Une Saintélyon riche en émotion pour une Beerunneuse givrée

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« Tu es complètement malade ! », « Mais tu cours après quoi ? », « Tu aimes te faire mal ? »

J’avais pourtant fait attention à annoncer assez tardivement mon projet fou à mes proches, de peur d’entendre pendant des mois ces commentaires…

Pas envie d’en parler, de me mettre une quelconque pression ou de les inquiéter.

Il faut dire que je n’ai réellement repris la course qu’au mois de mars de cette année. Mais je voulais marquer le coup, car l’année dernière, à cette même période, je venais de vivre des moments fort difficiles. Le besoin de me sentir vivante et de nouveau sur les rails m’a fait franchir un cap.

Je me suis donc inscrite secrètement sur la Saintélyon il y a quelques mois, plus précisément sur la Saintexpress : je n’avais pas fait d’ultras depuis la Barjo et mon asthme m’avait sérieusement handicapée sur mon dernier trail long.

Non, j’ai préféré rester raisonnable et partir sur une distance envisageable : 44 kilomètres avec 1041 D+ et 1500 D-.

Pourquoi la Saintélyon ? Cette course me fait rêver depuis que j’ai commencé à courir sur des trails longs. Son côté mythique sans doute, ou ses inconnues liées aux conditions climatiques. Bien sûr, je trouvais aussi l’idée de courir dans la nuit et de changer ses repères assez excitante.

J’avoue que je n’aurais pas aimé faire la Saintélyon avec les conditions climatiques du week-end précédent : un grand soleil et des températures avoisinant les 10 degrés.

Non, une course digne de ce nom doit se faire dans le froid, avec des températures négatives, de la boue et pourquoi pas – je pense l’avoir espéré secrètement – de la neige. Sinon, ce n’est plus une Saintélyon !

Point de neige pour cette 63e édition, mais bien des conditions ont été remplies pour faire de cette Saintélyon 2016 un moment inoubliable.

Retour sur cette belle et périlleuse aventure…

Lumière sur la Saintélyon !

L’histoire de ce raid extrême naît en 1951, alors que des cyclotouristes stéphanois et le cyclotourisme lyonnais décident de créer une randonnée pédestre hivernale de 64 kilomètres. Elle se déroule sur deux jours, via le GR7, entre Saint-Étienne et Lyon.

L’objectif ? Les cyclotouristes veulent se maintenir en forme pendant la saison hivernale.

Puis l’épreuve évolue et devient une compétition de marcheurs, sur un parcours de 63,2 km.

Il faut attendre 1977 pour que les participants soient autorisés à courir.

Dans les années 80, la Saintélyon devient une course emblématique, classée au rang des épreuves très difficiles, puisque sur certaines éditions, seulement 40 % des participants parviennent à franchir la ligne d’arrivée !

Certaines éditions seront marquantes, comme en 1990 où la neige va inciter les organisateurs à arrêter la course : 80 concurrents décideront toutefois de poursuivre et franchiront la ligne d’arrivée à Saint-Étienne.

Puis la course évolue : création de relais, nouveaux sites de départ et d’arrivée, changement de distances, éco-événement, etc.

Elle s’installe en 2015 dans la Halle Tony Garnier de Lyon et compte près de 15 000 inscrits.

Cette année, 17 000 coureurs prenaient le départ des différentes épreuves : la Saintélyon (72 km), la Saintexpress (44 km), la Saintésprint (22 km), la Saintétic (12 km) et les relais.

Récit d’une épopée

Samedi 3 décembre 2016

19 h 30

Alea jacta est ! Plus possible de reculer !

Il est temps de rejoindre la Halle Tony Garnier à Lyon où nous attendent les navettes qui doivent nous conduire jusqu’à Sainte-Catherine.

Je jette un dernier coup d’oeil désespéré à mon lit et à ma couette moelleuse, que je serai ravie de retrouver dans quelques heures. Je pense en mon for intérieur : »Il faut quand même être bien timbrée pour aller se geler en plein milieu de la nuit ! »

Mon fils me regarde me préparer et se moque de ma tenue quelque peu bariolée : « Les gens, ils vont se demander ce que tu fais ! »

Il faut dire que j’ai l’air un peu étrange avec les deux morceaux de carton que j’ai emmenés pour pouvoir m’allonger et m’isoler du sol, lorsque nous attendrons le départ.

Certains effectivement me regarderont avec des yeux hagards déambuler dans le centre-ville de Lyon, mes cartons à la main.

Mais une fois ce quartier très fréquenté passé, je rentre dans la norme, celle des coureurs aux allures de cyclopes, avec leur frontale trônant au milieu de leur front, qui se dirigent vers leur point de ralliement.

Je rejoins les abords de la Halle Tony Garnier où sont rangées plusieurs navettes. Mon portable vibre : un ami de la région parisienne, Athaa, m’appelle afin de savoir où je me trouve. Difficile de se repérer parmi cette masse compacte de coureurs qui attendent  d’être acheminés !

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Nous y parvenons finalement, pour nous quitter de nouveau : il ne reste plus qu’une place dans le bus.

Je suis saisie par le silence solennel qui règne à l’intérieur du véhicule : instant de recueillement avant notre périple nocturne, ou stress paralysant à l’idée de savoir que nous allons être plongés dans le froid ?

Difficile en tout cas pour une Beerunneuse bavarde de ne pas partager ses impressions : nous échangeons avec mon voisin sur nos différentes expériences, plus particulièrement sur la Saintexpress qu’il court pour la énième fois.

21 heures

Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons à Sainte-Catherine.

Après le confort des sièges moelleux du car et la chaleur des radiateurs, nous découvrons le froid mordant des monts lyonnais. Nous marchons quelques mètres dans le noir et là, stupeur !

Je m’attendais à ce que nous nous retrouvions au chaud dans un gymnase, pour patienter durant la longue attente précédent notre départ. Mais il n’en est rien : des bénévoles nous invitent à rentrer dans une tente, qui n’est pas sans me rappeler, au bout de quelques minutes, certaines foires aux bestiaux auxquelles j’ai pu assister dans le Limousin lorsque j’étais gamine.

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Par chance, des chaises sont libres à mon arrivée. Je m’installe sur l’une d’elles et décide de préparer mon matériel en attendant le départ.

Mais l’afflux des coureurs devient oppressant. On nous demande alors de nous mettre debout pour gagner de la place et faire rentrer tout le monde.

Je découvre alors qu’un coureur stressé peut être particulièrement irritable : impossible de se détendre dans le brouhaha ambiant, entre les râleurs, les joyeux drilles qui déchargent leurs batteries de smartphone en organisant des blind tests improvisés et les dormeurs-ronfleurs imperturbables – dormir dans une telle ambiance me laisse vraiment perplexe.

Je retrouve enfin Athaa : mon sourire revient. Nous échangeons quelques paroles sympathiques et faisons un ou deux selfies avant de nous souhaiter une belle course.

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Une envie bien féminine, précédant souvent les courses, devient pressante, mais j’ai bien compris qu’il risquait de se jouer une véritable partie de chaises musicales si je quittais la tente. Je décide donc de me retenir jusqu’au départ.

22 h 35

Nous décidons avec l’une de mes « copines d’attente » de nous diriger vers le départ.

Je ne manque pas de plaisanter en montrant les toilettes : le froid a du bon, car je crois bien que c’est la première fois sur une course que je ne vois aucune file d’attente ! Il faut dire, sans être trop crue, qu’il est difficile de rester très longtemps le derrière à l’air, et encore plus de remonter ses collants lorsqu’on a des gants !

Nous parvenons jusqu’à l’arche de départ. Plus qu’un quart d’heure ! Je remonte mon buff sur mon visage, car le froid est particulièrement piquant.

Les minutes semblent interminables pendant ce compte à rebours. Je décide d’ailleurs, pendant cette attente, de ne pas déclencher ma montre pour courir à la sensation. Le froid me colle suffisamment de pression, pas besoin de me rajouter celle du chronomètre !

23 h 00

Le départ est donné…

L’aventure commence…

Je ne ferai pas un récit exhaustif de chacun des moments vécus pendant cette course, ce qui pourrait être lassant et n’intéresserait que moi.

Je préfère en évoquer les grandes lignes.

Que retiendrai-je de cette Saintexpress 2016 ?

