antécédents cardiovasculaires ou être enceinte, ce sont les deux principales. Après chaque cas doit être étudié.

Quel type de personnes accueillez-vous essentiellement à Cryocare ?

60% des personnes qui viennent au cabinet sont des sportifs de haut niveau et amateurs : ils viennent préparer leurs challenges, ou on les voit en récupération. Nous accueillons beaucoup de boxeurs, de pratiquants de crossfit, des footballeurs et des coureurs.

40% viennent pour des pathologies : fibromyalgies, troubles du sommeil, sclérose en plaques, douleurs chroniques et inflammatoires…

Quels sont les bienfaits de la cryothérapie ?

Ils sont multiples, mais l’intérêt majeur est le côté anti-inflammatoire : on observe effectivement une diminution des douleurs, ce qui est intéressant pour certaines pathologies.

La cryothérapie permet aussi l’accélération du fonctionnement interne, donc une récupération active. Elle engendre la sécrétion des mêmes hormones que celles utilisées pour le traitement de la dépression, une autre façon de voir la vie en rose si vous préférez.

La pratique de la cryothérapie est-elle dangereuse ?

Non, si les séances sont bien encadrées : il faut prendre le temps, comme je l’ai dit précédemment, de voir quels sont les antécédents des personnes susceptibles de rentrer dans la cabine.

Mais si les séances sont réalisées dans les règles, avec un temps déterminé et une fréquence calibrée, ce n’est que du positif ! Il n’y a pas de danger, ni d’effets secondaires.

Quelles précautions faut-il prendre avant une séance ?

Certaines zones se refroidissent plus vite que d’autres : elles souffrent en premier d’un problème de circulation. C’est pour cette raison que nous fournissons des gants et des chaussettes à nos patients, pour couvrir les extrémités. Ils sont également vêtus de leurs sous-vêtements, mais pas plus :  pour que la séance soit efficace, la peau doit être en contact direct avec le froid.

Certains runners souffrent du fameux syndrome de Raynaud et angoissent à l’idée de se plonger dans un caisson gelé. La pratique est-elle déconseillée ?

Non, il suffit juste de le signaler : on leur fournit une paire de gants supplémentaire afin de pallier ce désagrément.

(NB : j’ai ce syndrome et n’ai jamais eu de soucis depuis que je fais de la cryothérapie).

La séance est-elle plus efficace si on descend à une température très basse ?

Absolument pas. Chaque organisme est différent et ne réagit pas de la même manière. Nous le prenons en compte et adaptons en fonction la température.

À quel rythme faut-il pratiquer la cryothérapie pour en tirer des bénéfices ? Y a-t-il des moments plus judicieux que d’autres

On effectue encore des recherches pour élaborer des protocoles fiables.

Mais on connaît déjà trois grands items sur la manière de l’utiliser. Tout dépend en fait des objectifs que l’on s’est fixés :

 – pour une récupération efficace, il faut choisir le bon moment, suivant l’activité (dans le cas de gain musculaire, le timing n’est pas le même). On peut alors faire une séance ponctuelle, au plus près de l’effort.

 – si on a un pépin physique (traumatisme par exemple), il est bon de faire trois séances rapprochées pendant trois jours d’affilé. Une étude a été faite chez des rugbymen démontrant qu’au bout de trois jours, le taux d’anti-inflammatoires chute.

 – dans le cadre de pathologies chroniques, on préconise un protocole plus intense et contraignant de 10 à 15 jours, avec une à deux séances quotidiennes. Un certain bien-être est alors garanti sur plusieurs mois. Plus la fréquence augmente, plus l’effet est durable.

Quels atouts spécifiques peut avoir la cryothérapie dans nos pratiques de sportifs ?

Il faut bien distinguer deux éléments importants :

  • en phase préparatoire, la cryothérapie permet d’enchaîner plus facilement les entraînements : elle réduit la fatigue, produit un sommeil de qualité et limite les risques de blessures. D’un point de vue global, elle agit sur la fatigabilité, sur ce qu’on peut appeler « l’usure »du sportif.

 

  • en phase de récupération, elle est également intéressante, car une séance permet de gagner environ trois jours au niveau physiologique (élimination de déchets intramusculaires).

En quoi des séances de cryothérapie peuvent-elles être utiles dans la préparation de mon ultra trail et à quel moment avez-vous choisi de les caler ?

Il est important d’établir un planning assez précis : les séances sont ainsi calées en fonction de la charge des entraînements. Il ne faut pas casser les moments de surcompensation, et optimiser les moments de récupération : pour avoir un effet maximum, on a donc décidé de glisser tes séances dans les fenêtres de récupération.

Certaines personnes sont frileuses et redoutent cette pratique. Qu’auriez-vous à leur dire pour les motiver ?

Il ne faut pas redouter le froid de la machine qui est particulier, car l’appareil sèche l’air. Il n’y a pas de courant d’air, et le ressenti n’a pas de réelle relation avec la température affichée.

Il s’agit d’un froid superficiel qu’on injecte sur la peau : la température interne du corps ne change absolument pas, comme l’a démontré une étude de l’INSEP.

Vous ne pouvez être transie de froid comme cela arrive parfois en hiver.

Témoignage de Fanny, adepte de crossfit

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Alors que je réalisais cette interview, j’ai eu la chance de recueillir les impressions d’une jeune femme qui venait faire sa toute première séance : comme c’était le cas pour beaucoup d’entre nous, elle appréhendait fortement cette séance, de ne pas supporter le froid.

Mais ayant des personnes de sa box qui en avaient vanté les bienfaits, elle s’est laissé tenter.

Voici ses propos : « J’ai trouvé que les trois minutes étaient passées vite, comme le kiné s’entretient avec nous pendant la séance. Bon, le froid produit une sensation de picotements, surtout sur les cuisses. J’attends de voir la suite, mais je reviendrai certainement avec moins d’appréhension. »

J’espère que cet article vous aura fourni quelques réponses. Il sera bientôt complété par d’autres informations.

Sachez qu’une séance dans ce cabinet coûte 40 euros, mais qu’il existe des forfaits pour avoir des tarifs plus intéressants.

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Si vous souhaitez réagir, poser des questions, ou faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire via ce blog, ma page Facebook Beerunneuse, ou mon compte Instagram Beerunneuse.

Je transmettrai vos questions à mes deux partenaires de choc qui ne manqueront pas d’y répondre par mon intermédiaire.

 

 

Quand les sportifs se mettent au jus

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« Mais où la Beerunneuse va-t-elle chercher autant d’énergie et de joie de vivre ? », « Quel dynamisme ! Comment fais-tu ? »

Ces questions reviennent bien souvent dans la bouche de mes proches et de mes followers. Je dois bien l’avouer, cela me ravit !

Il est donc temps aujourd’hui de lever le voile sur mon petit secret, qui n’en est d’ailleurs plus vraiment un : mes divers posts sur Instagram et Facebook depuis près d’un an sont de véritables indices.

Je suis une « green addict » et je le revendique !

S’il y a bien une habitude dont je ne pourrais me passer actuellement, c’est de boire mes petits verres de jus fraîchement pressé.

Un pur concentré de plaisir !

Mes rencontres avec des diététiciens, des passionnés et des sportifs de haut niveau, ainsi que mes lectures, n’ont fait que confirmer tous les bienfaits que l’on pouvait espérer en attendre.

Je vous proposerai, au fil des semaines, quelques articles consacrés à cette habitude healthy qui a considérablement amélioré ma vie…

Genèse de ma green attitude

 

Mon histoire d’amour avec les green smoothies et les jus a véritablement commencé avec ce blog et ma reprise de la course à pied : une hospitalisation des plus éprouvantes, l’année dernière, avait donné lieu à une conversation avec mon médecin.

À la suite d’une hémorragie, ma santé et ma forme s’étaient fortement dégradées. J’avais donc dû mettre entre parenthèses l’activité physique, un passage difficile pour une « pile » comme moi.

Ressentant une grande fatigue, j’ai demandé un jour à mon médecin des vitamines pour me donner un petit coup de pouce. Sa réponse, sur le moment, m’a choquée et sonne pourtant aujourd’hui comme une évidence : « Non, je ne te donnerai pas de vitamines. Tu es sportive et tu t’intéresses à la nutrition. Tu peux trouver toutes les ressources dont tu as besoin dans ton alimentation.« 

Qu’à cela ne tienne !

