Testing Mizuno avec la boutique KM 42

Une soirée orageuse, un cadre magnifique, un groupe de coureurs motivés, une amie au rendez-vous, une équipe spécialisée dans le running, un équipement de pointe, tous les éléments étaient réunis pour faire de ce testing un moment convivial.

Petit résumé – avec un peu de retard – de cette soirée où la bonne humeur régnait, malgré quelques réflexions déplacées de promeneurs qui, à mon avis, jalousaient notre forme physique et nos belles baskets !

Au fait, pour ceux qui me chercheraient sur la photo, je suis la grande brune qui arbore fièrement la tenue colorée SiRun (voir l’article https://beerunneuse.com/2016/04/06/mettez-du-fun-dans-vos-runs/) que son fils lui a offerte pour la fête des mères.

KM 42, un nom évocateur

KM 42, le nom est sans équivoque ! Et pour ceux qui douteraient encore, « The running store » vient lever toute ambiguïté : en poussant la porte de la boutique située dans le VIIIe arrondissement, vous pénétrez dans un véritable antre d’Ali Baba du runner !

Produits de nutrition, vêtements de marques diverses (Mizuno, SiRun, etc.), accessoires, chaussures de trail, de course sur route et pointes, tout est harmonieusement présenté afin de vous offrir un large choix pour trouver l’article correspondant à vos attentes.

Un autre point qui pourra peut-être vous convaincre de faire un détour dans cet arrondissement : les gérants sont accueillants, disponibles et sympathiques.

Une chaussure de running performante, la Mizuno Wave Rider 19

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Lors de cette session, la boutique proposait de tester un modèle de chaussures de la marque Mizuno : la Wave Rider 19. http://www.mizunoshop.fr

Je mentirais si je disais que je chaussais pour la première fois cette paire de running : les différentes photos de mes articles en seraient d’ailleurs la preuve !

Je possède en effet depuis quelques semaines ce modèle qui m’avait été conseillé par Alain (gérant de Endurance Shop à Saint-Germain-en-Laye) et par mon podologue à la suite de la luxation de mon orteil. Mais une amie voulait le découvrir et je me suis fait un plaisir de l’accompagner.

L’avantage, c’est que je vais pouvoir vous parler du modèle avec un peu de recul !

Ces chaussures sont proposées en plusieurs coloris : bleu / rose, rose / violet…

J’ai eu un peu peur en les essayant la première fois, car j’ai eu une impression de rigidité, notamment sur l’arrière de la chaussure, qui s’est vite estompée lors du premier entraînement. Elles ont un très bon chaussant : le pied est parfaitement maintenu.

J’avais testé plusieurs paires de marques différentes avant de me décider, et ce qui m’a séduite avec les Wave Rider 19, c’est la combinaison de l’amorti et du dynamisme. Je ne voulais pas une paire trop « confortable », un genre de  charentaises version running si vous préférez. Non, je sais bien qu’on entend souvent les coureurs dire : « Je me sens comme dans des chaussons dans ces chaussures ! », et j’ai souvent eu cette impression avec certaines marques dont l’amorti était trop prononcé. Mais il manquait souvent le dynamisme et c’est justement le compromis que propose la Wave Rider 19.

Bénéficiant d’une technologie de pointe, ces chaussures ont vraiment tout pour plaire : stabilité, bonne accroche, AIRmesh et système de ventilation permettant au pied de mieux respirer, plaque Wave, etc.

Je les ai personnellement adoptées pour mes sorties longues sur route et chemins.

Comme je le répète souvent, affaire à suivre !

Un accessoire pour chouchouter les muscles

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Le testing de ce jeudi soir était également l’occasion de tester The Stick®, un bâton révolutionnaire qui permet d’étirer et de détendre les muscles en traitant les points de douleurs.

Une démonstration de ce petit bâton a été faite avant la session et au retour par son ambassadeur en France. https://www.thestick.com/

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Les bénéfices de ces bâtons (il y a plusieurs modèles en fonction de leur flexibilité) sont multiples : prévenir les blessures musculaires, améliorer la force physique, apporter de la souplesse, préparer les muscles à l’effort, réduire les effets générés par l’acide lactique et donc permettre une meilleure récupération.

Ce bâton magique peut-il véritablement tenir toutes ces promesses ? Difficile à dire après une seule utilisation, de surcroît fort brève. Mails il faut savoir qu’il est déjà utilisé par nombre d’athlètes qui l’ont adopté.

Personnellement, j’ai particulièrement apprécié ce moment de détente et ai ressenti un certain bien-être en l’utilisant, notamment au niveau du dos et des mollets. Je pense d’ailleurs bientôt revenir au store KM 42 pour acheter ce petit accessoire qui devrait bientôt faire partie de ma panoplie bien-être de Beerunneuse

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez réagir à cette article, partager votre expériences, n’hésitez pas à le faire sur ce blog, sur la page Facebook Beerunneuse ou à mon adresse beerunneusetrail@gmail.com

#beerunneuse #trail #mizuno #thestick

Gore et Reef, deux marques pour combler les papas sportifs

À une semaine de la fête des pères, vos enfants n’ont toujours pas d’idées pour faire un cadeau à leur papa ?

Pas de panique ! Que vous soyez Beerunners – même si le blog à l’origine était destinée aux femmes, vous êtes nombreux à le suivre, sans doute notre passion commune pour le trail ! – ou Beerunneuses, je vous propose aujourd’hui de vous faire découvrir les nouveautés de deux marques, Gore et Reef, qui pourraient bien vous donner des idées !

Reef, une invitation au voyage

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Vous êtes en panne d’inspiration ?

La collection Reef ne pourra que plaire aux papas qui aiment les looks décontractés, la simplicité, le confort et un style épuré.

Tel est le mot d’ordre que se sont donnés la marque Reef – leader mondial dans l’univers du surf exotique depuis 1984 – et le designer japonais Masafumi Watanabe. Reprenant l’esprit de la marque caractérisé par le fameux slogan « Just passing through », leur collaboration a abouti à une deuxième collection placée sous le signe du voyage, comme en témoignent certains détails : poches cargo, tissu ripstop réputé pour sa résistance…

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Conçue avec des matériaux haut de gamme et des coloris sobres, la collection automne comporte douze pièces (vestes, shorts, chaussures, etc.) qui peuvent être portées autant lors d’un périple pour se rendre sur un spot de surf que lors d’une soirée un peu fraîche en ville.

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Un cadeau idéal qui pourrait donner des idées aux papas qui ont l’âme d’un voyageur ou l’esprit aventurier ! http://www.reef.com/

Gore, une nouvelle collection pour braver les éléments

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Peut-être votre conjoint pratique-t-il le trail ou l’ultra-trail et sera-t-il comblé par un vêtement technique de grande qualité ?

Faut-il encore présenter la marque Gore Running Wear® ?

Personnellement, je l’ai découverte après une course où j’avais fait un podium : la récompense était un bon d’achat qui m’a permis de m’acheter une tenue complète (short et débardeur). J’ai particulièrement apprécié ces vêtements bénéficiant d’une haute technicité et apportant un extrême confort sur mes trails longs, car l’équipement est un point essentiel sur une longue distance.

Si votre conjoint est un adepte de trail, voire d’ultras, il sera certainement séduit par la nouvelle collection FUSION de la marque : elle propose des vêtements fonctionnels  conçus dans des tissus légers, permettant de courir confortablement même si les conditions météorologiques sont extrêmes. Adieu les problèmes de refroidissement liés à la pluie ou au vent !