  • Les côtes interminables dès le début du parcours, notamment une remontée très sèche qui dure facilement 2 kilomètres à travers les bois et qui nous a immédiatement transportés dans l’ambiance : si on n’avait pas compris avant cela que la Saintélyon était une course exigeante, c’était chose faite ! Et que dire de la fameuse côte des aqueducs de Beau Nant qui a fini de casser le moral à certains runners éreintés, alors que nous n’étions plus qu’à 10 kilomètres de l’arrivée ?
  • Les descentes dangereuses et glissantes dans lesquelles il fallait chercher ses appuis : je pensais être plus à l’aise avec les descentes, mais je me rends compte que la nuit accentue véritablement les difficultés.
  • Mes deux chutes qui sont encore cuisantes : la première liée à un coureur excité qui dans une descente périlleuse a voulu jouer les Speedy Gonzales et m’a littéralement bousculée sans s’excuser. Bilan ? Une fesse en moins à quelques kilomètres du départ et un legging mouillé, ce qui n’est pas particulièrement agréable quand les températures sont négatives. Pour la seconde, j’ai glissé sur la route verglacée. Je suis pourtant une adepte du patin à glace !
  • Les ravitaillements encombrés et variés : il était parfois difficile de se frayer un chemin jusqu’aux tables. Dommage, car le buffet était vraiment gargantuesque à certains ravitaillements ! Ceci dit, on n’était pas là pour tailler une bavette !
  • Les gens qui te supportent dans des endroits improbables… à des heures improbables ! Franchement, au détour de chemins menant au milieu de nulle part, combien de fois me suis-je dit qu’il fallait être complètement cinglé pour venir nous encourager ! Je repense notamment à ces enfants debout au milieu d’un champ alors qu’il était environ 3 heures du matin ! Combien de fois ai-je failli m’arrêter pour leur dire : « Vous ne trouvez pas que nous sommes assez de fous à courir sur les sentiers ? »
  • L’ambiance, car courir de nuit a quelque chose de magique. On perd ses repères et on en découvre de nouveaux. Que dire de ces guirlandes mouvantes de lumières parcourant la campagne ? Une véritable féérie, indescriptible.

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  • Les conditions climatiques. Je sais qu’elles ont été à l’origine de beaucoup d’abandons. J’ai moi-même été tentée à deux reprises d’arrêter la course, tant mes doigts me faisaient mal, malgré les chaufferettes, et parce que j’ai eu envie de vomir après un ravitaillement. J’ai également senti mon visage figé, comme si j’avais reçu des injections de Botox et que je ne maîtrisais plus aucun muscle. Une Beerunneuse givrée ! Mais le pire moment de la course a certainement été quand je me suis rendu compte que je ne pouvais plus m’hydrater : l’embout de ma poche à eau était gelé quand j’ai voulu le porter à ma bouche. Cela a porté un coup à mon moral, car je me suis dit que je ne pourrais jamais terminer ma course sans eau.
  • Les moments de solitude. Je crois que c’est l’un des premiers trails où je me retrouve seule sur d’aussi longues portions. Ces instants sont très difficiles à gérer et je comprends pourquoi bien des coureurs sont en groupe. Toutefois, maintenant que l’épreuve est passée, je me dis que c’est un excellent exercice pour se forger un mental !
  • Mon arrivée ! Courir sans montre a souvent été déstabilisant, car je ne savais jamais combien il me restait de kilomètres à parcourir, j’avais juste l’heure. Néanmoins, je peux vous dire le sentiment que j’ai éprouvé en apercevant les lumières de Lyon : un genre d’extase, de mission quasiment accomplie, de but presque atteint. Une véritable euphorie qui m’a donné des ailes pour atteindre cette arche. Je me souviens d’ailleurs des deux coureurs qui m’ont dit sur les quais de Saône : « Tu es sûre que tu as fait les 44 kilomètres ? Parce que tu as une de ces patates ! » J’ai senti comme un regain d’énergie en arrivant sur la passerelle menant à la Halle Tony Garnier. J’ai eu l’impression de sprinter en abordant les derniers kilomètres, tant j’étais excitée à l’idée de passer sous l’arche. L’émotion m’a alors immédiatement submergée…
  • La gestion des sacs à l’arrivée et des douches : quand tu arrives après une Saintexpress par -6°C, tu n’as qu’une envie, prendre une douche. Mais un autre type de course commence alors : la chasse à ton sac, ou comment retrouver un sac noir parmi des milliers d’autres sacs noirs ! Je crois avoir maudit une bonne centaine de fois l’organisation, après avoir passé plus de trente minutes à cette quête désespérée. Puis est venu le moment de la douche. Que dire ? Imaginez une grande tente plantée dans le froid… Eh bien oui, il a fallu se déshabiller dans le froid, en grelottant, avant d’atteindre une pseudo tente de douches. Un véritable calvaire quand on est épuisée !

 

En conclusion ?

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Quelques jours après ce beau challenge, j’ai l’impression d’être encore sur un petit nuage : je suis ravie d’avoir vaillamment relevé ce défi en 5 h 05 et de m’être bien classée. Mon arrivée sous la fabuleuse arche de la Halle Tony Garnier restera certainement l’un de mes plus forts souvenirs de course.

Une question subsiste : aurai-je la motivation pour prendre le départ de la véritable Saintélyon 2017 ?

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Anita, les dessous qui prennent le dessus

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Alors que le mois d’octobre rose dédié à la sensibilisation au cancer du sein vient de se terminer, il est important de rappeler combien il faut accorder d’attention à nos poitrines souvent malmenées lors de nos activités sportives.

Pratiquant le trail long et m’étant déjà élancée sur des ultras, j’ai vite pris conscience qu’un maintien parfait était essentiel, car le moindre petit détail déplaisant peut vite prendre une certaine ampleur au bout de plusieurs kilomètres : douleurs, irritations sont le lot de maintes coureuses qui ne jugent pas primordial d’avoir des dessous adaptés.

J’avais déjà consacré un article à ce sujet, lorsque j’avais acheté une brassière au Salon du running quand j’ai repris la course à pied au mois de mars :

https://beerunneuse.com/2016/04/28/les-dessous-de-brooks/

Si j’apprécie les brassières l’été sur de courtes distances, je trouve que leur maintien n’est pas toujours suffisant sur du long et j’ai parfois eu des déconvenues, notamment au niveau des bretelles qui me causaient souvent des irritations.

Et que dire de l’esthétique ? Quand on a comme moi une petite poitrine, on a vite fait de ressembler à une planche à repasser !

Je recherchais donc un modèle qui me procure un certain confort sur de longues distances, tout en mettant en valeur ma féminité.

J’ai trouvé la perle rare que j’ai testée pour vous : le modèle « Momentum » de chez Anita Active.

Anita, un succès avéré

 

 

La marque Anita n’est pas véritablement une découverte pour moi : j’avais reçu en cadeau un de leurs modèles lorsque je faisais du sport en compétition, il y a quelques années et j’ai eu l’occasion d’aller en acheter avec ma mère, dans des circonstances plus difficiles.

L’entreprise a été fondée en 1886 à Dresde par Ernst Max Helbig, l’arrière-grand-père de Georg Weber-Unger, l’actuel propriétaire. À l’époque, il s’agissait essentiellement d’une production de bretelles élastiques et de ceintures abdominales qui répondaient à un réel besoin.

Puis Mme Christine Weber-Unger va développer dans les années 70 les soutiens-gorge d’allaitement, mais aussi des vêtements et des maillots de bain spécialement adaptés pour la femme enceinte pour répondre à un réel besoin.

Quelques années plus tard, la marque développera toute une gamme pour les femmes ayant subi une opération mammaire.

Une ligne plus sportive, Anita Active viendra compléter la collection.

La philosophie de la marque ? Rien n’est plus important qu’un soutien-gorge bien adapté ! Du choix des matières jusqu’au design, tout est savamment étudié afin d’aboutir à un produit de qualité.

Résultat ? Très à l’écoute de ses clientes, la marque Anita fait aujourd’hui partie de la tête des ventes au niveau mondial !

Elle a même reçu de nombreux prix prestigieux pour certains modèles : elle a obtenu en 2011 et 2014 le Red Dot qui est considéré comme l’un des prix du design les plus renommés au monde et qui est attribué par un jury prestigieux composé d’experts internationaux.

Parmi les modèles qui ont obtenu ce prix figure celui que je vais vous présenter.

 

« Momentum », un modèle glamour et confortable

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Si je n’accorde d’habitude guère d’attention en sport à l’esthétique des dessous, j’avoue avoir été immédiatement séduite par la couleur flamboyante du modèle « Momentum » : comment ne pas être motivée en portant des couleurs aussi toniques et électriques sur soi ?

Mon côté girly n’a pas résisté : en enfilant ces sous-vêtements dont la couleur s’accorde parfaitement avec ma carnation, je les ai trouvés presque sexy.

À tel point que j’estime vraiment dommage de ne devoir les porter que sous ses vêtements !

Même si je n’ai pas une poitrine plantureuse, la forme ergonomique du soutien-gorge lui donne un joli galbe.

On peut être sportive en assumant ses formes… si peu imposantes soient-elles !

Mais le point qui a retenu le plus mon attention est le confort : cela fait près de deux mois que je porte ces dessous et j’en suis entièrement satisfaite !

Je recherchais un maintien parfait et je ne suis pas déçue : la poitrine ne bouge pas, quelle que soit l’intensité de l’effort.

Grâce à un système de gestion active de la transpiration, exit les problèmes d’irritations et de frottements !

On se sent toujours au sec, même quand on transpire fortement.