J’ai commencé à me renseigner, à lire sur le sujet, et ai entendu parler par le biais d’une maman de l’école du challenge « green smoothies ».

Un véritable déclic !

Je ne vous apprendrai rien, en vous disant qu’en recouvrant la santé, on se sent plus heureux !

Je vous invite d’ailleurs à découvrir ou à relire cette expérience dont j’ai parlé dans plusieurs articles sur ce blog : https://beerunneuse.com/2016/03/29/prete-pour-la-green-attitude/, https://beerunneuse.com/2016/03/31/demain-on-se-met-au-vert/ et bien d’autres…

Mais l’aventure ne s’est pas arrêtée là : dans mes lectures étaient souvent mentionnés les jus verts, qui avaient a priori plus de qualités nutritionnelles que les smoothies.

Green smoothies VS jus verts

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Il n’y a pas véritablement de match pour moi, car ces deux habitudes sont à la base healthy : elles permettent de consommer des fruits et des légumes qui sont riches en nutriments, vitamines et minéraux.

Néanmoins, elles ne nécessitent pas le même matériel et les bénéfices sont quelque peu différents.

Au début, ne sachant pas si j’allais véritablement me faire au quotidien des smoothies, j’ai investi dans un petit blender : on en trouve de bon marché. Mais on se rend compte qu’il est essentiel d’investir très vite dans un plus performant, avec une puissance de 1000 watts et un système de lames efficace. Le système reste assez bruyant.

Il faut en général peler les fruits dont la pulpe est mixée : on obtient une boisson assez épaisse, nourrissante. Je la trouve notamment intéressante pour le petit-déjeuner, car elle donne une impression de satiété. Elle contient beaucoup de fibres, ce qui aide le corps à éliminer.

Mais mon attention s’est vite portée sur les extracteurs qui me semblent plus intéressants : les livres que j’avais achetés à ce sujet étaient vraiment élogieux, notamment en ce qui concerne la préservation des vitamines et l’oxydation.

On peut grâce à ce système élaborer des jus bourrés de vitamines et de minéraux. Le plus de ces jus ? Les nutriments pénètrent en quelques minutes dans le sang, ce qui permet de faire en un temps record le plein d’énergie.

Deux arguments au départ peuvent freiner quant à l’utilisation d’un extracteur : son coût et son utilisation, notamment son nettoyage qui n’est pas toujours évident.

Mais je pense avoir trouvé la perle rare et ne suis pas la seule à le penser, et comme les bons plans se partagent…

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Pas facile de trouver le bon extracteur quand on commence à s’intéresser un peu au marché !

Mais il faut bien réfléchir avant de se lancer. Comme je ne savais pas trop quelle utilisation je ferais du mien, j’ai préféré opter pour un modèle qui ne soit pas trop onéreux…

Je l’ai bien vite regretté, car essayer les jus verts, c’est les adopter !

J’ai acheté un modèle sur internet que j’avais vu auparavant dans un magasin connu d’électroménager.

Mais j’ai très vite apprécié cette habitude quotidienne, constatant rapidement les bienfaits : regain de vitalité, bonne humeur – donc bonheur, je n’ai pas eu les petites maladies saisonnières habituelles (rhumes, gastroentérites, etc.), et surtout, toute la famille s’est mise au vert, en remarquant tous ces bénéfices !

Exit les réticences du début concernant le goût ou la texture !

Sans le lui dire – il ne faut tout de même pas exagérer, je fais consommer à mon fils des épinards, du chou, du céleri, etc. et il réclame même un autre verre ! Pour information, il n’a que sept ans !

Si pour moi-même je concocte des jus avec une grande proportion de légumes, j’utilise pour lui davantage de fruits, et surtout, j’en mets des colorés pour éviter que le breuvage ne soit trop vert !

Mais mon appareil a très vite montré des signes de faiblesse, liés certainement à une utilisation régulière.

Et la rencontre avec un ultra trailer expérimenté, Nicolas Arbib, lors d’un stage, m’a permis de découvrir un modèle haut de gamme abordable, qui respecte surtout les vitamines grâce à un processus de pressage lent : le Juissen 2.

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Cette démonstration était à la base pour nous faire découvrir les bienfaits des jus sur nos performances sportives : n’ayant aucun doute à ce sujet, j’ai surtout été séduite par l’utilisation de son extracteur qui m’a paru simple d’utilisation, facile à nettoyer, et conservant tous les nutriments des fruits et des légumes.

Son plus ? Il est garanti 7 ans au niveau du moteur (le mien l’est seulement un an et montre déjà des signes de faiblesse) et a également une garantie étendue pour les pièces. Un plus quand on a une utilisation quotidienne !

Un autre atout non négligeable est qu’il est conseillé par les sportifs de haut niveau et les professionnels de la santé naturelle. Il n’en fallait pas moins pour me laisser convaincre !

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Je vous l’ai présenté plusieurs fois avec des posts sur Facebook et Instagram, car bien sûr, il a intégré ma cuisine ! Compact et efficace, simple d’utilisation, il ne pouvait en être autrement.

Cerise sur le gâteau : le blog Beerunneuse est ravi d’être partenaire depuis quelques semaines avec le site Oh! mon Jus http://www.ohmonjus.com dont je vous parlerai très bientôt, qui préconise cet extracteur.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Si cet achat vous tente, vous pouvez revenir vers moi pour profiter d’un tarif préférentiel – 325 euros – et surtout, de cette fameuse garantie de 7 ans, qui est un argument important quand on sait combien notre électroménager peut être fragile.

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Si vous avez des questions ou si vous souhaitez faire part de vos remarques, n’hésitez pas à le faire via ce blog ou sur la page Facebook Beerunneuse.

N’hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressé par l’acquisition d’un extracteur !

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #nutrition #sport #healthy #sante #dietetique #performance #carpediem #vitalite #lavieestbelle

 

Exior, le mix équilibré pour atteindre l’or

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De plus en plus de runners commencent à établir un lien entre leur nutrition et leurs performances, allant même parfois jusqu’à changer de régime alimentaire.

Ainsi, que ce soit par choix, pour suivre un phénomène de mode ou contraints par des problèmes de santé, beaucoup ont banni de leur alimentation le gluten.

Mais il reste difficile aujourd’hui de manger sans gluten : en effet, bien des aliments (charcuterie, pain blanc, plats industriels…) contiennent cette protéine présente dans le blé, le seigle et l’orge.

Lorsque j’ai commencé à courir en club, l’un des entraîneurs spécialisé en nutrition, Michel, est resté perplexe en apprenant mes problèmes de santé remontant à l’enfance, qui avaient un impact sur ma pratique sportive.

Il a immédiatement établi un lien avec le gluten – je tiens d’ailleurs à le remercier au passage, car cela m’a changé la vie. J’ai donc commencé à m’intéresser aux aliments sans gluten.

Toujours à l’affût des nouvelles tendances alimentaires et de nouveaux produits, j’ai découvert une nouvelle farine de qualité, Exior : l’association des ingrédients qui la composent en fait une bombe d’énergie pour performer.

Une composition savamment étudiée

Quand on pratique le trail et qu’on fait des ultras, on  est toujours en quête d’aliments qui peuvent nous fournir suffisamment d’énergie et nous aider à lutter contre la fatigue en nous rendant endurants.

Deux années de recherches ont permis de mettre au point la farine Exior en sélectionnant des ingrédients bio et sans gluten : de la farine de patate douce transformée en Afrique, des farines de riz et de sarrasin bio d’origine française, du psyllium et de la poudre à lever bio.

En choisissant de tels ingrédients, la société a voulu préserver toutes les valeurs nutritionnelles saines et naturelles des ingrédients pour élaborer un produit de qualité.

Ainsi, en confectionnant les fameux pancakes avec la farine, on se régale en faisant du bien à son corps : apports en glucides, protéines, fibres, antioxydants, calcium et vitamines garantis !

Je vous invite à vous rendre sur le site pour en savoir plus : http://www.exior.fr

Santé, liberté et créativité

Ce qui m’a immédiatement séduite, c’est la possibilité d’adapter la préparation des pancakes à son régime alimentaire : végétarien, vegan, paléo.

Il suffit juste de changer certains ingrédients en fonction de ses choix : le lait de vache peut être remplacé par un lait végétal, les oeufs sont facultatifs, etc.

Chacun peut y trouver son compte, en modulant la recette de base !