Quel meilleur argument pour la marque que de voir le coureur norvégien d’ultra-trail, Sondre Amdhal, porter tout l’équipement de la collection FUSION lors de la Transgrancanaria où il a couru 127 kilomètres dans des conditions météorologiques épouvantables !

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Lors de cette compétition, il portait la veste FUSION WS SO Z (photos ci-dessus) conçue dans une matière très respirante et dotée de WINDSTOPPER® Soft Shell : le Norvégien a ainsi pu poursuivre sa course sans craindre les effets du vent.

Le plus de cette veste ? Les manches amovibles qu’il est possible de retirer dès que la température augmente. Mais vous allez voir, GORE a vraiment pensé à tout : il est facile de glisser ensuite les manchons dans deux poches dorsales ! Un aspect pratique très appréciable pour un Beerunner engagé sur un ultra !

Pour compléter la tenue, vous pouvez offrir à votre conjoint le Short FUSION 2in1 de GORE RUNNING WEAR® : ne vous fiez pas à son apparence décontractée ! Aussi confortable qu’un collant de course, il bénéficie d’un tissu respirant ultra léger associé à des empiècements filets pour gérer de façon optimale la chaleur et l’humidité. Plusieurs poches indépendantes pourront lui permettre de ranger ses gels ou autres accessoires.

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Vous l’avez bien compris, vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver le cadeau idéal pour votre conjoint dans cette collection, entre la visière souple FUSION Visor qui protège efficacement du  soleil ou encore le maillot ultra-léger FUSION Zip Shirt aux coutures soudées par ultrasons pour empêcher les éventuelles irritations liées à un sac à dos.  Éléments néon et logos réfléchissants confèrent aux vêtements de la collection une visibilité optimale.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gorerunningwear.fr

J’espère que cet article vous aura donné quelques idées pour gâter votre conjoint. Si jamais vous êtes un papa Beerunner, n’hésitez pas à glisser le lien de cet article dans la boîte mail de votre femme, afin de lui donner quelques pistes pour vous faire plaisir.

Un peu en avance, je vous souhaite une bonne fête des pères !

#beerunneuse #trail  #running #vêtements #gore #reef

Les smoothie bowls, des petits-déjeuners complets

Lors du lancement de mon blog, je vous avais proposé, amies Beerunneuses, de participer à un challenge healthy sur plusieurs semaines : le challenge green smoothies. https://beerunneuse.com/2016/03/29/prete-pour-la-green-attitude/  https://beerunneuse.com/2016/03/31/demain-on-se-met-au-vert/

Ce fut un réel succès et ce défi venu tout droit des États-Unis nous avait tous et toutes conquises.

Lors de nos multiples échanges, vous m’avez fait part de votre envie de poursuivre ce rituel quotidien, en y apportant quelques nouveautés.

C’est chose faite aujourd’hui ! Toutes à vos blenders : le challenge smoothie bowls va commencer !

Historique du phénomène

Arrivé tout droit de la Californie, le smoothie bowl est un cousin du green smoothie.

Inutile de vous faire un cours d’anglais pour comprendre ce dont il est question : il s’agit d’un smoothie servi dans un bol, car sa consistance est plus épaisse et il se mange à la cuillère. Les fruits frais et les légumes forment la base à laquelle on ajoute des éléments.

La semaine dernière, j’avais testé cette formule de petit-déjeuner séduisante (test posté sur la page Facebook Beerunneuse) : plus besoin de compléter de morceaux de pain ou autres, tout est contenu dans le bol !

Son plus ? Ce petit-déjeuner est complet d’un point de vue nutritif et healthy : il permet en effet de consommer de façon plaisante les cinq fruits et légumes préconisés quotidiennement.

Comment bien préparer son smoothie bowl ?

Il convient de respecter certaines étapes pour réussir un délicieux smoothie bowl :

1. Choisir de jolis fruits

Prenez un ou deux fruits que vous coupez en morceaux avant de les mettre dans vos blenders. Personnellement, pour poursuivre ma démarche de challenge green smoothie, je continue à y mettre de la verdure : pousses d’épinards, mâche, romaine, chou kale, etc.

N’oubliez pas qu’il est possible d’utiliser des fruits congelés pour rafraîchir le mélange (ce qui est plutôt agréable en cette saison) ou l’épaissir.

2. Ajoutez du liquide

Cette étape est importante, tout simplement pour ne pas bloquer le blender !

Utilisez plutôt un lait végétal (soja, amande, coco…) pour son apport en protéines saines. Pourquoi pas également une infusion ?

3. Choisir un épaississant

Ce produit va permettre de donner de la consistance à votre smoothie, car ne l’oublions pas, il se mange à la cuillère !

Vous avez une multitude de possibilités : mettre de la banane, du fromage blanc, des flocons de céréales, des graines de chia (mixées avec les fruits, elles épaississent le mélange)…

4. Booster son smoothie avec des super-aliments

Il s’agit d’aliments très riches en nutriments (minéraux, vitamines, acides gras…) qu’il faut consommer crus, à petites doses.

Vous pourrez opter pour des baies de goji réputées pour leurs vertus antioxydantes, pour des fèves de cacao, de la spiruline, de l’açaï ou encore des graines de chia.

Amies Beerunneuses, comme nous manquons souvent de fer (je sens que ma remarque va faire mouche auprès d’un grand nombre d’entre vous), c’est le moment d’en faire une cure en ajoutant la spiruline, des mulberries (mûres blanches), etc.

5. Envie de bonus ?

Vous venez de mixer votre smoothie et vous avez envie de vous faire plaisir en ajoutant un petit élément bonus pour donner du goût : épices, herbes, produit sucrant, etc.

N’hésitez pas, c’est le bon moment !

6. Le topping

Le plaisir commence souvent avec les yeux, alors ne négligez pas cette étape !

Le topping désigne la garniture de votre smoothie bowl, ce qui le différencie en fait d’un smoothie normal. Vous allez ainsi pouvoir ajouter une touche visuelle et de nouvelles textures. C’est également le moment d’introduire les éléments qui font défaut à votre smoothie bowl pour être complet (protéines, acides gras…).

Pensez à utiliser des noix, des graines, mais aussi des baies fraîches, des super-aliments que vous disposerez harmonieusement au gré de votre créativité.

Une présentation soignée donnera plus envie de prendre son petit-déjeuner et de reproduire ce rituel.

Pour mettre en valeur votre présentation, plusieurs astuces sont possibles : faites attention au choix de votre vaisselle (bols colorés, aux formes diverses), à la présentation de votre table, aux couverts.

Prêt(e)s à commencer le challenge ?

Comme il est toujours plus facile de se motiver quand on est plusieurs à partager la même expérience, je vous propose de commencer ensemble un challenge smoothie bowl à partir de mercredi.

M’étant véritablement documentée pour écrire cet article (j’ai rempli une nouvelle étagère avec quelques ouvrages, et ceux qui me connaissent n’en douteront pas !), je vous propose de nous donner rendez-vous en début de semaine : j’établirai une liste de courses à partir de recettes que je vous proposerai, afin de faciliter vos achats.

N’hésitons pas à mettre un peu de couleurs dans nos vies !

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En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me poser des questions via ce blog, ma page Facebook ou sur beerunneusetrail@gmail.com

Peut-être avez-vous déjà commencé un challenge de ce type de votre côté et avez-vous des recettes à nous proposer…

Kilian Jornet, l’ultraterrestre au Grand Rex

Certaines donneraient tout pour un parfum, un bijou ou un vêtement à la mode.