L’absence de coutures à l’intérieur des bonnets contribue aussi à cette impression de bien-être.

Mais ce qui m’a surtout séduite, c’est la largeur des bretelles et leur souplesse : lors de mon premier trail long, un 58 kilomètres, j’ai énormément souffert de brûlures générées par mon Camelbag dont les bretelles frottaient sur celles de ma brassière.

Le bilan avait été assez lourd, puisque je n’avais pu porter pendant plusieurs jours mon sac en bandoulière et les croûtes formées par le frottement étaient particulièrement inesthétiques.

Depuis début septembre, j’ai fait plusieurs sorties avec le soutien-gorge « Momentum », dont une avec mon Camelbag, et je n’ai pas constaté la moindre marque ou irritation à mon retour. Je ne me suis pas non plus sentie comprimée.

Cerise sur le gâteau : le tissu est tellement technique et moule si bien la poitrine que j’en ai presque oublié que je portais des sous-vêtements ! On ressent une liberté de mouvement totale.

Comme une seconde peau !

Pari réussi quant au confort, qui se confirme quant à la qualité : après plusieurs lavages et entraînements, le vêtement n’a absolument pas bougé.

En temps normal, je n’achète pas d’ensemble de sport coordonné, n’y trouvant guère d’intérêt, mais pour la première fois, j’ai aussi craqué sur le shorty « Momentum » et je ne suis pas déçue : la matière technique et fine, l’absence de coutures et la taille assez haute, garantissent respirabilité et confort. Il sait en plus se faire discret sous les autres vêtements !

Chaque entraînement devient une réelle joie !

Je signe donc pour ce duo gagnant sur toute la ligne : je prends même tellement de plaisir à le porter que je regrette presque de le garder caché…

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Pour celles qui seraient adeptes du bleu, sachez que la marque vient de sortir un nouveau modèle : le Momentum Blue.

Brillance et couleurs métalliques sont à l’honneur chez Anita !

Avis aux Beerunneuses qui sont amatrices de couleurs, vous n’avez que l’embarras du choix !

Pour retrouver les produits de la marque Anita, rendez-vous sur http://www.anita.com/fr_global

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Merci !

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La plus belle Seine de fitness du monde

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Ce dimanche 25 septembre, la marque Reebok et Les Mills organisaient un événement hors du commun : faire vivre à des adeptes une journée de fitness au grand air dans des lieux d’exception.

L’idée m’a immédiatement séduite, mais en voyant la sélection, mon cœur de Beerunneuse s’est emballé : imaginez trois immenses salles de fitness en plein air au cœur de la capitale !

Le Quai de Bercy, Notre Dame et la Tour Eiffel ! Il n’y avait que l’embarras du choix.

J’ai donc décidé de m’intéresser avant tout aux cours proposés : avant de me tourner vers le running, j’ai longtemps fréquenté les salles de sport où je pratiquais diverses activités et suivais des cours collectifs.

Je n’ai donc pas hésité une seule seconde lorsque j’ai vu « RPM » sur le planning.

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L’endroit n’a fait que conforter mon choix : la Tour Eiffel ! Un monument qui me fascine depuis toujours…

J’ai donc rejoint le point de rendez-vous fixé sur les quais au pied de la Dame de Fer, excitée comme une puce !

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Affoler le cardio avec le RPM

Vous vous demandez peut-être, si vous n’êtes pas adepte des salles de sport, ce qu’est le RPM ?

Le RPM – « Round per minut » – est un programme de vélo en salle qui s’effectue en groupe, sur une musique en général entraînante, comme une chorégraphie.

Dimanche, quatre coaches survoltés orchestraient ce programme de trente minutes, en faisant alterner les positions et en augmentant ou non la résistance du vélo : la cadence est en général rythmée par la musique et change donc au fur et à mesure des mélodies.

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Cette activité est un parfait exercice de cardio qui permet de brûler énormément de calories : on estime qu’un cours de 45 minutes permettrait d’en perdre 670 !

Chaque séance se déroule en général ainsi :

  • une phase d’échauffement pour permettre de réveiller les muscles en douceur, ainsi que le système cardiovasculaire

 

  • le cœur de la séance où on alterne des phases de vitesse, de résistance et où on expérimente des courses variées : montagne, course contre la montre, etc.

 

  • la récupération active qui permet d’évacuer l’acide lactique et les toxines et de pratiquer quelques étirements.

Inutile de préciser qu’on transpire énormément ! Ajoutez à cela une ambiance survoltée et une musique explosive et vous vous laissez embarquer dans une course intense.

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Je ne sais quel mont nous avons parcouru, tantôt assis, tantôt debout, mais nos cuisses ont brûlé et le cardio s’est affolé !

Je suis redescendue de mon vélo vidée, mais avec une sensation indéniable de légèreté et de bien-être.

La Seine, un cadre d’exception

Dimanche, ce cours était pourtant singulier : j’avais déjà pratiqué le RPM en salle, mais j’avais parfois l’impression de faire du sport en discothèque. Nous étions dans un environnement obscur, avec des enceintes qui crachaient une playlist en boucle, tentant de gagner le sommet du Ventoux ou imaginant des paysages vallonnés.

Mais ce dimanche, la « magie Paris » a opéré : difficile de se concentrer quand on se trouve au centre d’un tel cadre !

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Imaginez une cinquantaine de vélos posés sur les quais, une scène le long de la Seine et la Tour Eiffel en toile de fond !

Malgré ma fatigue – j’avais fait une sortie longue de 21 kilomètres le matin -, mon âme de Beerunneuse ne savait plus où donner de la tête. Que faire ? Contempler ce superbe spectacle en faisant abstraction de la séance ? Pédaler avec la tête dans le guidon ? Profiter de l’ambiance survoltée et me laisser porter ?

Portée par les coaches, j’ai donné toute l’énergie qui me restait, savourant chaque minute de la séance.

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Ce qui est certain, c’est que j’ai véritablement eu la sensation de vivre un moment privilégié, un de ces instants qu’on aimerait suspendre…

La motivation peut intimement être liée au cadre dans la pratique d’un sport, cette expérience me l’a une fois de plus prouvé.

J’en viens à rêver d’un prochain cours au premier étage de la Tour Eiffel…

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Vagues de bonne ambiance à La Parisienne

Ce week-end, la course 100% féminine La Parisienne célébrait son vingtième anniversaire, avec pour thématique le Carnaval.

Mais pour ma part, cet anniversaire avait un goût un peu particulier : il y a près de dix ans, je chaussais ma paire de baskets pour participer à ma toute première course.

Je ne courais pas vraiment à cette époque, mais je venais de perdre ma mère d’un cancer du sein et cherchais un moyen de participer à ma façon à la recherche contre le cancer.

J’ai entendu parler de La Parisienne et de la cause défendue. Je me suis fixé cet objectif pour faire le vide dans ma tête.

Sans entraînement, j’ai pris le départ de la course, les yeux emplis de larmes, et ai parcouru les 6 kilomètres 600, tantôt en marchant, tantôt en trottinant – je pense que la rage me donnait la force d’avancer.

Je portais un tee-shirt que j’avais personnalisé avec le prénom de ma maman et un petit message, et je me rappelle que de nombreuses femmes sur le parcours m’avaient témoigné leur soutien.

J’ai réitéré l’expérience l’année suivante, mais étant agoraphobe et le nombre de participantes augmentant, j’avais décidé de ne plus faire la course.

Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de discuter avec l’organisatrice de la course, Jennifer Aknin, et je me suis rendu compte que cette manifestation était fortement symbolique pour moi.

J’ai alors décidé d’intégrer une équipe afin de revivre l’expérience de La Parisienne

Historique de La Parisienne

Créée en 1997 par Patrick Aknin, la course avait rassemblé quelque 1500 participantes lors de la première édition et s’était déroulée au Bois de Boulogne, sur un parcours de 7,5 kilomètres.

Depuis, le nombre n’a cessé d’augmenter : on comptait 10 000 participantes la première année où je l’ai faite et pour l’édition 2016, nous étions plus de 38 000 femmes à prendre le départ !

D’année en année, les chiffres augmentent, malgré de nombreux détracteurs qui estiment que la manifestation devient trop « commerciale », que trop peu d’intérêt est accordé à la recherche contre le cancer du sein, que ce genre de course 100% féminine est un peu trop « bling-bling », que les « ambiances de femmes, c’est nul » ou encore qu' »on ne peut y faire un chrono ».

J’estime que chacun est libre de ses choix et préfère ne pas entrer dans de telles considérations : les goûts et les couleurs… Je constate simplement que les chiffres augmentent.

On peut alors se demander d’où vient le succès d’une telle course ?

L’ambiance, une clé de la réussite

On ne court pas La Parisienne comme une compétition normale, à moins d’avoir la chance d’être dans un sas VIP ou de faire partie des invitées de marque.

Cette course rassemble près de  40 000 femmes, et il est bien difficile de véritablement courir avant le deuxième kilomètre.