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J’ai utilisé les ingrédients ci-dessus pour réaliser une recette sucrée : la farine Exior ne contient pas de sucre ajouté ni de matière grasse, il est donc possible de réaliser également des recettes salées.

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Il n’y a plus qu’à libérer les talents culinaires qui sommeillent en vous !

Épices, arômes divers, herbes, fromages, graines, tout est permis pour découvrir de nouvelles saveurs.

Bien sûr, pour faire de ces pancakes un atout santé, tout reste une question d’équilibre !

Bien-être et performance

L’absence de gluten dans la farine Exior permet d’éviter tous les désagréments digestifs que l’on peut rencontrer lors des compétitions.

Comme ils fournissent de l’énergie et un apport en vitamines et oligoéléments, ces pancakes sont parfaitement adaptés à nos besoins de sportifs :

  • Consommés en phase préparatoire quelques jours avant la compétition, ils permettent de constituer des réserves en glucides et autres nutriments indispensables pour affronter l’épreuve dans de bonnes conditions.
  • Pendant l’effort, ils ont deux atouts majeurs : ils ont un goût excellent et ils sont hyper nutritifs. Pas besoin en plus de se poser de questions quant à leur digestion puisqu’ils sont sans gluten !
  • Après la compétition, ils permettent de reconstituer les tissus musculaires grâce à leurs nombreux apports. Nous les avons testés avec une amie après un entraînement, pour accompagner une soupe : nous avons apprécié leur goût – j’avais élaboré une recette salée avec des graines bio de sésame, tournesol, lin et pavot – mais également l’effet de satiété que nous avons ressenti en les consommant.

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Mes impressions

J’aime particulièrement le goût prononcé de sarrasin de ces pancakes, certainement mon côté breton – j’ai vécu de nombreuses années en Bretagne et suis une grosse consommatrice de sarrasin – qui ressort.

Je les ai justement testés avec plusieurs personnes pour voir le ressenti de chacune : nous avons unanimement été séduits par leur texture et leur goût. Je dois toutefois avouer que j’ai une préférence pour les recettes salées.

Le deuxième point séduisant que je souhaite aborder est la facilité de réalisation de ces pancakes : ils se préparent très rapidement, en mélangeant tous les ingrédients.

J’avais un peu peur de la cuisson, n’ayant pas de poêle à pancakes, mais la texture de la pâte est telle qu’une simple poêle suffit.

Le prix de cette farine peut paraître un peu élevé à l’achat :20,80 euros les 500g avec les frais de port, 30;80 euros pour un kilo. Il faut néanmoins savoir qu’on peut faire une cinquantaine de pancakes avec un sachet de 500g et que la farine, conditionnée dans un sachet hermétique, se conserve très bien.

Je compte essayer ces pancakes lors de mon prochain trail long, afin de voir s’ils me conviennent vraiment dans l’effort.

Actuellement, Exior connaît un certain développement dans le Sud et propose des dégustations sur les stands de certains villages de courses : Trail des Drailles du Lançon, Cross des Sapeurs Pompiers, Trail de Bornes-les-Mimosas, etc.

La marque commence à s’implanter chez différents distributeurs.

Adopter une attitude healthy en utilisant cette farine, pour en plus améliorer ses performances, je dis tout de suite : « Oui ! »

Si vous habitez en région parisienne et que vous souhaitez, comme moi, découvrir cette farine, il faut la commander en ligne sur le site http://www.exior.fr

Si vous souhaitez réagir à cet article ou poser des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse.

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #sport #fit #fitness #nutrition #healthy #bio #performance

48 heures chrono au coeur des Monts du Pilat

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Mais que s’est-il donc passé le week-end du 28 janvier 2017 au coeur des Monts du Pilat ?

On rapporte que de mémoire d’homme jamais le village du Bessat n’avait retenti de rires aussi tonitruants et connu un tel déferlement de Beerunneuses aussi déjantées !

Il faut dire qu’un événement extraordinaire avait lieu pour la première fois, organisé par Adevsport : un stage de trail blanc 100% girly !

Le Père Noël, qui connaît bien mon tempérament « tête brûlée », avait eu la bonne idée de glisser dans mes baskets ce judicieux cadeau : je n’ai guère eu l’occasion de courir dans la neige depuis que je suis en région parisienne, et ma première expérience de trail en montagne s’était soldée par une hypothermie et un mal des montagnes, lors de l’Andorra Ultra Trail !

Si j’ai renoué depuis avec les forts dénivelés, notamment lors d’un séjour dans les Alpes, je soigne encore mon vertige par l’hypnose.

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Je comptais sur ce stage pour découvrir de nouvelles sensations, obtenir de précieux conseils auprès de trailers aguerris et plus simplement, pour passer un week-end festif entre filles.

Je n’ai pas été déçue !

Retour sur une expérience inédite mêlant fun, plaisir, découverte, spa, fous rires, et bien sûr, sport.

Des sportifs passionnés et expérimentés

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Quand on est une Beerunneuse passionnée, comment ne pas craquer pour l’un des stages organisés par l’association Adevsport ! http://www.stage-sportif.com

Trail, cyclo, triathlon, stages sur-mesure…

Une équipe de professionnels est à notre écoute pour s’adapter à nos demandes.

Concernant notre stage de trail blanc, nous avons été prises en charge par Stéphane Celle, un membre du Team « Terre de Running-Mizuno », dont le palmarès laisse rêveur :

     – Vainqueur de la Saintélyon Relais 2013 et 2015,

     – Vainqueur du Défi Vellave 2011,

     – 4 fois vainqueur de la Nuit Blanche du Pilat,

      – Vainqueur du Lozère trail 2013,

      -Vainqueur du trail de la Rosière 2016,

       -8ème de l’Endurance Trail des Templiers 2016.

Mais ce qui caractérise avant tout Stéphane, c’est son humilité, sa générosité, et son envie de vous mettre immédiatement à l’aise : j’ai vraiment redécouvert le sens de l’expression « se plier en quatre » avec lui. Il nous avait concocté un séjour aux petits oignons !

Il s’est adapté à tous les niveaux et s’est rendu disponible pour chacune d’entre nous.

Quelle patience également pour supporter nos discussions de Beerunneuses déjantées, ce dès le premier soir !

Éric LEGAT, également membre du Team « Terre de Running-Mizuno » faisait aussi partie de l’aventure : il nous a accompagnées lors de nos sorties, mais a également coaché une séance de préparation physique généralisée assez soutenue – nos abdos et nos obliques ont souffert !

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Nous avons pu planifier nos courses avec ce sportif disponible et expérimenté, au palmarès impressionnant : équipe de France 100km, vainqueur du Marathon des Causses, 2ème à la Saintélyon…

D’autres personnes ont fait des interventions durant le stage : Nicolas Arbib, un ultra trailer de renom, nous a présenté ses jus vitaminés, son extracteur de jus et les super-aliments qu’il utilise pour les concocter – nous en parlerons dans un prochain article – et Olivier Ravel, naturopathe, a proposé une séance de réflexologie plantaire à celles qui le souhaitaient.

On n’a donc pas le temps de s’ennuyer durant le stage et les rencontres sont nombreuses !

Demandez le programme !

Peut-être vous demandez-vous comment s’est organisé notre séjour durant ce stage ?

Comme vous pouvez le constater, nous avons été gâtées, car la neige a été de la partie, nous permettant vraiment de découvrir les joies d’un trail blanc.

Voici le programme :

Samedi 28 janvier:

À partir de 8h30 : accueil des participantes

9h00: présentation du contenu du stage, présentation des participantes et testing produits (Mizuno, montres Suunto, jus, gels…)

10h30 : course sur neige ( 1h) et préparation physique générale 45′

12h : retour au gîte pour pause déjeuner

14h : échanges sur l’entraînement

14h30: course d’orientation par équipe

16h30 : Balnéo  chez Cap Oxygene 

18h30 : apéro jus organisé par Nicolas Arbib. Présentation des super-aliments.

20h: Repas , échange sur des thèmes au choix: entraînement, planification saison…

Séance de réflexologie pour celles qui l’avaient choisie.