À quelques jours de mon anniversaire, j’ai reçu une enveloppe mystère contenant devinez quoi ? Un billet pour aller dans la prestigieuse salle du Grand Rex assister à « Rencontre au sommet », une soirée réunissant deux sportifs de renom : Kilian Jornet que j’adule depuis plusieurs années et Alex Honnold, un grimpeur professionnel réputé pour ses ascensions en solo intégral. Un cadeau fort appréciable pour une Beerunneuse qui pratique le trail, de surcroît fan d’ultras !

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Cerise sur le gâteau : la programmation d’une séance de dédicaces et la diffusion du troisième volet de Summits of my life.

Retour sur une soirée riche en émotion, placée sous le signe de l’humour…

Présentation de deux géants des montagnes

Impossible de ne pas connaître Kilian Jornet quand on s’intéresse aux ultra-trails !

Né le 27 octobre 1987 à Sabadell (Espagne), ce sportif professionnel a déjà plusieurs titres prestigieux à son palmarès : champion du monde de skyrunning à trois reprises,  vainqueur de l’UTMB, de la Western States 100 ou encore du Grand Raid, détenteur de plusieurs records d’ascension, notamment contre le Mont Blanc, etc.

Il ne faut pas hésiter à le dire, il impose le respect !

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Alex Honnold est quant à lui né le 17 août 1985 à Sacramento (États-Unis). La première partie de la soirée, qui lui était consacrée, revenait sur son parcours exceptionnel de grimpeur par l’intermédiaire d’un film : il est notamment connu pour avoir fait l’ascension en solo intégral – pour les Beerunneuses qui pensent qu’il s’agit de célibat, désolée, son cœur est déjà pris ! Le solo intégral désigne un style d’escalade libre et solitaire, sans système d’assurage – de The Rostrum et Astroman, des voies situées dans le parc national de Yosemite (Californie).

Pour tout vous avouer, je n’avais jamais entendu parler de ce sportif, mais j’ai immédiatement eu un véritable coup de cœur pour lui : j’ai particulièrement apprécié sa façon de vivre (il habite un simple van avec sa copine), sa façon d’être, son humour complètement décalé, son humilité et sa générosité (une bonne partie des sommes qu’il touche est reversée à des associations).

La rencontre des Titans

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Après la première partie de soirée et un court entracte, nos deux « ovnis » se sont retrouvés afin de répondre aux questions posées par deux jeunes animateurs et les internautes, concernant leur perception du chronomètres, leurs futurs challenges, leur façon de s’alimenter, etc.

Cet échange riche et captivant nous a permis de découvrir deux personnalités quelque peu atypiques, dotées d’un humour décalé, de beaucoup d’humilité et surtout d’humanité.

Petit scoop ! Au lendemain de la performance de François D’Haene sur le GR20, Kilian Jornet a répondu que sa priorité ne serait pas de venir battre ce nouveau record. Il faudra donc attendre encore un peu avant que « l’ultraterrestre » ne revienne sur le sol corse !

Summits of my life 3 : « Langtang »

Pas besoin d’avoir fait de longues études en anglais pour traduire le titre – je le donne toutefois à tout hasard -: « Les sommets de ma vie ».

Ce projet un peu fou de Kilian Jornet consiste à gravir en courant des sommets de plus en plus élevés pour atteindre, en 2015, le Toit du monde, autrement dit l’Everest. http://blog.summitsofmylife.com/fr/

« Il est complètement perché », diront certains, « Quel sportif admirable ! » diront d’autres. Mais qu’on l’apprécie ou non, il faut bien admettre que ses exploits sont spectaculaires : en 2012, il effectue la traversée du mont Blanc et de ses arêtes, en 2013 l’Elbrouz, le Cervin et le mont Blanc, en 2014 l’Aconcagua (Argentine) et le Denali (Amérique du Nord).

En avril 2015, alors qu’il se prépare pour une expédition à l’Everest avec son équipe composée de l‘alpiniste Jordi Tosas et du cameraman Seb Montaz, un terrible séisme a lieu deux jours avant son départ pour le Népal.

L’équipe décide de mettre entre parenthèses le défi sportif, mais de se rendre toutefois sur les lieux touchés de plein fouet par le tremblement de terre : la vallée du Langtang, où Jordi Tosas rend fréquemment visite à de très bons amis.

Inutile donc de s’attendre à voir un film retraçant le périple d’un ultra-trailer gravissant des sommets ! On découvre plutôt une facette discrète de Kilian Jornet, venant en aide à des populations avec son équipe, un homme sensible et optimiste.

Si certaines images sont parfois éprouvantes, il ne s’agit toutefois pas d’un film larmoyant, mais plutôt porteur d’espoir : le peuple népalais y apparaît fort et généreux, malgré l’épreuve. Kilian Jornet et son équipe se sont fixé un objectif solidaire : apporter leur aide à la reconstruction de 116 maisons de la vallée du Langtang. Respect !

Une Beerunneuse comblée !

Pas besoin, je pense, de commenter la photo : certaines images parlent d’elles-mêmes !

Je sens que je vais faire quelques jalouses !

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Si vous voulez réagir à cet article ou poser des questions, n’hésitez pas à me contacter via ce blog ou sur beerunneusetrail@gmail.com

#beerunneuse #kilianjornet #montagnesenscene #summitsofmylife #alexhonnold

Gérer la préparation d’un ultra quand on est Beerunneuse

5 h 30. Le réveil vient de sonner. Vous devez penser : « Un horaire normal en région parisienne pour se lever et aller au travail. »

Point du tout ! Nous sommes samedi, une journée dont certains profitent pour lézarder. Pour ma part, il s’agit de retrouver Marie et Nicolas pour aller courir aux étangs du Corra à Conflans, avant de retrouver nos familles et de partager de doux moments.

C’est également pour moi une façon de ne pas suivre seule mon plan pour l’Ultra Marin qui aura lieu le samedi 25 juin dans le Morbihan.

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Courir un ultra n’est jamais facile, mais toute la logistique en amont (organisation, suivi du plan, nombre d’entraînements, garde des enfants…) relève parfois d’un véritable parcours du combattant, surtout quand on est une Beerunneuse qui ne veut rien lâcher !

Alors comment concilier la préparation d’un ultra (ou d’un trail long) quand on est une maman Beerunneuse avec des contraintes familiales et professionnelles ?

Voici un article qui prouve qu’avec quelques astuces on peut y arriver. Je vous livre, avec ma modeste expérience, quelques conseils sérieux… et d’autres moins !

1. Se fixer un objectif raisonnable

Avant toute chose, il faut être réaliste : entre les enfants à gérer, les contraintes professionnelles, la fatigue engendrée, etc. il convient de se fixer un objectif réalisable.

Nous n’avons rien à prouver à personne : s’engager sur un 100 kilomètres alors qu’on sait qu’on n’arrivera pas à dégager le temps nécessaire pour s’entraîner et qu’on n’a jamais dépassé la distance du semi-marathon relève de l’inconscience.

Il importe également de tenir compte de sa forme du moment, de son expérience et de ses éventuels problèmes.

2. Ne pas paniquer !

Quand on reçoit son plan pour préparer une course longue, il est important de rester zen. S’engager sur un ultra ou un trail long ne demande pas la même préparation qu’un 10 kilomètres, cela semble évident.