Mais le chronomètre n’est pas l’élément déterminant pour s’inscrire à une telle épreuve : on vient avant tout pour l’état d’esprit et pour l’ambiance qui sont vraiment propres à cette course.

J’ai pu constater que rien n’avait changé : des couleurs à gogo, des équipes motivées, du chant, de la danse, des chorégraphies endiablées, des percussions déchaînées, des déguisements, tous les ingrédients générateurs de bonne humeur sont présents !

Sans compter la thématique de cette année 2016 : le Carnaval !

Pour les touristes et les badauds attroupés autour du Champ-de-Mars, il était bien difficile de savoir quel type de manifestation se préparait, entre les danseuses brésiliennes, les gondoles vénitiennes et les coureuses masquées, grimées ou costumées.

L’équipe Neoness avec laquelle je courais nous avait réservé une belle surprise : casquette, tee-shirt rouge et tutu violet étaient nos signes distinctifs.

Notre équipe comptait plus de 200 femmes. J’avais rencontré certaines d’entre elles lors de sessions fitness organisées pour préparer la course.

Nous nous sommes donc retrouvées avec plaisir et l’ambiance était à la fête au sein de l’équipe !

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 Un village dédié aux femmes

La Parisienne, c’est aussi un village éphémère regroupant une cinquantaine d’exposants proposant des vêtements de sport, des massages, divers produits de beauté, des revues, mais aussi des podiums pour pratiquer des activités sportives pendant les trois jours : fitness, cours de danse…

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Tout est prévu pour le bien-être des femmes qui s’apprêtent à courir, il y a même un système de garderie pour pouvoir profiter pleinement des activités proposées !

On prend ainsi plaisir à flâner, à discuter et à faire de belles rencontres.

Mes impressions ?

J’ai particulièrement apprécié cette édition, même si je me suis laissé submerger par les émotions avant le départ : plusieurs femmes malades nous entouraient, ce qui a bien sûr fait écho à ma propre expérience.

J’ai heureusement rencontré une autre blogueuse  avec laquelle nous avons profité de chaque moment.

Il faut dire que nous avons pu apprécier pleinement les animations de départ, comme nous sommes parties vers la fin de la première vague. Un grand bravo à l’animateur surexcité qui nous a fait vivre un échauffement survolté !

Plusieurs personnalités étaient également invitées et se sont présentées au départ avec Denis Brogniard, le célèbre animateur de Koh-Lanta, comme Guy Drut, l’ancien champion de saut de haies et une femme incroyable qui a révolutionné le monde de la course à pied en 1967 à Boston et qui a reçu une véritable ovation : Kathrine Switzer.

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                  Denis Brogniard en compagnie de Guy Drut et Kathrine Switzer

Notre vague est partie après celle des associations et de quelques personnalités.

Mais ne nous plaignons pas, l’attente n’a pas été trop longue : j’ai appris par la suite que certaines femmes avaient pris le départ seulement aux alentours de midi !

Difficile de se frayer un chemin parmi la foule compacte des coureuses lors des premiers kilomètres : la route ressemblait à un parcours de slalom géant, certaines femmes marchaient, d’autres couraient, sans compter celles qui étaient en fauteuil roulant.

Mais l’ambiance est restée la même pendant toute la course : quel plaisir de voir des enfants encourager leur maman depuis les trottoirs, d’entendre les musiques rythmées des différents groupes et de voir autant de ferveur et de bonne humeur !

Je n’ai pas manqué de saluer quelques vedettes de la télévision que j’ai croisées lors de ma course : la pétillante Laury Thilleman ou encore la ravissante Fauve Hautot.

Portée par cette ambiance, je n’ai pas vu défiler les kilomètres et ai bouclé la course en 29 minutes, arrivant ainsi à la 52ème position. Même si le chronomètre n’était pas ma priorité, j’avoue être plus que satisfaite de ma performance : mes pensées m’ont donné des ailes.

À La Parisienne, les femmes sont chouchoutées jusqu’au bout : nous avons été accueillies à l’arrivée par des bénévoles qui nous ont offert une jolie rose, un sac en tissu contenant une médaille originale et leur plus joli sourire.

Que demander de plus ?

J’allais oublier : alors que je quittais le village, j’ai eu l’immense honneur de rencontrer Denis Brogniart, un présentateur sportif que j’apprécie beaucoup – eh oui, ce n’est pas que l’animateur de Koh-Lanta !

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Il était évident qu’une photo s’imposait, avant de repartir comblée dans les Yvelines…

Je tiens à remercier Sow Style, un photographe qui a pris de magnifiques clichés de la course grâce auxquels j’ai pu illustrer mon article.

Jetez vite un petit coup d’oeil à sa page Facebook, elle vaut le détour !

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Ambiance torride sur le Trail du Cul d’Enfer

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Non, vous ne rêvez pas ! Il ne s’agit pas d’une plaisanterie scabreuse : le Trail du Cul d’Enfer existe bel et bien et il fait même partie de l’une des épreuves du convoité Challenge Vert de l’Essonne (l’affiche n’a pas été mise à jour).

Un beau plateau avait d’ailleurs répondu à l’appel de cette course réunissant plus de 600 trailers !

L’envie de m’engager sur une nouvelle compétition me titillait depuis quelques semaines : ayant eu une sévère crise d’asthme lors de l’Ultra Marin dans le Morbihan, j’avais dû mettre un terme à ma course après le trentième kilomètre.

Mes problèmes n’étant toujours pas réglés, je voulais trouver une distance plus courte pour tester ma respiration.

Mon objectif ? Faire une sortie longue sans stress, mais retrouver de bonnes sensations. Mon séjour dans le Sud et une sortie de plus de trois heures m’avaient quelque peu rassurée.

En parcourant le calendrier des trails de la région parisienne, j’ai immédiatement été interpellée par le Trail du Cul d’Enfer : je ne sais pas ce que vous en pensez, mais un tel nom ne peut que faire sourire et susciter la curiosité.

Mais les apparences sont parfois trompeuses : sous cette pseudo légèreté se cache en fait un parcours avec quelques difficultés, d’autant plus en période de canicule.

Retour sur une course où il faut ménager ses arrières !

Un trail où les fessiers sont à l’honneur ?

Avouez-le, sans avoir des pensées tordues, le nom prête à sourire !

Mais rien à voir avec une quelconque partie de notre anatomie : l’origine du nom vient d’un secteur des bois de Mondeville (91) appelé « le cul d’enfer ». Il comporte une côte très difficile portant d’ailleurs le même nom.

Me rendant à cette course en toute décontraction, j’ai écouté avec délectation le briefing qui pouvait parfois prêter à confusion et donner lieu à des expressions douteuses.

Mon côté taquin je suppose !

Mais non, l’humour est de la partie, comme en témoigne le cadeau offert à chaque participant.

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Quant aux fessiers, on n’est pas loin de la réalité, car ils sont fortement sollicités pendant les 21,2 kilomètres de la course qui comporte quatre difficultés majeures.

En revanche, je suis restée sur ma faim sur un point : le site mentionnait qu’une surprise attendait les coureurs en haut de « la côte du cul d’enfer » afin de les réconforter après cet effort violent. Apparemment, elle était spécialement adaptée à la gente féminine, qui allait même jusqu’à la solliciter.

Mais rien ! Certes, je n’ai pas attendu des heures, toutefois je suis repartie avec un peu de frustration.

Un parcours champêtre

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Champs exposés au soleil – un véritable cagnard !-, sous-bois, « drailles » comme aiment à les appeler mes amis de la Provence, se sont succédé pour mon plus grand plaisir.

Malgré deux ou trois côtes plutôt raides – j’ai d’ailleurs failli tomber en voyant le postérieur du coureur qui me devançait et que je serrais peut-être d’un peu trop près atterrir non loin de mon visage, comme quoi la course porte bien son nom ! -, le parcours m’a semblé assez roulant : impossible toutefois de dépasser sur de nombreuses portions, ce qui tend à ralentir le rythme et à imprimer une certaine monotonie.

L’attention est néanmoins sans arrêt sollicitée par la présence de racines – bien des chevilles ont été tordues – et d’éboulis.

Une mention spéciale à l’organisation : au niveau du balisage, il n’y a rien à redire. Impossible de se perdre avec des repères quasiment tous les cents mètres !

Côté météo, les organisateurs ont vraiment assuré : de nombreux points d’eau étaient signalés sur le parcours, afin d’éviter toute déshydratation.

Je crois bien d’ailleurs que c’est la première fois que je m’arrête à chacun des ravitaillements.

Mes impressions ?

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Le podium de Sophie

J’ai particulièrement apprécié cette course de début de saison que j’ai abordée avec décontraction.

Je n’ai malheureusement pas encore trouvé le bon traitement pour gérer mon asthme et éviter les crises – merci au coureur qui m’a donné un peu d’eau sur le parcours quand j’étais en souffrance !

La chaleur n’a certainement pas contribué à améliorer cette situation.

Mais il était important pour moi de retrouver de bonnes sensations, de me tester avant de reprendre la saison, et surtout d’éprouver du plaisir !