Dimanche 29 janvier:

À partir de 8h : petit-déjeuner avec un atelier jus organisé par Nicolas Arbib

9h : approche théorique de la notion d’endurance

9h30 : sortie endurance de 1h 30 à 2h 30 suivant les groupes de niveau

11h :30 retour au gîte puis pause déjeuner

14h : marche nordique

16h : débriefing et fin du stage

Inutile de vous préciser que le séjour a été loin d’être reposant ! Mais les activités intenses ont alterné judicieusement avec des temps calmes.

Mes impressions

Les points forts du stage

Ils sont nombreux :

  • l’encadrement : comme je l’ai dit précédemment, parler avec des sportifs expérimentés est un vrai plus. Nous avons pu recevoir des conseils judicieux sur nos pratiques, découvrir une discipline très différente et de nouvelles sensations qu’il a fallu apprendre à gérer (les appuis ne sont pas du tout les mêmes sur la neige et nous avons pu l’expérimenter sur de la poudreuse et une neige plus tassée). Chaque interlocuteur était disponible et ravi de partager sa propre expérience. Nous avons eu une surprise de taille avec la visite de Séverine Bovero, troisième au championnat de France de la spécialité, qui a partagé nos sorties. J’ai vraiment apprécié nos échanges.

 

  • le cadre : le parc naturel dans lequel se déroule le stage est tout simplement fabuleux. Les paysages sont surprenants et certains parcours exigeants. Toute la famille peut y trouver son compte, entre les pistes pour pratiquer le ski de fond, la course et les randonnées. Nous avons été enchantées par l’épais tapis de neige qui recouvrait les sous-bois.

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  • l’hébergement et la restauration : rien à redire sur notre gîte qui accueille régulièrement des sportifs, dans le cadre de différents stages. Pensé par un triathlète, il est fonctionnel, agréable, au calme et possède même un atout de taille : une petite piscine intérieure ! Que dire également des petits plats cuisinés avec amour pour notre venue ! Une mention spéciale pour la tartiflette qui a été déclinée en de multiples variantes : avec fromage, sans fromage, avec lardons, sans lardons, etc. Difficile de s’y retrouver parmi les exigences d’un groupe de filles déterminées, mais Stéphane a assuré !

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  • les intervenants : Olivier, le naturopathe, ainsi que Nicolas Arbib qui nous a proposé un atelier jus en lien avec le site http://www.ohmonjus.com/, nous ont captivées. Nous avons beaucoup appris sur nos habitudes alimentaires et les orientations à prendre pour obtenir de meilleures performances. Mais j’y reviendrai dans un prochain article.

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  • les testings : je n’avais jamais eu l’occasion de tester des trails de la marque Mizuno. C’est chose faite ! Partenaire de l’événement, la marque nous a prêté deux modèles que nous avons pu apprécier. J’ai eu un véritable coup de coeur pour les miennes : légères et confortables, je ne les ai pas quittées d’une semelle ! Il ne me reste plus qu’à partir en quête de ces pantoufles de vair sur Paris.

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  • les activités proposées : le thème du stage était « trail blanc et spa ». Inutile de vous dire que la partie trail a été du pur bonheur ! Mais j’ai particulièrement apprécié l’activité spa : nous avons été transportées dans les pays de l’Est en pénétrant dans une yourte sous laquelle nous avons pu nous reposer après une journée intense. Le bain chauffé à l’extérieur était une pure merveille et notre groupe a même testé le choc thermique… en se jetant dans un tas de neige après une partie de boules de neige ! Une vraie cure de jouvence : j’avais l’impression d’avoir 10 ans !

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  • l’ambiance girly déjantée : certaines alchimies se font naturellement. Notre groupe s’est immédiatement bien entendu et la bonne humeur est vite devenue contagieuse. Si nous avons fait travailler nos abdos lors de la session de gainage d’Éric, je crois que nous avons tout autant sollicité nos zygomatiques. Tout le séjour s’est déroulé sans aucune pression, avec humour et légèreté. Un vrai plaisir de rencontrer des Beerunneuses qui partagent les mêmes valeurs : le sport plaisir (avec une certaineintensité tout de même !), la joie de vivre, le partage et la simplicité. Ce stage m’a vraiment permis de faire de belles rencontres…

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Les points faibles du stage

J’évoquerai pour ma part la durée, mais je suis un peu fautive : je suis partie le dimanche midi pour retrouver ma famille. Je n’ai donc pu participer à l’activité marche nordique, ce qui m’a frustrée.

Le stage passe trop vite, tant les activités et l’ambiance sont bonnes : on aurait envie de plus de jours. Bon, j’ai beau chercher, je ne vois pas de points faibles en fait.

Ah si ! Il faudrait, Stéphane, prévoir des balises un peu plus grosses pour le groupe de Beerunneuses blondes que nous avons formé avec Valérie et Isabelle. Je fais encore des cauchemars en essayant de chercher la balise 10 !

Je rappelle au passage, que j’ai aussi émis l’idée de faire une sortie nocturne dans la neige, mon côté noctambule qui rejaillit certainement depuis la Saintexpress en décembre !

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Mes envies ?

Retourner au Pilat et surtout faire un trail blanc dès que possible !

Ce stage m’a réellement motivée et m’a redonné confiance pour affronter la montagne. Il ne me reste plus qu’à soigner mon vertige.

Mais ma plus grosse envie est certainement de revoir les copines rencontrées lors du stage, Valérie, Isabelle, Raphie, Laurence et « Bulle » avec lesquelles j’ai bien ri, et de partager, pourquoi pas, une course ou un nouveau stage avec Adevsport et ses intervenants exceptionnels…

Je vous fais suivre à ce propos le flyer pour le nouveau stage girly : envie de vous transformer en Fantômette le temps d’un week-end ?

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Affaire à suivre…

Si vous souhaitez réagir à cet article ou le commenter, vous pouvez le faire sur ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse. N’hésitez pas également à me poser toutes vos questions, j’y répondrai avec plaisir.

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #stage #adevsport #stagesportifs #pilat #fit #fitness #sport #neige #carperunem #carpediem #lavieestbelle

QuiToque, une solution équilibrée pour les runners pressés

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Pas toujours facile de trouver du temps pour concilier notre vie professionnelle, notre vie de famille et notre passion !

Tiens, il me semble que j’ai d’ailleurs déjà écrit plusieurs fois cette phrase dans divers articles.

Si en plus on est une Beerunneuse et qu’on cherche à adopter un mode de vie sain et équilibré pour être bien dans sa vie, ou qu’on est un Beerunner en quête de performance…

La société QuiToque a trouvé une solution idéale pour nous aider à avoir une certaine hygiène de vie , tout en nous faisant gagner du temps.

Peut-être avez-vous d’ailleurs déjà aperçu le nom QuiToque entre deux émissions sur votre écran LED.

J’ai reçu la semaine dernière un panier livré à mon domicile que j’ai tout de suite voulu tester.

Vous avez certainement pu apercevoir certaines de mes réalisations sur ma page Facebook ou sur mon compte Instagram.

Je vous propose aujourd’hui de revenir sur cette expérience culinaire à la portée de tous…

Une société toquée

L’aventure QuiToque commence en 2014, lorsque Céline, Grégoire et Etienne se rendent compte qu’il est vraiment difficile d’éviter une certaine routine en cuisine, quand on a un agenda de ministre et que faire les courses relève d’un véritable marathon, alors qu’une Beerunneuse n’a qu’une envie : se dégager du temps pour véritablement en préparer un.

Il est plus facile de se jeter sur un plat congelé tout prêt bourré de conservateurs que de se mettre à cuisiner après une lourde journée de travail et un entraînement de fractionné en club.

Le trio a alors eu l’idée audacieuse de créer une société afin de prouver aux consommateurs qu’il était possible de bien manger, en réalisant des assiettes appétissantes en un laps de temps avec des produits de qualité.

L’équipe est toute trouvée :

  • Céline élabore des recettes variées, équilibrées et simples à réaliser – nous ne sommes pas tous des cordons bleus !
  • Étienne s’occupe des partenaires afin de constituer des paniers avec des produits frais et de qualité, issus de l’agriculture raisonnée et d’origine française, voire de l’agriculture biologique. Je vous conseille d’ailleurs d’aller voir sur le site l’histoire des herbes aromatiques de Mandar ou du pain bio de Nantes.
  • Grégoire gère quant à lui la partie commerciale.

QuiToque, mode d’emploi

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Comme il est agréable de se faire servir à domicile au lieu d’aller pousser un caddy dans une grande surface anonyme et de faire ensuite la queue aux caisses !