Je vous livre, à titre d’exemple, le plan que l’organisation de l’Ultra Marin nous a communiqué cette année :

PLAN TRAIL 56KM 2016
SEMAINE 1 du 25 avril au 1 mai
30′ Footing échauff.+3X6X35″/25″  sur plat. R: 2′. RC:10′ FARTLEK 1H15′ OU REPOS. Abdos et dorsaux ou 1H VTT.  SPECIFIQUE TRAIL: 30′ footing+2X(5′ rapide+10′ AS allure spécifique sur terrain souple+ 5′ allure rapide) R: 2′  RC:10′ allure lente MATIN:  COURSE 2H allure lente.  APM: 1H Marche rapide ou vélo.
SEMAINE 2 du 2 au 8 mai
30′ Footing échauff.+2X10Xcôtes 100M FC max. Récup descente R:3′ RC:10′ Footing 1H allure lente ou 1H velo FARTLECK 2H fin de journée si possible. Course à la sensation. Allure libre. Test frontale. RANDO COURSE 3H (alterner course allure lente et marche rapide en côtes ou pour ravito)
SEMAINE 3 du 9 au 15 mai
30′ Footing échauff.+2X8X1′ FC maxi sur terrain avec difficultés r:30″ allure lente. R: 2′. RC:10′  SPECIFIQUE TRAIL: 30′ footing+2X(5′ allure rapide+ 20′ AS allure spécifique sur terrain souple+ 5′ allure rapide) R: 2′  RC:10′ allure lente Footing 1H allure lente ou 1H velo RANDO COURSE 3H ou Trail test faible dénivelé 20Km à 30Km.
SEMAINE 4 du 16 au 22 mai
REPOS OU VELO 1H FARTLEK 1H15′ OU REPOS Footing 1H allure lente + 10X100M rapide sur terrain souple                          ou 1H vélo SORTIE LONGUE 1H30′ allure lente.
SEMAINE 5 du 23 au 29 mai 
30′ Footing échauff.+2X10Xcôtes+descentes 80M. Récup plat 50M R:3′ RC:10′ Footing 1H allure lente. Finir 5′ rapide. Abdos et dorsaux  SPECIFIQUE TRAIL: 30′ footing+30′ allure soutenue sur terrain souple+ 10′ rapide RC:10′  RANDO COURSE 30Km environ conditions course (terrain, dénivelé). Ravito, test bâtons, frontale…
SEMAINE 6 du 30 mai au 5 juin
Footing 1H allure lente + 10X100M rapide sur terrain souple                          ou 1H velo FARTLEK 1H15′ Abdos et dorsaux ou repos si fatigue. RANDO COURSE 2H sur terrain souple sans difficulté. Matin:RANDO COURSE 3H ou 3H VTT. APM: 1H course allure lente ou marche rapide.
SEMAINE 7 du 6 au 12 juin
30′ Footing échauff.+15X30″/30″ FC max sur plat.  RC:10′ FARTLEK 1H15′ Abdos et dorsaux  SPECIFIQUE TRAIL: 30′ footing+2X(10′ allure spécifique sur terrain souple+ 5′ rapide)R:2′ RC:10′ MATIN:  COURSE 2H allure lente.  APM: 1H Marche rapide ou vélo.
SEMAINE 8 du 13 au 19 juin
REPOS OU VELO 1H FARTLEK 1H OU REPOS Footing 1H allure lente + 10X100M rapide sur terrain souple                          ou 1H velo SORTIE LONGUE 1H30′ allure lente.
SEMAINE 9 du 20 au 26 juin
Footing 1H allure lente + 10X100M rapide sur terrain souple Footing 30′ allure lente + 4 ou 5 accélérations. Ou REPOS TRAIL 56KM REPOS 10 jours minimum
Prévoir un jour de repos obligatoire entre deux séances de qualité sauf pour le bloc de fin de semaine. SORTIE NECESSAIRE
 Sorties longues allure lente (possibilité de parler, ne pas dépasser 80% de sa FC max). SEMAINE RELACHEMENT
R: récupération entre les séries. RC: retour au calme, footing allure lente. Etirements sur muscle « tiède ».
AS: Allure spécifique pour le trail, capable d’être maintenue longtemps sur chemin plat sans difficulté.

Pour être honnête, j’ai d’abord été hyper excitée par la perspective de cette préparation, puis en parcourant les dates, mon instinct de mère-ménagère a repris le dessus : « Oh non ! Mince ! C’est le week-end où on reçoit untel. Des sorties de trois heures, comment vais-je faire ? » ou encore « Ah non ! Il va falloir décaler l’invitation des X, j’ai deux sorties longues à faire ! »

Alors surtout, ne pas céder à la panique : il y a une solution à tout ! J’espère du moins vous en apporter quelques-unes.

3. Impliquer la famille

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Bien sûr, cette préparation va bouleverser quelque temps toute l’organisation de votre petite famille : pour éviter les tensions, il importe de discuter avec son conjoint de toutes les conséquences générées par une telle préparation.

Les sorties longues du dimanche ne vous permettront peut-être pas toujours d’assurer derrière les fourneaux pour recevoir belle-maman ! Vous ne serez pas toujours présente pour faire les devoirs avec les enfants le week-end !

Mais il est possible d’impliquer tout le monde dans votre préparation : pourquoi ne pas faire ensemble une partie de la sortie ? Votre conjoint et vos enfants peuvent vous suivre ou vous devancer à vélo, tandis que vous courez ? Une façon agréable de partager un moment sportif en famille.

J’ai pour ma part opté pour cette solution et mon fils n’est jamais le dernier à sortir son vélo !

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4. Trouver des créneaux « creux »

Vos proches ont tendance à préférer faire la grasse matinée au lieu de vous suivre dans vos délires sportifs ?

Qu’à cela ne tienne ! Profitez de ces moments « creux » pour vous lever un peu plus tôt (ou très tôt) et faire vos sorties longues. Vous pourrez ainsi déjeuner ensemble à votre retour et pourquoi pas, ramener les croissants ! Vous verrez que vos proches s’habitueront très rapidement à ces petites attentions et vous inciteront même à aller courir parfois !

Vos enfants ont leurs cours de piano, de judo ou de théâtre le mercredi après-midi ? Au lieu de les attendre mollement sur un banc, pourquoi ne pas en profiter pour aller faire une partie de votre plan, sans que cela ne gêne ensuite votre organisation ?

5. L’entraînement biquotidien

Difficile d’enchaîner sur un même week-end deux sorties longues de deux et trois heures pour boucler son plan hebdomadaire !

Ayant été invitée chez des amis en week-end avec cette configuration, j’ai dû réfléchir à des solutions pour ne pas paraître complètement asociale en leur disant : « Désolée, mais je prépare un trail long et j’ai deux sorties longues à faire ce week-end ! Je sais, ça tombe mal, ça fait trois ans que je ne vous ai pas vus ! »

Une discussion avec mon podologue m’a permis d’entrevoir une solution : l’entraînement biquotidien !

Ok, à première vue, ça ne fait pas rêver ! Mais ça permet au moins de se déculpabiliser. Je me suis renseignée sur le sujet. L’argument de pouvoir augmenter son total de kilomètres courus chaque semaine, en découpant les séances longues et épuisantes pour l’organisme, a immédiatement fait mouche !

Pour une séance de trois heures, plus besoin de se lever à 5 ou 6 heures pour arriver avant le réveil des enfants ! On peut ainsi gagner une heure de sommeil (ce qui n’est pas négligeable dans ce type de plan). Quant à la séance en fin de journée, elle peut intervenir lors d’un moment « creux » (pendant la douche des enfants par exemple) sans que vos hôtes ne s’en offusquent.

Avouons-le, il n’est pas toujours évident de rechausser les baskets en fin de journée. L’idéal est de pouvoir faire une micro-sieste dans la journée pour récupérer un peu.