C’est chose faite, malgré ces petits soucis !

Petit plus : en arrivant, j’ai rencontré une excellente athlète de mon club que j’avais croisée deux ou trois fois – je n’ai repris qu’en mars, après deux ans d’interruption – et nous avons pu faire connaissance et nous détendre en plaisantant un peu.

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Photo de deux Beerunneuses avant le départ

En pleine préparation marathon, elle a d’ailleurs fini deuxième de notre catégorie : bravo Sophie !

Faire des rencontres, se dépasser, prendre du plaisir, contempler la nature, rire et profiter de chaque instant, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de moi une Beerunneuse comblée…

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J’aimerais, si certains parmi vous sont également asthmatiques et pratiquent le trail, échanger avec vous à ce sujet.

#beerunneuse #trail #trailrunning #running #run #runners #marathon #competition #trailduculdenfer #essonne #challenge #carperunem #athleisure #carpediem #sun

Prendre de la hauteur au Pays des Cigales

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Comme chaque année, j’avais décidé de profiter de mes quinze jours de vacances pour faire ma coupure annuelle.

J’avais mis mes chaussures de trail au fond du placard avant de partir et avais juste pris celles de running pour quelques sorties « à la cool » et un peu de randonnée.

Mais c’était sans compter le cadre magnifique que j’ai découvert en arrivant à Ollioules dans le Var : des monts à perte de vue, des sentiers au milieu de la rocaille, le littoral…

Sont-ce les cigales qui les premières, telles des sirènes, m’ont attirée par leur doux chant dans les garrigues ? Ou est-ce la propriétaire de la location qui, en apprenant que je faisais du trail, m’a immédiatement orientée vers le Gros-Cerveau qui était à proximité ?

Ce qui est certain, c’est que ma volonté de Beerunneuse – Dieu sait si pourtant j’en ai ! – a rapidement été ébranlée et je n’ai alors pu résister à l’appel de mes baskets !

La magie des garrigues

garrigue

N’avez-vous jamais ressenti cette osmose avec la Nature, ce moment où vous ne faites plus qu’un tant vos sens sollicités de toutes parts vous enivrent ?

Deux vers de Baudelaire, extraits de son magnifique poème « L’invitation au voyage », me viennent souvent à l’esprit dans ces moments de franche béatitude :

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. »

Ce sentiment de bien-être, je l’ai éprouvé en effectuant l’ascension du Gros-Cerveau – pour information, « Gro Cervo » en provençal signifie « grand cerf ». Un véritable déclencheur !

Fascinée par cette végétation luxuriante et les odeurs mêlées de pins et de plantes diverses, j’ai alors décidé de ne pas passer à côté de mon séjour et de faire appel à des runners locaux pour découvrir les sentiers pittoresques de la région.

Dans les vastes flots de Facebook, j’ai lancé une bouteille à la mer. Miracle ! Elle a été repêchée par le membre d’un groupe que je ne remercierai jamais assez, car il m’a permis de vivre une superbe expérience…

Message reçu 5 sur 5 !

Mon entreprise audacieuse a donc fini par payer : après avoir échangé avec quelques internautes plus ou moins proches de mon lieu de vacances, l’un d’entre eux m’a proposé de me joindre à son groupe le lendemain matin, pour effectuer la reconnaissance d’un trail organisé par son club. (https://www.facebook.com/groups/sanaryrunning/?fref=ts)

« Trail ? Monts ? Garrigues ? »

Il ne m’en a pas fallu plus pour me décider !

Sans me soucier une seule minute du niveau des trailers qui seraient présents – douce inconscience de petite Parisienne en vacances -, j’ai signé.

Rendez-vous était donné le lendemain matin à la fraîche, si les conditions le permettaient : certains massifs sont en effet fermés, car si vous suivez l’actualité, le Var est sujet à quelques incendies ravageurs depuis plusieurs jours.

Autre petit problème : je n’avais pas de chaussures de trail sur place, comme je les avais consignées pendant ma coupure. Deux ou trois échanges plus tard, ma décision était tout de même prise : rien ne pourrait faire obstacle à ma détermination !

Un club convivial de passionnés

groupe pano

Après un réveil difficile, excitée comme une petite fille à l’idée de découvrir un nouveau terrain de jeux – ô doux plaisirs qui nous font rajeunir !-, j’ai rejoint le lieu de rendez-vous fixé par le coach de trail du club Sanary Running Cap Garonne.

Premier constat : la barrière menant aux massifs était bien fermée, mais l’accès, seulement déconseillé, n’était plus interdit.

Thierry Jouanin, l’un des coaches du club, m’a présentée à une dizaine de coureurs et a donné l’objectif de la sortie : la reconnaissance du parcours d’un trail qui aura lieu au mois de novembre au Cap Sicié (http://drailles-du-lancon.blogspot.fr/), sur les nombreuses « drailles » – terme ancien du provençal qui équivaut à une sente – des massifs.

panneau cap sicié

Petite surprise au départ : une chienne, Lili, ferait ce périple à nos côtés.

Ceux qui me connaissent et savent ma frustration de ne pouvoir faire du canicross – j’ai hérité dernièrement d’un Shih Tzu, qui est plus un chien à glisser dans un Camelbak qu’un compagnon de compétition – comprendront alors ma joie en découvrant cette véritable Beerunneuse à quatre pattes !

Lili et Tamara, sa jolie maîtresse

Le groupe, très convivial, se retrouve chaque semaine pour arpenter les drailles et les crêtes des différents massifs. Premier sentiment : une ambiance « bon enfant » règne au sein des coureurs. Les plaisanteries fusent, tout le monde est heureux de partager ce moment.

Le coach effectuait sa dernière grosse sortie de préparation avant le Grand Raid des Pyrénées : il allait donc y avoir du dénivelé et du niveau au programme !

Sea, fun, run…

Mon vocabulaire de Beeruneuse s’est amoindri au fur et à mesure du parcours, pour ne se limiter qu’à quelques onomatopées, interjections et phrases nominales :

« Waouh ! », « Oh ! », « Ah ! » , « Magnifique ! », « Le paradis ! », « Superbe ! »

Jamais mes yeux n’avaient connu une telle explosion de couleurs : une palette de verts infinie, des dégradés de bleu inimaginables, des lumières changeantes et nuancées…

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Si le Paradis existe, il ressemble certainement à ces collines bercées par le chant des cigales, que seuls nos pas de trailers sur le schiste glissant venaient perturber au fur et à mesure de notre ascension.

Je vous donne généreusement un petit aperçu du parcours que nous avons suivi, un petit avant-goût pour ceux qui seraient tentés pour venir faire un trail dans la région.

groupe notre dame

Panorama à Notre-dame-de-Mai

notre dame de mai

Nous avons arpenté plusieurs drailles, traversé plusieurs plages, couru sur les crêtes, fait l’ascension de cinq monts, emprunté quelques sentiers vertigineux, pris des descentes de schiste hyper glissantes – surtout lorsqu’on porte des chaussures de running, mais pas seulement -, observé des paysages féériques avec des points de vue à couper le souffle – pourtant, il ne fallait pas en manquer !

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Mes baskets vont s’en souvenir, car elles ont vraiment souffert !

Plus de trois heures de bonheur dans ces massifs, avec des passionnés qui n’ont pas hésité à s’arrêter pour me donner des précisions sur les endroits traversés, me raconter les petites histoires sur certains rochers, me renseigner sur la langue provençale, me parler de leurs garrigues tant aimées…

les deux frèreq

Rochers des Deux Frères

Comment ne pas être aux anges lorsqu’on est une Beerunneuse passionnée de trail et d’ultra au milieu d’un tel groupe et dans un tel cadre ?

Mes impressions ? Je n’ai pas vu les heures passer ni les kilomètres défiler, malgré la technicité et la longueur du parcours. Mais je n’ai pas démérité et suis heureuse d’avoir fait une sortie trail digne de ce nom, car il faut bien le dire, nos terrains d’entraînement pour les ultras en région parisienne sont pauvres, voire inexistants.

Pour ne pas se quitter immédiatement, le coach nous a proposé un petit verre d’eau gazeuse fraîche et des fruits secs.

Un dernier moment de convivialité avant de retourner à nos pénates.

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… and sex ?

J’ai pu constater que la communauté des runners ne dérogeait pas aux règles : combien parmi vous ont réagi à l’accroche que j’avais postée au retour de cette belle sortie ?

Devant un tel foisonnement de questions, il est temps de rompre le suspense !

Eh bien oui, dans la reconnaissance de ce parcours, nous avons traversé une somptueuse plage difficilement accessible avec du sable noir, des eaux turquoise qui n’ont rien à envier à la Corse…

Une plage peu fréquentée, sinon par des naturistes ! La plage du Jonquet.

rocher nu

Mes compagnons de route, ainsi qu’une inscription sur un rocher en arrivant, m’avaient prévenue : le parcours étant accidenté, vous comprendrez que nous avons préféré garder nos baskets et nos Camelbaks et que nous avons effectué cette traversée dans un silence religieux, ne sachant où donner des yeux, à la fois un peu gênés et éblouis par un tel paysage !

