SiRun au Ritz, l’invitation à un voyage sensoriel

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Quand la Bee reçoit une jolie invitation pour participer à un événement nocturne, dans un lieu aussi prestigieux que le Ritz, elle ne peut qu’accepter, surtout qu’elle n’y a jamais mis une aile – j’ai eu sur le coup l’impression d’avoir été invitée dans l’univers des Contes des mille et une nuits.

Mais lorsqu’il s’agit en plus d’une marque pour laquelle elle a eu un véritable coup de coeur quand elle a commencé son blog – je vous invite d’ailleurs à relire l’article que j’avais écrit pour l’occasion : cliquez ici elle est comblée.

La marque SiRun présentait en effet sa collection ce lundi 19 mars à une vingtaine de journalistes et blogueuses.

Un véritable privilège, car pour être en adéquation avec l’esprit de sa marque, sa créatrice, Sichen Wang, avait tout mis en oeuvre : un cadre paisible, une collection confortable et colorée, un cours de yoga orchestré par la sublime Aria Crescendo, un buffet raffiné et un discours fort élaboré.

Retour sur une soirée qui n’a pas manqué de panache…

Une soirée sans fausse note

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Pour présenter sa collection colorée, la sublime Sichen Wang avait choisi pour cadre le superbe spa du Ritz Club.

Je n’avais jamais eu l’occasion de rentrer dans ce somptueux et mythique palace, mais je ne pensais pas y vivre un baptême aussi inoubliable.

Nous avons gagné le spa qui se situe en sous-sol, puis les vestiaires dans lesquels nous avons trouvé une tenue de la marque SiRun qui nous était destinée : la thématique était le bleu, pour faire écho au somptueux bassin du spa.

Chacune d’entre nous a pu tester une tenu différente.

Je possède déjà plusieurs vêtements de la collection, car je suis séduite par la marque depuis que je l’ai découverte au Salon du running 2016 : j’apprécie le confort et le fait que les tenues se démarquent des autres par leurs coloris, mais je trouve aussi qu’elles subliment nos silhouettes et permettent une certaine polyvalence, le fameux athleisure prôné par SiRun.

Après avoir écouté un discours de la créatrice évoquant Baudelaire et sa fameuse Invitation au voyage, nous avons pris connaissance des lieux : un cadre raffiné parfait pour lâcher prise.

Tout semble avoir été pensé pour inciter à la détente : les matériaux, le splendide bassin et les lumières légèrement tamisées.

On a beau dire, le cadre apaisant favorise l’évasion : je n’ai pas l’occasion de fréquenter d’aussi jolies salles de sport ou spas, alors croyez-moi, en Bee épicurienne, j’ai goûté chaque instant.

Un voyage sensoriel

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Pour nous faire tester le confort et la qualité de ses tenues, la créatrice nous a proposé un cours de yoga qui nous a permis de découvrir une nouveauté de la collection SiRun : de superbes tapis légers et tout doux pour pratiquer sereinement et en toute sécurité le yoga.

Mais nous n’avons pas pratiqué un type de yoga calme, car le cours était orchestré par une jeune femme que je suis depuis longtemps sur les réseaux : la sublime Aria Crescendo.

Est-il encore besoin de la présenter ?

Aria a plusieurs cordes à son arc : musicienne, danseuse, coach, elle a ouvert son studio de yoga à Boulogne, « Healthy Warriors », où elle propose des cours dynamiques qu’elle a elle-même conçus et qui sont réputés dans la capitale.

Aussi était-ce un pur bonheur de pouvoir enchaîner des postures sous sa houlette : chien tête en bas, posture du cobra, du guerrier et bien d’autres qui nous ont donné du fil à retordre, nous amenant parfois à sortir de notre zone de confort.

Pour ma part, je n’avais jamais réussi à accomplir une posture sur la tête et miraculeusement, mes appréhensions se sont évanouies : est-ce le cadre paisible, l’ambiance détendue, ou simplement le fait de me sentir bien et de vouloir marquer le coup ?

Le point d’orgue de la séance a certainement été le moment où Aria, accompagnée de son ukulélé, a entonné un harmonieux chant : je crois qu’à ce moment, bercée par ces notes et reprenant les couplets, j’ai voyagé dans des contrées inexplorées…

Mes impressions de Bee

On n’a pas tous les jours l’occasion de vivre un tel événement et en y repensant, j’ai encore des étoiles dans les yeux : merci à la marque qui nous a tout particulièrement bichonnées.

Tester d’aussi jolis vêtements dans un cadre si raffiné reste exceptionnel.