Vous recevez chez vous votre panier préparé spécialement pour vous avec amour, l’amour des produits !

Cerise sur le gâteau : vous choisissez le créneau horaire qui vous convient, partout en France. Que demander de plus ?

Plus besoin de se déplacer pour la sempiternelle corvée des courses ou d’attendre le week-end pour espérer acheter des produits sains, bio et de qualité sur le marché.

QuiToque a pensé à tout : la société s’adapte à vos habitudes alimentaires.

Pour le moment, trois types de paniers sont proposés pour élaborer quatre repas par semaine :

  • le classique à 59 euros, soit 7,38 euros par repas,
  • le végétarien à 57 euros, soit 7,12 euros par repas,
  • le famille avec 5 recettes à 109 euros, soit 4,36 euros par repas.

Votre panier est divisé en deux parties : les produits à date longue et les frais. Il n’y a plus qu’à se mettre à cuisiner.

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Mais pas de panique ! Un livret est à votre disposition pour vous faciliter la tâche : vous avez une photo du plat à réaliser, des ingrédients – au cas où vous ne les connaîtriez pas tous, le temps d’indication de préparation et de cuisson pour chaque plat, les quantités en fonction des personnes, et enfin la recette.

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Croyez-moi, il n’y a pas besoin de s’appeler Cyril Lignac – un des chefs que j’admire, comme beaucoup le savent !- pour réussir ses préparations. Tout est expliqué pas à pas, ainsi que certaines techniques culinaires.

Pour rappel, je vous glisse quelques photos de mes réalisations.

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                                                                  Velouté d’hiver au pistou de persil plat

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                          Wok de légumes au gingembre et sauce soja

Mes impressions

J’ai particulièrement aimé cette nouvelle expérience et ai apprécié le confort et le gain de temps avec la livraison à domicile. Le créneau horaire a été respecté et les produits sont arrivés bien emballés et frais.

Je cuisine énormément, mais j’ai découvert de nouveaux produits que je n’avais jamais eu l’occasion de préparer : les topinambours. Travailler avec des légumes de saison est intéressant et découvrir de nouvelles saveurs est une idée plutôt séduisante.

Pendant cette semaine de test, j’ai eu l’impression d’être un véritable petit chef : je cuisine des choses très simples en semaine, comme je n’ai pas toujours le temps de tout gérer dans mon planning. Les délais de cuisson et de préparation sont fiables. Avec un peu d’organisation, on a l’impression de manger comme au restaurant tous les jours !

Les plats sont généreux et gourmands, personne n’a quitté la table en ayant faim !

Deviendrais-je à mon tour toquée ?

Un gros atout : l’abonnement est sans engagement et se gère très facilement. Vous pouvez ainsi le suspendre si vous partez en vacances ou le résilier à tout moment.

Je vois néanmoins un point qui pourrait être amélioré : il serait intéressant d’avoir des idées de menus pour les repas de la semaine qui ne sont pas prévus, afin d’équilibrer notre alimentation. Mais je dis peut-être aussi cela car je me suis vraiment prise au jeu : cette expérience m’a redonné envie de cuisiner des mets raffinés pour tous les repas.

Le bilan est donc très positif.

Un cadeau pour les Beerunneuses

Si vous aussi vous avez envie de tenter cette expérience culinaire fort sympathique, j’ai un petit cadeau pour vous qui risque de vous plaire :

avec le code promotionnel suivant BEERUN40 vous bénéficierez de 20 euros offerts sur vos deux premiers paniers QuiToque.

Elle n’est pas belle la vie ? Alors vite à vos claviers, il n’y a plus qu’à commander.

https://www.quitoque.fr/

Si vous commandez un panier, n’hésitez pas à me faire part de vos retours.

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                                          Gnocchis aux brocolis et à la sauce Alfredo

Pour vos remarques, commentaires ou questions, n’hésitez pas à laisser des messages sur le blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse.

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #sport #fit #fitness #training #nutrition #dietetique #alimentation #quitoque

On relâche la pression à la soirée BV SPORT

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À Saint-Étienne, on aime le sport !

Si la ville est connue pour sa célèbre équipe de foot, elle peut aussi se targuer de posséder une entreprise de qualité, réputée pour ses avancées dans le domaine de la compression.

Un véritable savoir-faire made in France !

J’ai découvert ce mercredi 25 janvier toute la gamme proposée par la société BV SPORT à l’occasion d’une soirée de présentation.

La marque ne m’était pas inconnue : on aperçoit son logo sur plusieurs produits dans divers sports (football, tennis, etc.) et j’avais déjà testé les manchons de compression BOOSTER  Élite, qui permettent de réduire la sensation de fatigue et donc d’améliorer les performances.

Mais lors de cette soirée, j’ai pu découvrir de nouveaux produits qui affichent de belles promesses. Une présentation sous le signe de la bonne humeur où médias et dirigeants de l’entreprise ont pu échanger

Naissance d’une technologie révolutionnaire

L’histoire de BV SPORT commence en 1989, lorsque deux médecins vasculaires décident de s’interroger sur l’amélioration des performances des sportifs de haut niveau. L’un d’eux, le Docteur Michaël Prüfer, est multiple champion du monde et champion olympique de ski de vitesse aux J.O. d’Albertville. Ils déposent des brevets et inventent le système révolutionnaire Booster Veines Sport. 

L’aventure BV SPORT est lancée…

Forte de son succès, la marque sera partenaire d’événements prestigieux : le Mondial 1998 avec l’équipe de France, le vol Soyouz TM29 en 1999, ou encore la Coupe du Monde de rugby avec l’équipe de France en 2007.

Des recherches permanentes permettent à cette société une évolution constante.

http://www.bvsport.com/fr/

Des équipements de pointe

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Chaussettes de récupération, Boosters, brassières, bonnets, la marque propose une multitude de produits pour aider le coureur à améliorer ses performances.

À la Saintexpress au mois de décembre, j’avais reçu une paire de chaussettes BV SPORT en goodies, spécialement conçues pour l’édition. J’avais particulièrement apprécié leur confort et leur technicité lors de la course. Je les mets régulièrement depuis et n’observe ni frottement, ni gêne.

Lors de la soirée de présentation, j’ai pu arborer un total look BV SPORT.

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Outre le côté esthétique que je trouve particulièrement réussi – le détail turquoise sur chaque pièce est vraiment très girly, j’ai découvert des vêtements extrêmement confortables et techniques.

J’ai testé le corsaire trail CSX femme avec un haut technique long RTECH femme.

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J’ai immédiatement été séduite par le confort de ces vêtements : j’ai véritablement eu l’impression d’enfiler un collant !

Mon appréhension était d’avoir froid. Il ne faisait effectivement pas chaud mercredi dernier le long du Canal Saint-Martin, l’eau était gelée. Nous avons effectué un run et dès le premier kilomètre, j’ai oublié la sensation de froid.

Il faut dire que ce modèle est réalisé à partir d’une fibre innovante, Quantum Energy, qui maintient notre température corporelle à un degré idéal, quelle que soit la température extérieure.

J’ai pu de nouveau éprouver cette technologie dans des conditions plus extrêmes, lors d’un stage de trail blanc au Mont Bessat ce week-end : j’ai couru en corsaire et en tee-shirt dans la neige et n’ai eu froid à aucun moment, ce qui est un véritable miracle pour une Beerunneuse qui a tendance à être un tantinet frileuse.

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Les mailles qui composent ces vêtements sont à rigidité variable, afin d’apporter une compression ciblée. Les muscles bénéficient ainsi d’un maintien optimal.

Que dire de la ceinture plate qui se fait littéralement oublier ? J’ai une taille un peu fine et certains bas que j’utilise ont tendance parfois à glisser lorsque je cours.

Miracle !

Je n’ai pas du tout eu ce souci depuis que je cours avec ce corsaire : il tient bien en place et je ne passe pas tout mon temps dans les montées à le remonter sans cesse.

Quant au haut RTECH, mêmes sensations !

Si je devais qualifier cette tenue de sport ? Un véritable doudou tant elle est douce et confortable !

Pour compléter ma tenue et arborer un total look, j’ai testé une paire de chaussettes de trail : la STX+. Eh oui, on peut être une Beerunneuse, aimer le trail et avoir envie de se faire plaisir d’un point de vue esthétique, ce n’est pas incompatible !