Suspendre le temps…

cote

Ceux qui pratiquent le yoga me comprendront : j’ai eu l’agréable sensation de méditer en pleine conscience en vivant cette sortie, une sorte de béatitude s’est emparée de moi. Une véritable prise de hauteur, tant physique que spirituelle.

À l’heure où nous vivons de graves événements, il est bon de se tourner parfois vers des petits bonheurs simples, d’en jouir et de les partager.

Cet échange dans une nature authentique et préservée, cette simplicité prônée par  ces amoureux des garrigues, m’ont transportée l’espace de quelques heures dans une bulle de bien-être, loin des tracas de nos vies quotidiennes. Un grand merci au groupe !

La pratique du trail permettrait-elle d’accéder à une certaine sagesse ?

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#beerunneuse #trail #running #courseapied #sport #var #provence #club #garrigue #sanary #holidays #soleil #plage #loisirs

Tifosi, une marque américaine qui en met plein la vue

lunettes tifosi

« Regarde la nana là-bas ! Elle se la raconte avec ses lunettes ! » ou « Et après on dira que le running est un sport populaire ! », deux réflexions glanées lors de mes sorties et de mes entraînements en montagne ou en bord de mer.

Eh bien non ! Je m’insurge contre de tels propos. N’importe quel trailer qui se respecte vous le dira : les lunettes de soleil de sport ne sont pas une démonstration de snobisme, mais un accessoire qui n’est pas si « accessoire » que cela.

Ayant contracté une épisclérite et étant sensible à la luminosité depuis de nombreuses années, j’accorde une importance toute particulière au choix de mes lunettes, surtout en période estivale. Elles sont devenues mes compagnes indispensables lors d’efforts prolongés sous le soleil, que ce soit lors de trails ou à vélo.

Grâce à un test de la Tifosi PRO ESCALATE H.S., j’ai enfin pu trouver lunettes à mon nez afin de me garantir des sorties de qualité, sans perdre une seule miette des décors féériques qui m’entourent.

Retour sur une marque qui a fait ses preuves aux États-Unis.

Tifosi Optics, un leader aux USA

Si d’emblée son nom a plutôt des sonorités italiennes, la marque n’en est pas moins américaine.

Développée par des sportifs, elle a été créée en 2003 afin de proposer des produits légers, faciles à porter et adaptés à chaque pratique : elles conviennent autant pour le vélo que pour le ski, le trail, le running ou le golf.

Un véritable succès aux States !

http://www.alibabike.com

Un kit pour répondre à chaque situation

J’ai pu tester la Tifosi PRO ESCALATE H.S. lors de mes sorties longues en Trail, sur trois de mes terrains de jeux favoris, avec des luminosités variables : en forêt, à la montagne et au bord de la mer.

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Le modèle est livré avec un pack comprenant :

  • un étui solide avec des compartiments pour ranger les différents verres,
  • trois types de verres à changer en fonction de la luminosité,
  • un étui en microfibre pour protéger les lunettes, mais également pour les nettoyer,
  • une notice d’utilisation en différentes langues pour changer les verres.

Pas de doute, la qualité est au rendez-vous : les verres sont en polycarbonate incassable et offrent une vision périphérique très agréable, ils garantissent une protection à 100 % contre les UVA / UVB nocifs et contre les insectes ou les petits cailloux. Très utile quand on est à vélo ou quand on s’entraîne, comme moi, le long de la Seine, où les moucherons pullulent dès qu’il fait chaud !

Cerise sur le gâteau : ils s’adaptent à la luminosité rencontrée sur le chemin !

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Les embouts des branches latérales et les plaquettes de nez, en gomme hydrophile, sont ajustables afin de garantir un meilleur maintien des lunettes sur le visage. Adieu la sensation de va-et-vient qui nous oblige à les remonter sans cesse !

Leur prix ? Comptez entre 108 et 120 euros.

Mes impressions ?

Ceux qui me suivent depuis plusieurs semaines ont dû le remarquer : je ne les quitte plus – les diverses photos que j’ai pu prendre lors de mes runs en sont la preuve !

Elles sont devenues indispensables lors de chaque sortie : j’apprécie leur confort à tel point que je les oublie presque !

Conçues avec les dernières technologies, elles ne glissent pas, malgré la chaleur ou la transpiration,  et sont extrêmement légères : environ 30g ! Sur de longues distances, ce détail a son importance.

À ce propos, je n’ai d’ailleurs jamais observé de traces de buée sur les verres, ce qui est un vrai plus – le modèle que je possédais auparavant avait ce type de problème.

Que vous soyez au sommet d’une montagne ou en sous-bois, elles s’adaptent parfaitement à la luminosité grâce à leurs verres performants : pas de reflet, pas de gêne, aucune sensation désagréable.

J’apprécie également l’étui rigide qui permet d’emporter le kit facilement sur toutes les courses et les sorties, en toute sécurité.

Petit bémol de courte durée : j’ai eu énormément de mal à changer les verres au tout début, il y a un pli à prendre. Un peu de pratique et tout cela devient une pure formalité !

On peut être Beerunneuse et fashion victim : je suis aussi séduite par la forme profilée de cette paire de lunettes, qui épouse parfaitement les contours du visage et couvre intégralement les yeux.

Comment ne pas tomber sous le charme de ces lunettes techniques et modernes, qui donnent un certain style, tout en protégeant d’une réverbération gênante ou de rayons aveuglants ?

Un accessoire indispensable à glisser dans votre valise de Beerunneuse cet été !

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#beerunneuse #trail #equipement #lunettesdesoleil #tifosi #tifosioptics #confortvisuel #lunettesdesport #verresinterchangeables #ete #soleil #luminosite

Parenthèse zen avec le Yoga Bikram

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Les vacances d’été sont souvent l’occasion de faire la fameuse coupure indispensable à notre organisme pour récupérer.

Pour faire cette transition en douceur, je m’octroie tous les ans, depuis quelques années, une semaine où je pratique le Yoga Bikram.

En bonne Beerunneuse que je suis – une pile branchée sur du 100 000 volts ! -, je ne me suis pas tournée spontanément vers le yoga : je jugeais, sans la connaître, cette discipline trop passive et j’avais l’impression que je m’ennuierai vite.

J’ai en effet besoin d’un effort intense pour me sentir bien après une journée sous pression – une Beerunneuse a du mal à « se poser ». Je souhaitais toutefois essayer une activité pour me recentrer.

En faisant une recherche sur Internet, j’ai découvert qu’il existait des formes de yoga plus « physiques », qui semblaient complémentaires avec la pratique du running.

La découverte du Yoga Bikram a été une vraie révélation.

Historique du Yoga Bikram

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Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de cette pratique moderne de yoga que je vais vous présenter : il a été créé par un Indien, Bikram Choudury, qui s’est inspiré des postures du Hatha-Yoga.

Alors qu’il avait été victime d’un accident, les médecins lui avaient annoncé qu’il ne pourrait remarcher.

Bikram Choudury, qui pratiquait le yoga depuis l’âge de 4 ans, a poursuivi ses enchaînements de postures avec détermination : au bout de six mois, il avait retrouvé une santé parfaite.

Fort de cette expérience, il est alors parti aux États-Unis : il a créé ses premières écoles à Hawaï et en Californie, afin de transmettre son savoir.

Yoga Bikram ou « hot yoga »

 

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La seconde appellation est plus explicite, vous allez vite comprendre pourquoi.

Un cours de Yoga Bikram se déroule dans une salle chauffée à 40,6 degrés, avec un taux d’humidité de 40 %, pour reproduire les conditions climatiques exactes dans lesquelles Bikram Choudury travaillait en Inde.

Pendant quatre-vingt-dix minutes, il s’agit d’enchaîner vingt-six postures bien précises et deux exercices de respiration. L’environnement chauffé doit permettre de faciliter les mouvements d’assouplissements.

Vous allez me dire : « C’est un truc de malade ! Coup de chaleur assuré ! »

Il faut bien avouer que le premier cours n’est pas le plus simple, car il faut s’habituer à cet environnement. Comme vous pouvez vous en douter, on transpire beaucoup ! Mais on dispose, en plus de son tapis, de serviettes et d’une bouteille d’eau qui s’avère une alliée indispensable dans cette pratique.

Il faut aussi s’équiper d’une tenue adaptée : je recommande de se vêtir d’une brassière et d’un short – certaines personnes viennent même en maillot de bain. Trop se couvrir, ou avec un coton assez lourd, peut vite devenir inconfortable.

En ce qui me concerne, je porte souvent une brassière et un legging SiRun dont le tissu confortable et technique permet d’évacuer la transpiration.

Des promesses séduisantes

En vous renseignant sur la toile, vous constaterez qu’une telle pratique a ses adeptes et ses détracteurs.