Le cours de yoga dynamique d’Aria m’a permis de me rendre compte de leur tenue : j’avais un ensemble tee-shirt avec brassière intégrée, le débardeur Coralie, que j’ai oublié pendant la séance, tant il est ajusté.

J’apprécie particulièrement son dos bénitier qui met en valeur une jolie brassière et les épaules.

Lors de ma posture sur la tête, si le tissu du tee-shirt a glissé, la brassière est bien restée en place, ce qui est appréciable dans ce genre de situation.

Je portais également le short assorti, conçu lui aussi dans une matière fort agréable et qui m’a assuré un excellent maintien pendant le cours.

Pour ceux qui en douteraient et qui n’auraient pas vu circuler le cliché sur les réseaux sociaux, je vous en donne immédiatement la preuve.

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Mention spéciale au nouveau venu de la marque : le tapis de yoga souple et antidérapant qui est incroyablement doux et facile à transporter.

Si vous souhaitez réagir à cet article, si vous connaissez la marque et voulez faire part de votre expérience, ou encore si vous voulez apporter un commentaire, n’hésitez pas à le faire via ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse ou mon compte Instagram.

 

 

 

 

Anita, les dessous qui prennent le dessus

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Alors que le mois d’octobre rose dédié à la sensibilisation au cancer du sein vient de se terminer, il est important de rappeler combien il faut accorder d’attention à nos poitrines souvent malmenées lors de nos activités sportives.

Pratiquant le trail long et m’étant déjà élancée sur des ultras, j’ai vite pris conscience qu’un maintien parfait était essentiel, car le moindre petit détail déplaisant peut vite prendre une certaine ampleur au bout de plusieurs kilomètres : douleurs, irritations sont le lot de maintes coureuses qui ne jugent pas primordial d’avoir des dessous adaptés.

J’avais déjà consacré un article à ce sujet, lorsque j’avais acheté une brassière au Salon du running quand j’ai repris la course à pied au mois de mars :

https://beerunneuse.com/2016/04/28/les-dessous-de-brooks/

Si j’apprécie les brassières l’été sur de courtes distances, je trouve que leur maintien n’est pas toujours suffisant sur du long et j’ai parfois eu des déconvenues, notamment au niveau des bretelles qui me causaient souvent des irritations.

Et que dire de l’esthétique ? Quand on a comme moi une petite poitrine, on a vite fait de ressembler à une planche à repasser !

Je recherchais donc un modèle qui me procure un certain confort sur de longues distances, tout en mettant en valeur ma féminité.

J’ai trouvé la perle rare que j’ai testée pour vous : le modèle « Momentum » de chez Anita Active.

Anita, un succès avéré

 

 

La marque Anita n’est pas véritablement une découverte pour moi : j’avais reçu en cadeau un de leurs modèles lorsque je faisais du sport en compétition, il y a quelques années et j’ai eu l’occasion d’aller en acheter avec ma mère, dans des circonstances plus difficiles.

L’entreprise a été fondée en 1886 à Dresde par Ernst Max Helbig, l’arrière-grand-père de Georg Weber-Unger, l’actuel propriétaire. À l’époque, il s’agissait essentiellement d’une production de bretelles élastiques et de ceintures abdominales qui répondaient à un réel besoin.

Puis Mme Christine Weber-Unger va développer dans les années 70 les soutiens-gorge d’allaitement, mais aussi des vêtements et des maillots de bain spécialement adaptés pour la femme enceinte pour répondre à un réel besoin.

Quelques années plus tard, la marque développera toute une gamme pour les femmes ayant subi une opération mammaire.

Une ligne plus sportive, Anita Active viendra compléter la collection.

La philosophie de la marque ? Rien n’est plus important qu’un soutien-gorge bien adapté ! Du choix des matières jusqu’au design, tout est savamment étudié afin d’aboutir à un produit de qualité.

Résultat ? Très à l’écoute de ses clientes, la marque Anita fait aujourd’hui partie de la tête des ventes au niveau mondial !

Elle a même reçu de nombreux prix prestigieux pour certains modèles : elle a obtenu en 2011 et 2014 le Red Dot qui est considéré comme l’un des prix du design les plus renommés au monde et qui est attribué par un jury prestigieux composé d’experts internationaux.

Parmi les modèles qui ont obtenu ce prix figure celui que je vais vous présenter.

 

« Momentum », un modèle glamour et confortable

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Si je n’accorde d’habitude guère d’attention en sport à l’esthétique des dessous, j’avoue avoir été immédiatement séduite par la couleur flamboyante du modèle « Momentum » : comment ne pas être motivée en portant des couleurs aussi toniques et électriques sur soi ?