6. Avoir un groupe d’amis runners motivés

Soit vous avez la chance de partager votre passion pour le long avec des amis ou des membres de votre club, soit vous passez pour une extraterrestre et vous devez vous résigner à faire vos entraînements longs seule, ce qui n’est parfois pas très motivant.

Connaissant quelques coureurs d’ultra, j’ai pu partager certaines séances avec eux. Mais quand ils n’étaient pas disponibles, j’ai trouvé d’autres solutions : vous pouvez par exemple demander à des amis de vous accompagner sur une séance d’une heure, et poursuivre avec des personnes différentes, etc.

En conclusion ?

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Tout est question d’organisation  et de volonté.

Combien de fois ai-je entendu : « Mais tu es complètement folle ! Comment vas-tu faire avec ton fils ? Où trouves-tu le temps de t’entraîner ? »

Je peux répondre aujourd’hui que quand on est déterminée, on est capable de tout mettre en œuvre pour parvenir à ses fins !

Et vous, quelles sont vos astuces pour réussir à concilier votre vie privée et vos loisirs ?

Une recette réussie pour la soirée testing Saucony chez Endurance Shop Paris

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Les beaux jours arrivent et l’envie de gambader dans la nature devient de plus en plus pressante.

Toujours en quête de ma future paire de running pour mes sorties longues du week-end, j’ai profité du temps estival de ce jeudi 26 mai pour me rendre au testing Saucony de la boutique Endurance Shop à Paris.

Bon, je l’avoue – et je sais que plusieurs Beerunneuses pourront me comprendre – j’avais aussi envie d’étrenner mon joli haut SiRun acheté lors du Salon du running à Paris : un petit plaisir personnel que je n’avais pas encore pu m’octroyer avec le temps instable de ces dernières semaines. http://www.sirun.fr

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Laissez-moi à présent vous livrer la recette inratable du magasin Endurance Shop de Paris (XIVe) pour réussir une soirée testing !

Des habitués au rendez-vous

Prenez une vingtaine de clients habitués à ce type de sessions, avec une dose de bonne humeur. Mélangez-les à des coureurs solitaires en quête d’aventures en groupe…

Nous étions en effet une quarantaine de coureurs à participer à cet événement : la boutique organise régulièrement des testings afin de faire connaître ses nouveautés et ses marques, comme en témoignent les tee-shirts au logo de l’enseigne arborés fièrement par plusieurs aficionados.

Aménagé sur deux étages (chaussures et accessoires en rez-de chaussée, textile en sous-sol), le magasin offre une grande variété de produits de toutes marques. Les vendeurs sont tous bien évidemment des passionnés du running.

Des chaussures de qualité

cahssure saucony

Ajoutez un équipement de qualité…

Jeudi soir, le magasin proposait de découvrir la Triumph ISO² et la Guide9 de la marque Saucony.

J’ai pour ma part testé la Triumph ISO2 présentée sur la photo ci-dessus, dans l’espoir de trouver ma compagne de footings longs du dimanche.

Les promesses tenues par ces pantoufles de vair ? Assurer un excellent amorti et confort pour pouvoir performer. Grâce à la technologie ISOFIT et au système de laçage, la tige s’adapte à la morphologie du pied, ce qui assure un excellent maintien et plus de confort. Ces chaussures sont conçues avec la mousse Everun pour apporter l’amorti nécessaire pour assurer les chocs. Mais elle possède un autre atout : elle apporte un taux de retour d’énergie de 83%, permettant ainsi une excellente relance pour plus de dynamisme.

Mes impressions ? Promesse tenue quant au confort ! On se rend vite compte de la qualité de ces chaussures en termes de bien-être, au point d’oublier qu’on les porte. Une véritable paire de chaussons ! Reste à voir leurs atouts lors d’une compétition : si j’ai bien apprécié cette sensation de confort, je n’ai pu en revanche véritablement tester le dynamisme de ces chaussures qui me semblent en tout cas parfaitement adaptées au type de sorties que je compte faire avec (footings dominicaux longs).

Affaire à suivre…

Un cadre bucolique

Arrêtez de battre les sentiers piétonniers bétonnés de Paris, pour incorporer un peu de verdure à votre run du soir.

Parc_Montsouris_-_Paris

C’est la formule que nous ont proposée les coaches en nous amenant au Parc Montsouris dans le XIVe arrondissement.

Une véritable délectation après une journée de travail ! Des arbres aux feuillages magnifiques se dressent fièrement sur leurs parterres de verdure. On en oublierait presque les bruits et la pollution de la ville !

Des coaches ultra-qualifiés

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Prenez pour finir une équipe de trois coaches sympathiques et dynamiques et vous obtiendrez un menu complet de préparation physique généralisée.

Trois ateliers ont été proposés, qui contribuent à renforcer nos muscles et à préparer le corps à l’effort : un véritable circuit training !

Au programme :

  • du gainage

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  • du cardio (jumping jacks, squats…)
  • des exercices dynamiques (fentes, déplacements…)

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Le retour s’est effectué par groupes de niveaux (allure plus ou moins rapide) afin de contenter tous les coureurs présents.

Des efforts récompensés

Pour clore cette rencontre, les coureurs ont pu échanger autour d’un copieux buffet : viande des grisons, chips, boissons…

La surprise du chef ?  Chaque participant est reparti comblé avec des petits cadeaux de la marque Saucony.

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Un accueil chaleureux et professionnel, des ateliers de qualité et une récupération gourmande, que demander de mieux pour une Beerunneuse exténuée après une journée de travail ?

Si vous souhaitez échanger sur cette rencontre ou poser vos questions, n’hésitez pas à me contacter sur ce blog ou à l’adresse suivante : beerunneusetrail@gmail.com

#beerunneuse #enduranceshop #Saucony #testing #SiRun

 

 

 

Reconnaissance du trail d’Auvers-sur-Oise avec Compressport

Vous faire découvrir de nouveaux produits, des enseignes et de jolis parcours est l’une des ambitions  de ce blog.

Comme je l’avais mentionné précédemment sur ma page Facebook Beerunneuse, le magasin Leclerc Sport de Saint-Ouen-l’Aumône (95) organisait ce samedi 21 mai une sortie pour découvrir le parcours du Trail d’Auvers-sur-Oise. Cet événement donnait également lieu à la présentation des produits Compressport.

Lors de cette belle matinée ensoleillée, nous étions une quinzaine de coureurs à répondre présent à l’invitation.

Des spécialistes du running

Situé dans le Val d’Oise, le magasin Leclerc Sport de Saint-Ouen-l’Aumône propose régulièrement à ses clients (une à deux fois par mois) des sorties avec des tests de produits.

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Un objectif commun pour la direction et les vendeurs : répondre aux besoins spécifiques de tous les coureurs, quel que soit leur niveau. Il est en effet essentiel de bien conseiller les sportifs qui pratiquent le running, afin de leur permettre de poursuivre cette activité dans les meilleures conditions possibles.

Il faut bien le dire : ce magasin est un paradis pour les Beerunners et les Beerunneuses qui se respectent ! Une véritable caverne d’Ali Baba où l’on peut trouver des chaussures de toutes marques !

Antoine, l’un des vendeurs, tient d’ailleurs à mettre l’accent sur ce point : bien des coureurs ont tendance à choisir des modèles qui ne leur correspondent pas, soit parce qu’ils ne veulent pas mettre trop cher dans des baskets (avouons-le, on a toutes commencé à courir avec des paires de running basiques en se disant qu’on ne continuerait peut-être pas !), soit parce qu’ils commandent sur Internet, sans demander conseil. Ils ne prennent alors aucun plaisir, voire se blessent !