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J’ai particulièrement apprécié le maintien de ces chaussettes lié à une bande de stabilisation et à des protections, notamment au niveau de la malléole.

La semelle est tellement renforcée qu’on a l’impression d’avoir un petit coussin d’air dans sa chaussure. Je ne les ai testées que sur une dizaine de sorties jusqu’à présent, mais suis satisfaite de leur confort et du maintien qu’elles apportent.

Aucun frottement à déplorer !

Bilan de Beerunneuse

Comme j’ai pour habitude de le dire, affaire à suivre !

Je n’ai pas encore suffisamment de recul pour me rendre compte de l’évolution de ces produits dans le temps, mais mes premières impressions sont bonnes : qualité et confort sont au rendez-vous, tout en taillant une belle part à la performance.

Un autre produit a retenu toute mon attention : les brassières.

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J’aime particulièrement leurs coloris lumineux et leur douceur.

J’ai eu l’occasion d’en tester une sur mon stage de trail ce week-end – l’organisation a un partenariat avec la marque – et je n’ai pas été déçue, tout comme les quelques filles qui ont eu l’occasion d’en porter.

Je vous en dirai plus dans un prochain article, si j’ai l’occasion d’en reporter.

Cette soirée a été l’occasion de rencontrer de nombreux sportifs d’autres disciplines (basket, foot…) dans une ambiance festive et chaleureuse.

Ce qui est certain, c’est que la marque a déjà conquis de nombreux athlètes et des sportifs de bien des disciplines.

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez apporter votre témoignage sur la marque, vous pouvez le faire via ce blog en laissant un commentaire, ou sur ma page Facebook Beerunneuse.

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #equipement #sport #compression #bvsport #training #socks #fit #fitness

Rejoignez la Beez Team lors de la No Finish Line 2017

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Vous êtes une Beerunneuse motivée – ou un Beerunner – prête à oublier le chrono l’espace de cinq jours pour participer en équipe à une belle cause, quel que soit votre niveau ?

J’ai justement un beau projet sous les baskets, qui va nous permettre de nous retrouver autour de notre passion commune, et pour certains et certaines de nous rencontrer.

Je vous propose de rejoindre une équipe sympathique, dont le but principal, modeste, sera de prendre du plaisir et de passer un peu de temps ensemble dans la bonne humeur.

Notre objectif ? Participer à la No Finish Line 2017 afin de cumuler les kilomètres sous la Tour Eiffel pour soutenir des associations qui viennent en aide aux enfants.

Zoom sur une course solidaire accessible à tous…

La No Finish Line

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L’an dernier, alors que je venais juste de créer mon blog Beerunneuse, j’ai participé à la No Finish Line et ai pris énormément de plaisir : https://beerunneuse.com/2016/04/13/un-elan-de-solidarite-a-la-no-finish-line/

En premier lieu, parce que cette course m’a permis de rencontrer et de retrouver de nombreuses personnes, unies par la même passion : la course à pied.

Pas besoin d’être un coureur émérite, le seul véritable challenge étant de parcourir un maximum de kilomètres en marchant ou en courant.

Avec une amie, Marie, nous avions décidé de relever ce challenge un soir ensemble, et nous avons rejoint d’autres coureurs que je connaissais sur le Champ de Mars : bonne humeur et solidarité avaient ponctué cette belle soirée.

C’était sans compter sur un cadre magnifique : le Champ de Mars avec la Tour Eiffel illuminée !

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Mais revenons avant toute chose sur cette course.

Pendant cinq jours, il s’agit de courir ou de marcher sur un circuit d’environ 1 300 mètres, ouvert 24h/24. Il n’y a aucune pression, car on peut venir autant de fois qu’on le désire et faire autant de kilomètres qu’on le souhaite. Des ravitaillements, des toilettes, des vestiaires et des animations diverses sont prévus.

Le montant de l’inscription est unique : il est de dix euros, quelle que soit la distance réalisée, que vous veniez une seule ou plusieurs fois durant les 5 jours.

Grâce aux inscriptions, aux donateurs et aux sponsors, pour chaque kilomètre parcouru, l’association Children & Future Paris reverse 1 € pour soutenir des projets en faveur d’enfants défavorisés ou malades.

Les deux associations qui bénéficieront de ces dons sont le Samu social de Paris et la Chaîne de l’Espoir.

Pourquoi faire une équipe ?

Tout le monde connaît l’adage : « Plus on est de fous, plus on rit ! »

C’est un peu l’esprit, idéalement, dans lequel je monte la Beez Team : plaisir, partage et fun ! Mais aussi parce que j’ai envie que nous nous rencontrions autrement que derrière un clavier.

J’ai laissé un peu tomber le milieu de la compétition il y a quelques années pour m’adonner au trail et soutenir de belles causes.

Je me dis que cette course est l’occasion idéale de partager notre passion, de motiver certains à la découvrir sans pression dans la bonne humeur et dans une ambiance amicale : en cinq jours, on a le temps de faire des kilomètres, que ce soit en marchant ou en courant ! Savoir que ces kilomètres se transforment en dons est une belle motivation !

Chacun pourra y trouver son compte ! Si vous souhaitez vous fixer un challenge, c’est aussi possible : faire un maximum de kilomètres !

Vous pouvez courir quand vous le souhaitez, de jour comme de nuit, seul ou à plusieurs, et vous augmenterez le nombre de kilomètres pour la Beez Team.

J’aimerais toutefois que nous nous retrouvions pour certains temps forts et pour échanger : entraînements collectifs, pots, repas, animations, jeux, etc.

Tout est possible et les idées de chacun et chacune sont les bienvenues : signe distinctif, etc.

Bien sûr, plus nous serons nombreux, plus notre équipe cumulera de kilomètres, ce qui permettra de reverser davantage de dons.

Alors n’hésitez pas à vous inscrire avec vos amis, vos collègues ou connaissances dans la Beez Team !

Soutenir la Chaîne de l’Espoir

La Beez Team soutiendra cette année l’association de la Chaîne de l’Espoir.

Cette association a pour but d’aider à dispenser des soins aux enfants en France.

Dans le monde, tous les pays ne disposent pas de structures hospitalières, de moyens ou de personnels pour pouvoir opérer les enfants atteints de lourdes pathologies.

Les fonds versés lors de la No Finish Line peuvent être un tremplin pour faire venir des enfants en France afin qu’ils bénéficient d’opérations ou de traitements.

Chaque participation symbolise donc l’espoir de sauver un enfant.

La Chaîne de l’Espoir prend en effet en charge des enfants de 15 mois à 15 ans présentant des pathologies cardiaques, orthopédiques, ophtalmologiques, viscérales ou neurologiques ne pouvant pas être prises en charges dans leur pays d’origine.

Pour ceux qui veulent découvrir cette association, je vous invite à cliquer sur le lien de leur site : https://www.chainedelespoir.org/fr

Sachez que le samedi soir, l’association propose une animation fluo, pour apporter un peu de fun à l’événement.

Donner un peu de son temps pour une bonne action, tout en se faisant plaisir et en partageant de bons moments, ça vous tente ?

Alors inscrivez-vous vite avec nous !

 

Modalités pour rejoindre la Beez Team

Pour venir partager la bonne humeur de la Beez Team, du 10 au 14 mai 2017, c’est très simple :

  1. cliquez sur le lien suivant : http://nofinishlineparis.com/page/38/Individuelles.html
  2. donnez les informations demandées
  3. pensez à inscrire le nom de l’équipe : « Beez Team »
  4. procédez au paiement (10 euros)
  5. prévenez-moi en message privé, sur Facebook ou sur le blog

Rejoignez-nous vite pour faire chauffer vos baskets au pied de la Tour Eiffel !

 

 

Transcendez-vous avec les nouvelles Brooks

À l’aube de cette année 2017, une petite nouvelle va bientôt débarquer sur les étagères des magasins de running assidûment fréquentés par les Beerunneuses et les Beerunners.

Je dois bien l’avouer, je suis tout émoustillée à l’idée de la découvrir en mesh et en semelles, car je suis une fan de la marque.

Bon, j’arrête de vous faire languir et je vous la montre de ce pas !

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Je vous présente la petite dernière de chez Brooks : la Transcend 4 !

Je ne sais pas de votre côté, mais j’ai été immédiatement séduite par son design et son coloris, certainement mon côté girly qui ressurgit !

Ses promesses ? Son maintien naturel exceptionnel et son incroyable confort.