Quels sont les bienfaits prônés ?

Une meilleure oxygénation du sang, un massage du système lymphatique, l’élimination des toxines et donc une réduction des risques de blessures musculaires, le renforcement des muscles, tendons et articulations, l’élimination du stress, l’amélioration de l’équilibre…

Impressions et conseils

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Il est important de bien choisir le studio dans lequel vous souhaitez pratiquer. J’ai fait plusieurs tests en région parisienne et l’hygiène et le professionnalisme ne sont pas toujours au rendez-vous : salles malodorantes (l’humidité génère du moisi), douches vétustes, espace exigu, cours surchargés, peuvent venir à bout de votre détermination.

J’apprécie particulièrement le studio de Yoga Bikram Rive Gauche, rue Campagne Première (XIVe arrondissement de Paris) : dès l’entrée, je me sens plongée dans une sorte de zénitude. Le cadre est sobre et soigné, les structures sont aérées et adaptées – mention spéciale pour les nombreuses douches et les sanitaires très bien entretenus. http://www.bikramrivegauche.com/

Les professeurs, professionnels et dynamiques, n’hésitent pas à prodiguer des conseils pendant les cours et à corriger les mauvaises postures.

Ne pouvant pratiquer régulièrement ce type de yoga, j’ai parfois du mal à exécuter certaines postures et ai eu quelques moments de solitude très vite oubliés : si au début on fait attention aux autres et on a peur de paraître ridicule – tout le monde n’est pas doté de la même souplesse ! -, on oublie très vite l’environnement pour se focaliser sur soi et écouter son corps.

Chacun exécute les mouvements en fonction de son rythme et de ses capacités.

Ai-je ressenti des bienfaits ? Oui, puisque je continue à m’octroyer cette parenthèse.

Cette pratique semble m’apaiser en faisant baisser mon niveau de stress : je ne prévois jamais une soirée dans la foulée, car j’ai souvent l’impression d’être vidée !

J’ai également remarqué que je respirais mieux : étant asthmatique, j’avais peur de l’environnement chaud. Mais les exercices respiratoires proposés, ainsi que l’introspection corporelle, m’aident à mieux gérer mon souffle. Un vrai complément au running !

Cerise sur le gâteau : on ressort de ce cours avec une peau toute douce !

En revanche, il est important de bien se démaquiller avant, si l’on ne veut pas ressembler à une star de Hard rock ! Effet maquillage coulant garanti !

Pour aller plus loin…

Le planning des cours étant réduit pendant l’été, j’ai fortuitement essayé un cours de Fierce Grace : il s’agit d’une forme dérivée du Yoga Bikram, combinant les poses du Hatha Yoga, du Power et du Hashtanga Yoga, avec un fond musical pour libérer son mental.

Pendant 90 minutes, il s’agit d’effectuer 49 poses dans une salle chauffée à 37°.

L’objectif ? Une remise en forme totale et une meilleure santé.

N’ayant essayé qu’un seul cours, je n’ai pas encore assez de recul pour témoigner des bienfaits, mais j’ai trouvé la pratique a priori plus difficile. L’ensemble du corps est sollicité et cette séance m’a semblé plus « physique ». Mais est-ce lié à la découverte de la pratique ?

Affaire à suivre…

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#beerunneuse #trail #yoga #yogabikram #bikramchoudury #serenite #hotyoga #respiration #postures #introspection #carpediem #zen #lifestyle

Le parcours des 25 bosses, l’Eldorado du trailer en région parisienne

Résultat d’images pour circuit 25 bosses

Difficile quand on pratique des trails longs ou des ultras de trouver en région parisienne un dénivelé suffisant pour préparer par exemple une épreuve de montagne !

Certes, on trouve quelques côtes et escaliers en cherchant bien, qui ne nous permettent toutefois pas de nous entraîner dans des conditions optimales. Une frustration assurée pour les Beerunneuses assoiffées de dénivelé !

J’avoue pourtant être plutôt bien lotie, comme j’habite au-dessus des carrières de Conflans-Sainte-Honorine et que plusieurs sentes – dont la fameuses Sente des Laveuses qui est intégrée dans la course des « Berges de Conflans » – permettent d’avoir quelques montées sympathiques. Mais elles sont rarement très longues et ne sont pas techniques.

On peut également trouver son bonheur dans quelques forêt avoisinantes, comme celle de l’Hautil, celle de Marly ou encore celle de Montmorency.

Mais après avoir parlé avec plusieurs personnes de mon club, j’ai constaté qu’un nom revenait souvent : les 25 bosses !

L’Eldorado du trailer existe donc bel et bien en région parisienne !

Mue par ma curiosité et mon envie de me frotter à de nouveaux terrains de jeux, j’ai décidé de rejoindre un groupe afin de découvrir ce fameux circuit.

Retour sur une belle expérience, riche en émotions.

Concilier sa vie de famille et sa passion pour le trail

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Pas question de me lancer sur le circuit seule pour ce baptême des 25 bosses ! Je ne veux en revanche pas donner de grain à moudre à ceux qui pourraient penser que les femmes n’ont aucun sens de l’orientation. Pure intox, du moins en ce qui me concerne !

Le temps annoncé était estival : après une discussion en famille, nous avons décidé d’aller camper du côté de Fontainebleau. Mon fils de 7 ans n’avait pas encore vécu cette expérience et était tout enjoué.

Le choix de l’endroit ne s’est bien évidemment pas fait par hasard – une Beerunneuse a toujours de la suite dans les idées. Une dizaine de jours auparavant, j’avais vu un événement organisé par Ali de Runhappy que je suis depuis un certain temps sur sa page Facebook : ce passionné de sport, gérant du magasin Cazoc Sport à Rueil-Malmaison, crée en effet du lien entre les coureurs.

Il proposait une sortie « Trail et fun » sur le circuit des 25 bosses que je brûlais de découvrir. J’ai donc fait d’une pierre deux coups !

L’équipe du jour comptait six personnes, une parité absolue puisqu’elle était composée de trois hommes et trois femmes. Le hasard fait parfois bien les choses, car notre groupe s’est révélé plutôt homogène.

Un parcours exigeant et technique

Une question vous brûle certainement les lèvres : pourquoi le circuit des 25 bosses ?

N’allez pas chercher trop loin : le parcours compte simplement 25 bosses – tout le monde n’a toutefois pas l’air d’accord sur le chiffre et je vous avoue que ma motivation pour les compter s’est estompée au fur et à mesure que la fatigue gagnait du terrain. Mais je vous livre la carte du dénivelé, qui se passe de commentaires.

Résultat d’images pour carte dénivelé circuit 25 bosses

Destiné exclusivement à la randonnée ou à la course pédestre, ce sentier, créé par la bande à Puck en 1970, propose un dénivelé total d’environ 830 m positif. Il ne faut pas se laisser abuser par sa longueur qui paraît tout à fait abordable – 16 kilomètres pour le grand tour – mais qui compte de nombreuses difficultés.

Ce parcours balisé par un trait rouge, alternant sentiers boisés, passages étroits entre les rochers, chemins sablonneux, montées et descentes escarpées, est en effet particulièrement technique : il faut parfois escalader de gros blocs de grès et oublier le running pour se transformer en une véritable Lara Croft !

Mais la récompense est à couper le souffle : sur certains plateaux, on peut admirer des étendues impressionnantes de sable blanc et l’immense et verdoyante Forêt des Trois Pignons et de Fontainebleau.

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Pour ceux qui s’ennuieraient ou qui seraient victimes d’hallucinations dues à la chaleur, il est même possible d’imaginer des formes aux rochers que l’on trouve tout au long du parcours : celui présenté sur la photo ci-dessous est nommé « la tortue ».

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Mais lors des déplacements, la contemplation n’est pas toujours de mise. Il faut en effet une attention sans faille : les rochers sont souvent glissants, les racines sont nombreuses, et la fatigue s’installant rapidement, on n’est pas à l’abri d’une chute – nous en avons dénombré trois.

Mais quel plaisir de se retrouver au milieu de cette nature verdoyante, de se sentir vivante et envahie par de telles émotions !

De l’importance de l’équipement

Le mercure affichait 30 bons degrés ce dimanche à l’ombre dans la Forêt des Trois Pignons. Pour vivre sereinement une telle aventure, il convient de bien s’équiper. J’ai pu ainsi tester l’efficacité de mes accessoires.

Une bonne paire de chaussures de Trail

Le terrain étant très technique, il paraît inconcevable – voire inconscient, même si certains ont tenté l’aventure, ce qui a occasionné des chutes – de faire le parcours avec une simple paire de running. Entre le sable et les rochers, les glissades sont monnaie courante : une bonne paire de chaussures de Trail s’impose !