Or le choix des chaussures est déterminant dans notre pratique : ce n’est pas sans raison  que mon entraîneur, qui affectionne les analogies, assimile souvent les baskets aux pneus d’une voiture !

Pour compléter son équipement, chaque Beerunneuse peut trouver dans les nombreux rayons du magasin l’accessoire qui lui manque (frontale, poche, gourde…) ou avoir un coup de cœur sur un article textile aux couleurs girly.

Cerise sur le gâteau : les nombreuses promotions proposées régulièrement !

Compressport comme partenaire de l’effort

Cette rencontre était l’occasion de tester un produit présenté dans le magasin : les manchons de compression R2 de Compressport.

Pratiquant les longues distances et préparant notamment un ultra, je me renseigne activement depuis plusieurs semaines sur les bénéfices de la compression.

Pour rappel, pendant l’effort, les manchons de compression permettent d’augmenter le retour veineux des pieds au cœur et une meilleure oxygénation des muscles. La fatigue est réduite, ainsi que les risques de blessures, ce qui est un bénéfice non négligeable sur de longues distances. Portés après l’effort, ces mêmes manchons permettent de récupérer plus rapidement.

Pour vérifier toutes ces promesses, nous avons pu essayer les manchons lors de la sortie de reconnaissance du parcours du trail d’Auvers-sur-Oise, soit une distance d’une dizaine de kilomètres.

Après avoir pris les mesures, nous avons choisi un coloris parmi ceux proposés. Mon côté midinette a rejailli et j’ai opté pour un rose très girly.

compressport

Croyez-moi, la palette de couleurs est large pour se faire plaisir ! Un simple coup d’œil sur le site de Compressport permet de se faire une idée ! www.compressport.com

Je me doute que vous voulez connaître mes impressions par rapport à ce test : la distance n’a pas été suffisamment longue, à mon avis, pour que je me fasse une vraie idée.

J’ai ressenti une gêne au départ : je me sentais un peu serrée. J’avais également une impression de chaleur au niveau du mollet, qui s’est assez rapidement dissipée.

Petit à petit, j’ai fini par oublier les manchons. Mais je n’ai pas encore assez de recul pour savoir si je pourrai les supporter sur du long ou avec du dénivelé. Cela fera certainement l’objet d’un nouvel article !

Sachez toutefois que des coureurs présents n’ont cessé de me vanter les mérites de ces petits accessoires qui sont devenus indissociables de leurs sorties ! Ils étaient notamment satisfaits de leurs bénéfices en récupération. Affaire à suivre !

Au vert à Auvers !

Quoi de plus agréable pour une Beerunneuse que d’aller s’entraîner au milieu des champs et dans les sous-bois !

C’est justement ce qui nous a été proposé lors de ce test : une reconnaissance du parcours de trail d’Auvers-sur-Oise qui aura lieu le 4 juin prochain.

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Je ne connaissais pas ce petit coin de nature, mais je comprends pourquoi il est devenu le sujet de maints tableaux de peintres célèbres.

Au programme de ce trail : des champs de colza, des sentiers dans des plaines pittoresques, quelques passages en forêt avec un peu de dénivelé. Une très jolie promenade dans la nature qui nous a fait littéralement oublier la présence des grandes villes à proximité.

Ce trail, qui ne présente pas de réelles difficultés techniques, peut d’ailleurs très bien convenir pour une première expérience : l’essayer, c’est l’adopter !

Deux distances permettent de sillonner la campagne du Val d’Oise : un 10 et un 18 kilomètres.

À noter la présence des organisateurs de la course qui ont mis beaucoup de cœur à l’ouvrage pour que le parcours puisse satisfaire le plus grand nombre.

Notre rencontre s’est achevée par un pot offert généreusement par le directeur du magasin, dans une ambiance fort décontractée. Un grand merci à toute l’équipe !

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J’ouvre une petite parenthèse pour évoquer le plaisir que j’ai éprouvé en revoyant de véritables Beerunneuses croisées lors de mes derniers trails : Christine et Pascale, des adeptes des longues distances, qui je l’espère se feront bientôt tirer le portrait sur ce même blog.

Certains samedis, on ne regrette pas d’avoir fait sonner le réveil !

Si vous avez des questions sur le trail d’Auvers-sur-Oise, sur les produits Compressport ou sur le magasin Leclerc Sport de Saint-Ouen-l’Aumône, n’hésitez pas à me contacter. Vos retours sur chacun de ces points sont les bienvenus.

#beerunneuse #Compressport #compression #Leclercsport #trail #Val d’Oise

 

Quand Ambazac vibre au son des baskets…

gendarmes

Cela faisait des années que je souhaitais participer au trail des Gendarmes et des voleurs de temps dans le Limousin à Ambazac, avec mon frère ! J’avais eu d’excellents retours d’amis et de membres de mon club concernant l’ambiance et le parcours. Ce trail s’intégrait de plus parfaitement dans mon plan d’entraînement en vue de mon ultra de juin.

Originaire de la région, je connais très bien les monts d’Ambazac et je me suis lancée dans cette aventure non sans quelque inquiétude : difficile de trouver en région parisienne des terrains de jeux aussi vallonnés pour s’entraîner !

Mais comme le dit l’expression, je n’ai pas été déçue du voyage !

Un cadre verdoyant somptueux

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Située au centre de la France dans le département de la Haute-Vienne (87), Ambazac est une bourgade de plus de 5 000 habitants au pied de petits monts dont l’altitude varie entre 500 et 700 mètres.

Imaginez de la verdure à perte de vue ! Des forêts, des prés et des étangs qui se déclinent dans des nuances inconnues des palettes des plus grands peintres ! Un vrai paradis pour les traileurs ! Une bouffée d’oxygène pour une Beerunneuse soumise toute la semaine à la pollution de la région parisienne !

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Une chasse à l’homme ?

La première fois que j’ai entendu parler de cette course, je me suis demandé pourquoi elle portait un tel nom ?

À l’origine, il est bien question de gendarmes : il existait à Limoges un dix kilomètres qui portait le nom de Foulées de la gendarmerie. Dans les années 2000, voyant l’essor du trail, la ville décide d’organiser une manifestation d’ampleur nationale : elle propose alors un 32 kilomètres et une randonnée pédestre. Verront le jour, plus tard, une course découverte de 10 kilomètres et une épreuve pour les enfants.

Actuellement, cette manifestation propose 6 courses pour satisfaire toute la famille.

Ambiance, show et sport !

Je ne m’attendais pas à trouver un village de course aussi grand en arrivant sur le fabuleux site du Muret : plusieurs exposants présentant des courses nationales, des stands plus commerciaux (Gatorade, DIADORA, Le Pain du Campagnard, cryothérapie…), la présence d’associations caritatives (Grégory Lemarchal notamment) ou encore des animations (tyrolienne, mur d’escalade, tir…) pour toute la famille !

Cerise sur le gâteau : à peine arrivée, j’ai reconnu la voix de l’animateur de choc de bien des courses, j’ai nommé Dominique Chauvelier dit « Chauchau » !

Il faut dire qu’il y avait du beau monde sur les différentes courses, notamment un athlète que je suis depuis plusieurs années (n’y voyez aucun chauvinisme !) : Thierry Breuil, un enfant du pays, qui a remporté maintes fois les différentes épreuves.

Mais l’un des moments les plus intenses a sans conteste été le départ : un véritable show a été offert aux participants des deux grandes courses !