Le confort à l’honneur

Inutile de présenter la marque américaine Brooks, connue des runners pour ses chaussures depuis 1970 ! Je mets tout de même un lien pour ceux qui la découvriraient : http://www.brooksrunning.com/fr_fr

J’ai personnellement eu plusieurs paires de runnings dans différents modèles et je cours actuellement lors de mes trails avec les Cascadia 11 que j’avais rebaptisées dans un de mes articles les « Sepulveda », à cause de leurs semelles : https://beerunneuse.com/2016/04/02/on-the-trails-again-again/

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Je suis séduite par le chaussant, la légèreté et le confort de ce modèle que j’ai immédiatement adopté.

La marque met un point d’honneur à apporter un maximum de confort aux runners en innovant et en testant de nouvelles technologies.

Son but ? Faire de nos entraînements et de nos courses un pur moment de plaisir : c’est la fameuse philosophie du « run happy ».

Il faut bien l’avouer, elle y parvient parfaitement. Je me suis d’ailleurs approprié cette devise !

Zoom sur la Transcend 4

On se demande alors ce qui peut rendre cette petite nouvelle si exceptionnelle ?

Très travaillée et issue de nombreuses recherches technologiques, elle possède de nombreux atouts.

Elle offre un confort optimal et de la stabilité : le pied est enveloppé comme dans une chaussette et le mesh, de qualité supérieure, est parfaitement ajusté.

Un véritable écrin !

Elle bénéficie d’un système de maintien très avancé : le Guide Rails. Il permet au corps d’évoluer le plus naturellement possible. Combiné avec la technologie du Lightweight External Heel Counter, il permet de limiter la rotation excessive du talon, favorisant l’alignement.

Et que dire du Super DNA Midsole qui permet un amorti 25 % supérieur à BioMoGo DNA ?

J’ai bien peur qu’on ne troque bientôt ses charentaises pour ce modèle hyper confortable !

D’un poids de 258g pour les femmes et 306g pour les hommes, ces chaussures sont conçues pour la pratique sur route et sur piste, pour tous types de distances jusqu’au marathon.

Leur prix ? 170 euros

Je vois déjà des runners inquiets de savoir s’il existe un modèle Hommes. Comme je vous l’ai dévoilé en parlant du poids des chaussures, oui, il en existe un.

La preuve en image.

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J’ai également une autre bonne nouvelle : pour ceux qui chercheraient d’autres caractéristiques pour l’achat de leur paire de running, sachez que la marque Brooks, sur son site, tient compte de ce qu’elle appelle la « Run Signature » : il s’agit un peu de ce qui fait la spécificité de votre pied (et donc de la foulée), son côté unique si vous préférez.

À partir d’un questionnaire, on vous orientera vers le modèle le plus adapté.

Alors courez-vite voir le site pour découvrir tous ces conseils : http://www.brooksrunning.com/fr

Il ne vous reste à présent plus qu’à attendre que votre boutique reçoive ces nouveaux modèles afin de vous faire votre propre idée.

Affaire à suivre…

Si vous souhaitez réagir à cet article ou poser des questions, n’hésitez pas à le faire via ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse.

#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #equipement #chaussures #brooks

 

 

Une Saintélyon riche en émotion pour une Beerunneuse givrée

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« Tu es complètement malade ! », « Mais tu cours après quoi ? », « Tu aimes te faire mal ? »

J’avais pourtant fait attention à annoncer assez tardivement mon projet fou à mes proches, de peur d’entendre pendant des mois ces commentaires…

Pas envie d’en parler, de me mettre une quelconque pression ou de les inquiéter.

Il faut dire que je n’ai réellement repris la course qu’au mois de mars de cette année. Mais je voulais marquer le coup, car l’année dernière, à cette même période, je venais de vivre des moments fort difficiles. Le besoin de me sentir vivante et de nouveau sur les rails m’a fait franchir un cap.

Je me suis donc inscrite secrètement sur la Saintélyon il y a quelques mois, plus précisément sur la Saintexpress : je n’avais pas fait d’ultras depuis la Barjo et mon asthme m’avait sérieusement handicapée sur mon dernier trail long.

Non, j’ai préféré rester raisonnable et partir sur une distance envisageable : 44 kilomètres avec 1041 D+ et 1500 D-.

Pourquoi la Saintélyon ? Cette course me fait rêver depuis que j’ai commencé à courir sur des trails longs. Son côté mythique sans doute, ou ses inconnues liées aux conditions climatiques. Bien sûr, je trouvais aussi l’idée de courir dans la nuit et de changer ses repères assez excitante.

J’avoue que je n’aurais pas aimé faire la Saintélyon avec les conditions climatiques du week-end précédent : un grand soleil et des températures avoisinant les 10 degrés.

Non, une course digne de ce nom doit se faire dans le froid, avec des températures négatives, de la boue et pourquoi pas – je pense l’avoir espéré secrètement – de la neige. Sinon, ce n’est plus une Saintélyon !

Point de neige pour cette 63e édition, mais bien des conditions ont été remplies pour faire de cette Saintélyon 2016 un moment inoubliable.

Retour sur cette belle et périlleuse aventure…

Lumière sur la Saintélyon !

L’histoire de ce raid extrême naît en 1951, alors que des cyclotouristes stéphanois et le cyclotourisme lyonnais décident de créer une randonnée pédestre hivernale de 64 kilomètres. Elle se déroule sur deux jours, via le GR7, entre Saint-Étienne et Lyon.

L’objectif ? Les cyclotouristes veulent se maintenir en forme pendant la saison hivernale.

Puis l’épreuve évolue et devient une compétition de marcheurs, sur un parcours de 63,2 km.

Il faut attendre 1977 pour que les participants soient autorisés à courir.

Dans les années 80, la Saintélyon devient une course emblématique, classée au rang des épreuves très difficiles, puisque sur certaines éditions, seulement 40 % des participants parviennent à franchir la ligne d’arrivée !

Certaines éditions seront marquantes, comme en 1990 où la neige va inciter les organisateurs à arrêter la course : 80 concurrents décideront toutefois de poursuivre et franchiront la ligne d’arrivée à Saint-Étienne.

Puis la course évolue : création de relais, nouveaux sites de départ et d’arrivée, changement de distances, éco-événement, etc.

Elle s’installe en 2015 dans la Halle Tony Garnier de Lyon et compte près de 15 000 inscrits.

Cette année, 17 000 coureurs prenaient le départ des différentes épreuves : la Saintélyon (72 km), la Saintexpress (44 km), la Saintésprint (22 km), la Saintétic (12 km) et les relais.

Récit d’une épopée

Samedi 3 décembre 2016

19 h 30

Alea jacta est ! Plus possible de reculer !

Il est temps de rejoindre la Halle Tony Garnier à Lyon où nous attendent les navettes qui doivent nous conduire jusqu’à Sainte-Catherine.

Je jette un dernier coup d’oeil désespéré à mon lit et à ma couette moelleuse, que je serai ravie de retrouver dans quelques heures. Je pense en mon for intérieur : »Il faut quand même être bien timbrée pour aller se geler en plein milieu de la nuit ! »

Mon fils me regarde me préparer et se moque de ma tenue quelque peu bariolée : « Les gens, ils vont se demander ce que tu fais ! »

Il faut dire que j’ai l’air un peu étrange avec les deux morceaux de carton que j’ai emmenés pour pouvoir m’allonger et m’isoler du sol, lorsque nous attendrons le départ.

Certains effectivement me regarderont avec des yeux hagards déambuler dans le centre-ville de Lyon, mes cartons à la main.

Mais une fois ce quartier très fréquenté passé, je rentre dans la norme, celle des coureurs aux allures de cyclopes, avec leur frontale trônant au milieu de leur front, qui se dirigent vers leur point de ralliement.

Je rejoins les abords de la Halle Tony Garnier où sont rangées plusieurs navettes. Mon portable vibre : un ami de la région parisienne, Athaa, m’appelle afin de savoir où je me trouve. Difficile de se repérer parmi cette masse compacte de coureurs qui attendent  d’être acheminés !

navette

Nous y parvenons finalement, pour nous quitter de nouveau : il ne reste plus qu’une place dans le bus.

Je suis saisie par le silence solennel qui règne à l’intérieur du véhicule : instant de recueillement avant notre périple nocturne, ou stress paralysant à l’idée de savoir que nous allons être plongés dans le froid ?