Mes fidèles compagnes, les Cascadia 11 de chez Brooks, que j’avais baptisées les « Sepulveda » en raison de leurs semelles, ont parfaitement fait l’affaire : un modèle tout à fait adapté à ce type de terrains, tant pour leur accroche que leur amorti. https://beerunneuse.com/2016/04/02/on-the-trails-again-again/

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Ma carapace Raidlight

Sac à dos gilet Responsiv 8L Lady - Made In France

Je veux bien évidemment parler de mon gilet Responsiv de la marque Raidlight -mille mercis Alain, gérant du magasin Endurance Shop à Saint-Germain-en-Laye, pour tes conseils ! – qui est une pure merveille : une véritable seconde peau !

Malgré la chaleur étouffante et l’effort, il a bien tenu ses promesses : ce n’est pas sans raison qu’il a été primé trois fois en 2015 !

Grâce à son Mesh 3 D hyper aéré et à son système de réglage à boucles micrométriques, je n’ai ressenti aucun inconfort, mon dos étant parfaitement ventilé.

Pas de soucis non plus au niveau hydratation : la poche à eau est pratique et suffisante.

http://www.raidlight.com

Des accessoires à la pointe de la technologie

On ne parle jamais assez des accessoires qui sont pourtant fondamentaux en Trail !

Une armure pour les pieds

S’il y a bien une chose à laquelle je fais particulièrement attention, ce sont mes pieds ! La première raison est évidente : ce sont eux qui nous font avancer et assurent notre stabilité.

Mais on peut aussi être Beerunneuse et coquette : pas question pour moi de passer un été sans mettre de vernis ou dénuder mes pieds ! J’ai une véritable phobie de l’ongle noir ou de celui qui se décolle !

Cet incident étant survenu lorsque j’ai commencé le Trail, j’ai immédiatement pris conscience de l’importance du choix des chaussettes : plus question de peinturlurer la peau d’un ongle manquant !

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J’ai découvert une marque qui m’a vraiment paru intéressante : Rywan.

Créée depuis 1986 par ceux que l’on nomme « les frères chaussettes » (il s’agit d’une entreprise familiale), cette société propose un large choix adapté à différents sports, mais aussi à différentes professions (pompiers, gendarmes…) et loisirs (pêche, chasse…).

Son slogan est d’ailleurs évocateur : « une chaussette pour chaque sport ».

J’ai pu tester à maintes reprises le modèle Bi-Climasocks® Trail que je trouve vraiment parfait sur des longues distances.

Son plus ? Il s’agit d’une double chaussette qui évite les frottements sur le pied, puisque celui-ci s’exerce entre les deux chaussettes : celle qui est intérieure, en Coolmax®, est si fine qu’on a l’impression d’une seconde peau, avec celle qui est extérieure, en polypropylène microfibre Dryarn®, et qui retient la transpiration. Elle est plus résistante afin de protéger nos petons. Vive la technologie !

Sur l’emballage, la marque annonce la couleur :« Stop ampoules ».

Mon verdict ? Pour les avoir utilisées lors de plusieurs sorties, tout en continuant à badigeonner mes pieds de crème Nok, je n’ai pas eu de mauvaises surprises et ai apprécié leur confort.

Elles sont devenues un accessoire indispensable, une véritable armure contre les désagréments survenant lors des courses !

http://www.rywan.com

Une paire de lunettes technique

Sensible à la luminosité et souffrant d’allergies, je ne peux sortir sans une paire de lunettes adaptée pour parcourir mes sentiers préférés.

Le soleil étant au beau fixe dimanche, les sentiers de sable blanc généraient parfois une réverbération gênante.

Par chance, j’étais équipée de ma paire de lunettes technique TIFOSI PRO ICS, mon accessoire fétiche et incontournable de cet été. Il s’agit d’une marque américaine à laquelle je consacrerai très prochainement un article. http://www.tifosioptics.com

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En route pour l’aventure !

Bien équipées et en ayant un peu préparé ce périple, vous ne pourrez, amies Beerunneuses, qu’apprécier les magnifiques panoramas de cette belle forêt où la nature semble avoir conservé ses droits.

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Je vous y souhaite une sortie Trail tout aussi agréable que la mienne !

Si vous souhaitez partager votre expérience, apporter des précisions ou réagir à cet article, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur le blog ou la page Facebook Beerunneuse. Vous pouvez aussi me contacter sur http://www.beerunneuse.com si vous avez des questions.

Bodytalk, des vêtements de sport dédiés au plaisir

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Sport rime bien souvent avec efforts, sueur et parfois souffrance. Dans quel but ? Se dépasser, établir des records, être le meilleur…

Exit la notion de plaisir qui est pourtant à la base de l’exercice physique !

Se faire du bien est pourtant l’objectif que chacun devrait avoir en tête avant de chausser ses baskets. Jouir du moment présent, être vivant, se recentrer.

C’est dans cette optique que la marque Bodytalk a été créée : notre société est suffisamment régie par des codes générateurs de stress pour que cela empiète sur nos loisirs. Le sport représente un de nos moments de liberté qu’il est important de préserver.

Retour sur la soirée de présentation d’une marque qui aspire au cocooning et à la convivialité.

Une philosophie : « Train for pleasure »

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Ce mardi 5 juillet 2016 avait lieu une soirée de présentation de la collection été Bodytalk aux Galeries Lafayettes du Boulevard Haussman.

L’occasion de découvrir une marque qui bouscule l’idée que bien des gens peuvent se faire du sport et de l’exercice physique : le leitmotiv est en effet de se faire plaisir, d’éprouver de la joie, de se sentir vivant, de reprendre confiance en soi et de partager des moments avec d’autres.

Historique de la marque

Créée en 1996, Bodytalk s’est développée dans un premier temps en Grèce, au travers de points de vente partenaires. Ce n’est qu’en  2005 que la marque comptera neuf magasins exclusifs, toujours sur le territoire grec.

Son expansion commencera en 2007 avec l’Afrique et le Moyen-Orient et forte de son succès, la marque s’implantera peu à peu en France.

Depuis 2015, Bodytalk compte plus de 400 points de vente dans le monde et une trentaine de magasins !

Une collection cocooning

La collection été proposée par la marque est très variée : on trouve des articles adaptés à tous les sports (yoga, running, danse, fitness, natation…), ainsi que de nombreux accessoires (lunettes, draps de bain…).

Difficile pour une Beerunneuse de faire un choix parmi une telle variété de coloris et de coupes !

Shorts blancs et noirs avec le logo de la marque, brassières vert tendre, rose pastel, côtoient des corsaires bleu électrique, rouge coquelicot et des leggings aux imprimés colorés.

Deux styles ont particulièrement retenu mon attention – après plusieurs essayages, il a bien fallu délibérer ! – :

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un petit tee-shirt rose tendre, conçu dans un coton très léger, avec le logo de la marque, ainsi qu’un bas de survêtement à la coupe très ajustée, avec l’inscription « Run hard, walk easy » qui a immédiatement fait mouche dans mon esprit de Beerunneuse.

Comment ne pas s’imaginer en mode cocooning, un dimanche après-midi, avec une telle tenue ! Les matières sont légères et agréables à porter.

Une mention spéciale pour les petites brassières et tee-shirts de la marque dont les coupes mettent en valeur nos épaules !

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En enfilant la seconde tenue, je me suis immédiatement imaginée le long d’une plage avec mes rollers : la marque propose des shorts de différentes longueurs conçus dans des matières plus ou moins épaisses. Il n’y a que l’embarras du choix !

Pour le tee-shirt, j’ai choisi une coupe simple et ajustée, avec la même devise que celle du pantalon mentionné précédemment.

Toute la gamme évoque un véritable art de vivre : zénitude et bien-être semblent se dégager de chaque tenue.

Le petit plus ? Les prix sont très abordables : compter 25 euros en moyenne pour les hauts, et 39 euros pour les bas. Il est donc possible de se faire doublement plaisir sans se ruiner !

http://www.bodytalk.com

Une ambassadrice de charme

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Pour représenter dignement Bodytalk, la marque avait fait appel à une magnifique ambassadrice : l’athlète médaillée Olympique Véronique Mang.

Un véritable rayon de soleil parmi cette collection colorée !

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Cette athlète charismatique au palmarès impressionnant (plusieurs fois Championne de France du 100 mètres, notamment en 2006, 2010 et 2015, Championne de France Junior du 100 et du 200 mètres en 2013) a prodigué des conseils durant la soirée – sachez qu’elle s’entraîne environ 18 heures par semaine ! -, que ce soit d’un point de vue sportif ou alimentaire.

Une belle rencontre avec une personne caractérisée par sa simplicité, son humilité et surtout son dynamisme !

Comme elle porte mieux que personne les vêtements de la gamme, vous comprendrez aisément que pour poser sur la photo, j’ai préféré me rhabiller !

Comment dire ? Nous n’avons pas les mêmes atouts musculaires. Mais promis, Véronique, je travaille dès que possible mes fessiers !

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Si vous souhaitez poser des questions ou avoir de plus amples informations, ou si vous connaissez déjà la marque et souhaitez témoigner, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur le blog ou sur la page Facebook Beerunneuse.

D’autres photos sont disponibles sur Instagram Beerunneuse.

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