Nous avons ainsi pu contempler des sauts en parachute depuis un hélicoptère et notre départ a été donné par des gendarmes en tenue d’époque sur des chevaux !

parachute

Un moment tout simplement inoubliable ! Je crois que nous sommes d’ailleurs plusieurs à avoir pris des photos sans nous préoccuper du coup de feu de départ !

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Et le sport dans tout ça ?

Qu’on se rassure, le parcours avait été savamment étudié pour que chaque traileur reparte satisfait : de la boue, des côtes (mention spéciale au mont Gerbassou et à l’escalier de la chapelle en toute fin de parcours, qui a fini de raidir les cuisses de certains coureurs), des ruisseaux (si vous aimez courir avec des pieds secs, abstenez-vous !), des sous-bois absolument magnifiques, des petits villages splendides avec des habitations en pierre et des sentiers ombragés.

Mais ne vous y trompez pas ! Cette promenade est loin d’être bucolique, puisque le parcours du 32 kilomètres comptait 1100 mètres de dénivelé.

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Pour information, 24 % de femmes étaient inscrites sur le 32 kilomètres !

Les Beerunneuses étaient donc bien représentées.

Un public et des bénévoles investis

Impossible de finir cet article sans évoquer l’ambiance vraiment spéciale de ce trail : dans chaque village traversé, les habitants sont sortis pour nous soutenir, certains étaient présents à des points stratégiques (dans les côtes !) et avaient une parole encourageante ou drôle.

Un autre moment fort de cette course restera pour ma part l’ascension des marches de la chapelle : la fatigue est bien présente lorsqu’on arrive au pied de l’escalier, il reste à peine 700 mètres, mais ils semblent infinis.

Tout à coup, les gens présents en nombre se mettent à scander votre prénom : vous sentez alors une sorte de regain d’énergie, vous puisez dans les forces qui vous restent comme si vous ne vouliez pas décevoir ce public éphémère, alors que vous ne connaissez personne.

J’ai savouré cet instant…

Que dire également des bénévoles ? Souriants, attentionnés, à la bonne humeur communicative…

Un grand merci aux personnes qui soignent aussi nos petits bobos : grâce à elles, ma compagne de course sournoise (une douleur liée à la luxation d’un orteil) s’est faite plus discrète après un strap au dixième kilomètre.

Partager ce moment avec mon frère a généré une émotion indescriptible : je suis admirative de sa détermination et de son mental, malgré sa maladie.

Un final mémorable

Nous sommes tous repartis, je pense, avec des images féériques de notre belle nature et une assiette « collector » en porcelaine (il ne faut pas oublier que Limoges est une ville d’art et de tradition !).

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Seul petit bémol : je suis toujours sidérée que des gens puissent jeter leurs gels ou leurs emballages en plastique sur ce genre de courses, alors que des poubelles étaient mises à disposition tous les 5 kilomètres.

Au lieu de sanctionner des coureurs portant des écouteurs, ne vaudrait-il pas mieux être plus stricts avec ceux qui dégradent nos plus beaux sentiers ?

Soirée test New Balance et Skins

Après une bonne journée de travail, quoi de mieux qu’un petit footing pour se relaxer ?

Hier soir j’ai ainsi décidé de sécher l’entraînement au club pour aller faire ma curieuse et tester les dernières New Balance avec la technologie Fresh Foam. Mais je voulais surtout obtenir des réponses à mes questions concernant la compression : cela tombait bien puisqu’il y avait un commercial de la marque Skins.

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Une organisation sans faille

J’avais reçu une invitation il y a quelques semaines pour me rendre à ce test qui avait lieu au magasin Intersport de la rue de Rivoli, l’occasion pour moi de découvrir à la fois un magasin, les nouveautés d’une marque que j’affectionne et de pouvoir poser des questions sur les articles de compression.

Le rendez-vous était donné à 19 heures et je m’y suis rendue avec Requia, une amie blogueuse et sportive. Nous avons été chaleureusement accueillies par des vendeurs du magasin et des commerciaux des marques New Balance et Skins. Une table couverte de barres de céréales et de bouteilles d’eau était dressée : après l’effort, le réconfort !

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Déroulement du test

Ce genre de soirée était une première pour moi : j’avais un peu peur d’une réunion du type Tupperware autour de paires de baskets !

Point du tout ! On nous a proposé de choisir un vêtement de la marque Skins (corsaire ou collant) et une paire de running de la marque New Balance : j’ai opté pour un corsaire et pour les 1080 Fresh Foam, comme je connaissais déjà les 880 qui m’ont accompagnée dans mes délires de trails les plus déjantés.

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Une fois que nous avons réussi à trouver chaussures à nos pieds, notre groupe, composé d’une vingtaine de personnes, s’est dirigé vers le jardin des Tuileries, sous la houlette de Jean de Latour, un coach sportif renommé (http://www.deltasport.fr).

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Les choses sérieuses ont alors commencé ! Si l’idée de m’asseoir un instant et de profiter de l’ambiance reposante de la fin de journée m’a traversé l’esprit, cela a duré à peine cinq secondes.

En véritable chef d’orchestre, Jean a immédiatement donné le ton : courir, oui, mais pas sans réaliser quelques exercices d’échauffement au préalable afin de préparer son organisme à l’effort !

Nous avons alors enchaîné des exercices de renforcement, de proprioception, d’amélioration de la foulée, dans le but de les reproduire avant chaque entraînement : comme Jean nous l’a rappelé, la préparation physique généralisée est indispensable en course à pied.

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Chaque série d’exercices était ponctuée de petits temps de course et nous avons terminé le test par un peu de fractionné.

Et l’équipement dans tout ça ?

Skins, une seconde peau

Il faut bien le rappeler, il s’agissait à la base d’un test d’équipement, mais notre coach charismatique me l’a presque fait oublier ! Ou alors est-ce simplement la qualité des vêtements !

Je n’ai jamais été véritablement convaincue par les vertus de la compression en course à pied : effet placebo pour les uns, élément indispensable pour les autres, il est bien difficile de se faire une opinion ! Ce genre de session où l’on vous donne l’occasion de tester les vêtements est donc une occasion rêvée de se faire son propre avis.

J’ai testé le corsaire de la gamme Skins 400 : la première sensation est son confort extrême, car il n’est pas trop serré et la matière est très agréable, elle permet l’évacuation de la transpiration. J’ai eu un peu peur en sortant de la boutique, car le temps était lourd et j’avais une impression de chaleur sur les cuisses. Mais elle s’est vite estompée au fur et à mesure des exercices. J‘ai même fini par oublier complètement le vêtement !

L’un des atouts prônés par la marque Skins est que leur technologie de compression de gradient dynamique favorise l’apport d’oxygène à nos muscles en action, réduisant ainsi le risque d’apparition de courbatures. Il est vrai que je me suis levée ce matin sans courbatures, alors que je ne suis pas une adepte des exercices auxquels je me suis pliée.

Après avoir discuté sur le trajet du retour avec le commercial Skins, je pense être davantage convaincue par les collants : un corsaire nécessiterait l’achat de manchons, alors que la compression, avec un collant, est homogénéisée.

Le petit plus que je trouve intéressant est que ces vêtements ont une protection UV50+, ce qui peut être intéressant sur des trails longs – ils sont d’ailleurs adoptés, à ce qu’il paraît, par beaucoup de coureurs du marathon des sables !-.