Difficile en tout cas pour une Beerunneuse bavarde de ne pas partager ses impressions : nous échangeons avec mon voisin sur nos différentes expériences, plus particulièrement sur la Saintexpress qu’il court pour la énième fois.

21 heures

Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons à Sainte-Catherine.

Après le confort des sièges moelleux du car et la chaleur des radiateurs, nous découvrons le froid mordant des monts lyonnais. Nous marchons quelques mètres dans le noir et là, stupeur !

Je m’attendais à ce que nous nous retrouvions au chaud dans un gymnase, pour patienter durant la longue attente précédent notre départ. Mais il n’en est rien : des bénévoles nous invitent à rentrer dans une tente, qui n’est pas sans me rappeler, au bout de quelques minutes, certaines foires aux bestiaux auxquelles j’ai pu assister dans le Limousin lorsque j’étais gamine.

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Par chance, des chaises sont libres à mon arrivée. Je m’installe sur l’une d’elles et décide de préparer mon matériel en attendant le départ.

Mais l’afflux des coureurs devient oppressant. On nous demande alors de nous mettre debout pour gagner de la place et faire rentrer tout le monde.

Je découvre alors qu’un coureur stressé peut être particulièrement irritable : impossible de se détendre dans le brouhaha ambiant, entre les râleurs, les joyeux drilles qui déchargent leurs batteries de smartphone en organisant des blind tests improvisés et les dormeurs-ronfleurs imperturbables – dormir dans une telle ambiance me laisse vraiment perplexe.

Je retrouve enfin Athaa : mon sourire revient. Nous échangeons quelques paroles sympathiques et faisons un ou deux selfies avant de nous souhaiter une belle course.

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Une envie bien féminine, précédant souvent les courses, devient pressante, mais j’ai bien compris qu’il risquait de se jouer une véritable partie de chaises musicales si je quittais la tente. Je décide donc de me retenir jusqu’au départ.

22 h 35

Nous décidons avec l’une de mes « copines d’attente » de nous diriger vers le départ.

Je ne manque pas de plaisanter en montrant les toilettes : le froid a du bon, car je crois bien que c’est la première fois sur une course que je ne vois aucune file d’attente ! Il faut dire, sans être trop crue, qu’il est difficile de rester très longtemps le derrière à l’air, et encore plus de remonter ses collants lorsqu’on a des gants !

Nous parvenons jusqu’à l’arche de départ. Plus qu’un quart d’heure ! Je remonte mon buff sur mon visage, car le froid est particulièrement piquant.

Les minutes semblent interminables pendant ce compte à rebours. Je décide d’ailleurs, pendant cette attente, de ne pas déclencher ma montre pour courir à la sensation. Le froid me colle suffisamment de pression, pas besoin de me rajouter celle du chronomètre !

23 h 00

Le départ est donné…

L’aventure commence…

Je ne ferai pas un récit exhaustif de chacun des moments vécus pendant cette course, ce qui pourrait être lassant et n’intéresserait que moi.

Je préfère en évoquer les grandes lignes.

Que retiendrai-je de cette Saintexpress 2016 ?

  • Les côtes interminables dès le début du parcours, notamment une remontée très sèche qui dure facilement 2 kilomètres à travers les bois et qui nous a immédiatement transportés dans l’ambiance : si on n’avait pas compris avant cela que la Saintélyon était une course exigeante, c’était chose faite ! Et que dire de la fameuse côte des aqueducs de Beau Nant qui a fini de casser le moral à certains runners éreintés, alors que nous n’étions plus qu’à 10 kilomètres de l’arrivée ?
  • Les descentes dangereuses et glissantes dans lesquelles il fallait chercher ses appuis : je pensais être plus à l’aise avec les descentes, mais je me rends compte que la nuit accentue véritablement les difficultés.
  • Mes deux chutes qui sont encore cuisantes : la première liée à un coureur excité qui dans une descente périlleuse a voulu jouer les Speedy Gonzales et m’a littéralement bousculée sans s’excuser. Bilan ? Une fesse en moins à quelques kilomètres du départ et un legging mouillé, ce qui n’est pas particulièrement agréable quand les températures sont négatives. Pour la seconde, j’ai glissé sur la route verglacée. Je suis pourtant une adepte du patin à glace !
  • Les ravitaillements encombrés et variés : il était parfois difficile de se frayer un chemin jusqu’aux tables. Dommage, car le buffet était vraiment gargantuesque à certains ravitaillements ! Ceci dit, on n’était pas là pour tailler une bavette !
  • Les gens qui te supportent dans des endroits improbables… à des heures improbables ! Franchement, au détour de chemins menant au milieu de nulle part, combien de fois me suis-je dit qu’il fallait être complètement cinglé pour venir nous encourager ! Je repense notamment à ces enfants debout au milieu d’un champ alors qu’il était environ 3 heures du matin ! Combien de fois ai-je failli m’arrêter pour leur dire : « Vous ne trouvez pas que nous sommes assez de fous à courir sur les sentiers ? »
  • L’ambiance, car courir de nuit a quelque chose de magique. On perd ses repères et on en découvre de nouveaux. Que dire de ces guirlandes mouvantes de lumières parcourant la campagne ? Une véritable féérie, indescriptible.

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  • Les conditions climatiques. Je sais qu’elles ont été à l’origine de beaucoup d’abandons. J’ai moi-même été tentée à deux reprises d’arrêter la course, tant mes doigts me faisaient mal, malgré les chaufferettes, et parce que j’ai eu envie de vomir après un ravitaillement. J’ai également senti mon visage figé, comme si j’avais reçu des injections de Botox et que je ne maîtrisais plus aucun muscle. Une Beerunneuse givrée ! Mais le pire moment de la course a certainement été quand je me suis rendu compte que je ne pouvais plus m’hydrater : l’embout de ma poche à eau était gelé quand j’ai voulu le porter à ma bouche. Cela a porté un coup à mon moral, car je me suis dit que je ne pourrais jamais terminer ma course sans eau.
  • Les moments de solitude. Je crois que c’est l’un des premiers trails où je me retrouve seule sur d’aussi longues portions. Ces instants sont très difficiles à gérer et je comprends pourquoi bien des coureurs sont en groupe. Toutefois, maintenant que l’épreuve est passée, je me dis que c’est un excellent exercice pour se forger un mental !
  • Mon arrivée ! Courir sans montre a souvent été déstabilisant, car je ne savais jamais combien il me restait de kilomètres à parcourir, j’avais juste l’heure. Néanmoins, je peux vous dire le sentiment que j’ai éprouvé en apercevant les lumières de Lyon : un genre d’extase, de mission quasiment accomplie, de but presque atteint. Une véritable euphorie qui m’a donné des ailes pour atteindre cette arche. Je me souviens d’ailleurs des deux coureurs qui m’ont dit sur les quais de Saône : « Tu es sûre que tu as fait les 44 kilomètres ? Parce que tu as une de ces patates ! » J’ai senti comme un regain d’énergie en arrivant sur la passerelle menant à la Halle Tony Garnier. J’ai eu l’impression de sprinter en abordant les derniers kilomètres, tant j’étais excitée à l’idée de passer sous l’arche. L’émotion m’a alors immédiatement submergée…
  • La gestion des sacs à l’arrivée et des douches : quand tu arrives après une Saintexpress par -6°C, tu n’as qu’une envie, prendre une douche. Mais un autre type de course commence alors : la chasse à ton sac, ou comment retrouver un sac noir parmi des milliers d’autres sacs noirs ! Je crois avoir maudit une bonne centaine de fois l’organisation, après avoir passé plus de trente minutes à cette quête désespérée. Puis est venu le moment de la douche. Que dire ? Imaginez une grande tente plantée dans le froid… Eh bien oui, il a fallu se déshabiller dans le froid, en grelottant, avant d’atteindre une pseudo tente de douches. Un véritable calvaire quand on est épuisée !

 

En conclusion ?

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Quelques jours après ce beau challenge, j’ai l’impression d’être encore sur un petit nuage : je suis ravie d’avoir vaillamment relevé ce défi en 5 h 05 et de m’être bien classée. Mon arrivée sous la fabuleuse arche de la Halle Tony Garnier restera certainement l’un de mes plus forts souvenirs de course.

Une question subsiste : aurai-je la motivation pour prendre le départ de la véritable Saintélyon 2017 ?

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