Confort et maintien

Cherchant une paire de chaussures confortables pour les sorties longues du week-end (éventuellement des trails sans trop de dénivelé, sur des terrains secs), j’ai décidé de tester la New Balance 1080 Fresh Foam.

la 1080

Plusieurs marques proposent actuellement ce type de semelles un peu épaisses, garantissant un certain confort et un excellent amorti.

J’ai immédiatement été séduite par les coloris très girly de cette paire de running. À peine chaussées, j’ai pu me rendre compte que la promesse de confort n’était pas un mythe : on se sent comme dans des chaussons !

Mais c’est peut-être cet aspect qui m’a le plus dérangée pendant la séance, car j’ai trouvé également un manque de dynamisme : les chaussures n’étaient peut-être pas adaptées à mon poids et à ma foulée, car j’ai été gênée par une certaine lourdeur que je ne ressentais pas avec une paire plus classique, comme les 880. Je pense donc m’orienter vers un modèle plus léger. Mon pied était néanmoins bien maintenu, une caractéristique que j’apprécie dans les modèles que j’ai eus chez New Balance

Je tiens avant de terminer cet article à remercier toute l’équipe qui nous a chaleureusement accueillis et conseillés. Une telle implication et un tel professionnalisme ne font qu’augmenter le plaisir que l’on peut éprouver en pratiquant la course à pied.

Si vous souhaitez réagir, poser des questions ou faire part de votre expérience, n’hésitez pas !

Marie, Beerunneuse fraîchement marathonienne

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Lorsque Marie évoque le souvenir de son marathon, un sourire radieux illumine son beau visage et ses yeux pétillent de joie.

Mère de deux enfants de 12 et 7 ans, cette Conflanaise a pris le départ de son premier marathon le 3 avril dernier à Paris, malgré une blessure gênante à la cuisse et une bronchite qui l’a profondément affaiblie.

Mais elle l’a fait, et avec un plaisir qui ne cesse de transparaître dans ses propos.

Retour sur le parcours d’une Beerunneuse déterminée

Courir contre le stress

Travaillant au sein d’un cabinet d’avocats, Marie subit énormément de pression au quotidien, un stress qui la ronge profondément au point de consulter il y a deux ans une nutritionniste qui lui conseille de se mettre à la course à pied. Cette perspective ne la réjouit alors absolument pas !

Mais elle décide de tenter l’aventure, malgré sa peur de manquer de souffle. Elle commence par parcourir cinq kilomètres, puis renouvelle l’expérience en s’apercevant qu’elle gère parfaitement la distance.

Une affaire de couple

Peu à peu, des amis mettent Marie et son conjoint Lionel au défi de courir ensemble. Ils relèvent le challenge, prenant plaisir à partager des moments bien à eux.

Ils s’inscrivent à leur première course, la Course du Souffle à Paris, dont les fonds sont reversés à Vaincre la mucoviscidose, une cause qui leur tient à cœur. Marie s’inscrit aux 5 kilomètres et fait un podium, tandis que Lionel est sur le 10.

Mais la véritable victoire pour Marie est de se sentir mieux, de réussir à prendre du recul en courant, de parvenir à distinguer sphère professionnelle et personnelle.

Zoom sur un planning chargé

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Difficile pour cette maman Beerunneuse de trouver du temps pour sa nouvelle passion, mais pas impossible !

Si elle met un point d’honneur à profiter au maximum de sa famille en dehors de ses horaires de travail, elle a su organiser et optimiser son temps pour se réserver des plages d’entraînement : avant le réveil des enfants très tôt le matin, sur le temps du déjeuner le midi ou encore lorsqu’elle accompagne son fils à ses cours de tennis. Ses sorties longues le week-end, notamment avec le groupe « Bougeons sur Conflans », sont également sacrées !

Éprise de liberté, elle n’a jamais envisagé de s’inscrire en club : elle n’aime pas les contraintes et a besoin de temps pour elle, pour se sentir apaisée, détendue et ne pas laisser le stress s’immiscer dans son cercle familial. Courir est un exutoire qui lui permet de revenir plus disponible auprès des siens.

Pourquoi un marathon ? Pourquoi Paris ?

Bien qu’elle n’ait que très peu de courses à son actif (le Semi de Cernay  et de Marrakech en janvier 2016, puis les 20 kilomètres de Paris), l’idée de courir un marathon est née dans l’esprit de Marie en 2015 : l’une de ses amies, professeur de fitness, était alors inscrite sur l’épreuve. Marie l’a accompagnée sur quinze kilomètres pour la soutenir. Elle s’est sentie immédiatement portée par l’ambiance et a apprécié la vision qu’elle a eue de Paris :

« Un jour de marathon, Paris semble t’appartenir. »

Mais Lionel s’est blessé et Marie a dû se résigner à préparer l’épreuve seule. Enfin, c’est quelque peu inexact, puisque son conjoint s’est investi à cent pour cent comme coach !

Forte de ce soutien et de l’adhésion de ses enfants à ce projet, Marie a pu vivre une expérience inoubliable dans une ville mythique.

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Du plaisir et de l’émotion

Pour Marie, ce qui compte avant tout lorsqu’elle court, c’est de prendre du plaisir, et c’est exactement ce qui s’est passé ce 3 avril 2016.

Plusieurs émotions se sont entremêlées durant cette mythique distance : les frissons dans le sas du départ, lorsque l’adrénaline monte et que le cœur s’emballe, les instants magiques où Marie a aperçu sa famille qui l’encourageait, la fierté de voir son fils Lucas courir avec elle pendant quatre kilomètres, ou encore la joie quand l’une de ses collègues l’a accompagnée, l’honneur de pouvoir taper dans les mains des enfants admiratifs sur le parcours et sourire aux gens qui scandent son prénom comme s’ils croyaient en elle, la jouissance en franchissant la ligne d’arrivée et en recevant la médaille de finisher !

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Pensées d’une Beerunneuse pendant sa course

Le marathon, une souffrance ? Pas vraiment pour Marie, qui même si elle a connu quelques moments de fatigue, ne retient pour sa première grande course que les moments positifs !

Malgré sa blessure à la cuisse au mois de février, elle a décidé de prendre le départ, quitte à s’arrêter si la douleur devenait trop insupportable.

Dotée d’un fort mental, elle a pensé tout au long de sa préparation, puis de son parcours, aux conseils avisés des gens qui l’entourent, repoussant volontairement les propos négatifs. Les paroles de son cousin ont ainsi résonné dans sa tête : « Surtout, ne te crame pas jusqu’au 25ème kilomètre, car il faut garder des forces », ainsi que celles de son amie : « Tu vas voir, c’est que du bonheur ! »

Dans les moments difficiles, comme le passage du 37ème kilomètre, penser à sa tante gravement malade l’a également beaucoup aidée.

Si c’était à refaire ?

Aucune hésitation pour Marie !

Euphorique après sa course, elle a attendu avec impatience le mercredi matin suivant pour se connecter sur le site des inscriptions aux courses : dès 8 heures, elle était en possession d’un dossard pour l’édition 2017 du marathon de Paris !

Quelques conseils de notre Beerunneuse du jour

  • Croire en soi et ne pas se laisser impressionner par les propos des gens de notre entourage : chacun vit son marathon de façon différente.
  • Bien s’hydrater tout au long du parcours, s’arrêter à tous les ravitaillements.
  • Prendre du plaisir avant tout !

 

Si vous voulez réagir à ce témoignage, ou si vous voulez partager votre expérience sur vos courses, laissez un commentaire sur ce blog ou n’hésitez pas à me contacter à beerunneusetrail@gmail.com.

#Beerunneuse #marathon de Paris #témoignage