Mon côté girly n’a pas résisté : en enfilant ces sous-vêtements dont la couleur s’accorde parfaitement avec ma carnation, je les ai trouvés presque sexy.

À tel point que j’estime vraiment dommage de ne devoir les porter que sous ses vêtements !

Même si je n’ai pas une poitrine plantureuse, la forme ergonomique du soutien-gorge lui donne un joli galbe.

On peut être sportive en assumant ses formes… si peu imposantes soient-elles !

Mais le point qui a retenu le plus mon attention est le confort : cela fait près de deux mois que je porte ces dessous et j’en suis entièrement satisfaite !

Je recherchais un maintien parfait et je ne suis pas déçue : la poitrine ne bouge pas, quelle que soit l’intensité de l’effort.

Grâce à un système de gestion active de la transpiration, exit les problèmes d’irritations et de frottements !

On se sent toujours au sec, même quand on transpire fortement.

L’absence de coutures à l’intérieur des bonnets contribue aussi à cette impression de bien-être.

Mais ce qui m’a surtout séduite, c’est la largeur des bretelles et leur souplesse : lors de mon premier trail long, un 58 kilomètres, j’ai énormément souffert de brûlures générées par mon Camelbag dont les bretelles frottaient sur celles de ma brassière.

Le bilan avait été assez lourd, puisque je n’avais pu porter pendant plusieurs jours mon sac en bandoulière et les croûtes formées par le frottement étaient particulièrement inesthétiques.

Depuis début septembre, j’ai fait plusieurs sorties avec le soutien-gorge « Momentum », dont une avec mon Camelbag, et je n’ai pas constaté la moindre marque ou irritation à mon retour. Je ne me suis pas non plus sentie comprimée.

Cerise sur le gâteau : le tissu est tellement technique et moule si bien la poitrine que j’en ai presque oublié que je portais des sous-vêtements ! On ressent une liberté de mouvement totale.

Comme une seconde peau !

Pari réussi quant au confort, qui se confirme quant à la qualité : après plusieurs lavages et entraînements, le vêtement n’a absolument pas bougé.

En temps normal, je n’achète pas d’ensemble de sport coordonné, n’y trouvant guère d’intérêt, mais pour la première fois, j’ai aussi craqué sur le shorty « Momentum » et je ne suis pas déçue : la matière technique et fine, l’absence de coutures et la taille assez haute, garantissent respirabilité et confort. Il sait en plus se faire discret sous les autres vêtements !

Chaque entraînement devient une réelle joie !

Je signe donc pour ce duo gagnant sur toute la ligne : je prends même tellement de plaisir à le porter que je regrette presque de le garder caché…

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Pour celles qui seraient adeptes du bleu, sachez que la marque vient de sortir un nouveau modèle : le Momentum Blue.

Brillance et couleurs métalliques sont à l’honneur chez Anita !

Avis aux Beerunneuses qui sont amatrices de couleurs, vous n’avez que l’embarras du choix !

Pour retrouver les produits de la marque Anita, rendez-vous sur http://www.anita.com/fr_global

Si vous souhaitez réagir à cet article ou que vous connaissez les produits de la marque Anita et que vous voulez donner votre avis, n’hésitez pas à le faire sur ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse…

Merci !

#beerunneuse #trail #trailrunning #equipement #run #runners #running #rinaddict #carperunem #fit #fitness #sport #marathon #brassiere #soutiengorge #anita #maintien #carpediem #laviestbelle

Un baptême à couper le souffle avec Morgan Bourc’his

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« Mettre la tête sous l’eau alors que je suis sujette aux sinusites ? Aller voir les poissons pour ruiner mon brushing ? Certainement pas ! »

Depuis plusieurs années, je trouvais toujours un prétexte pour masquer ma peur de mettre la tête sous l’eau.

Il faut dire que je me sens plus à l’aise chaussée d’une paire de trails pour crapahuter dans la nature que dans le milieu aquatique !

J’aime pourtant l’eau et je nageais régulièrement la brasse il y a quelques années.

Mais comment dire ? Je n’ai pas la grâce de ces nageuses qui pratiquent la brasse coulée avec fluidité.

Non, moi je pratique le Beeswim : cela demande certes de l’endurance, car je peux enchaîner les longueurs. Mais côté style, c’est un peu plus critiquable : imaginez un chien qui pointe le museau hors de l’eau pour aller chercher le bâton que son maître a lancé. Eh bien cela peut vous donner une petite idée de la grâce avec laquelle je nage.

Quelques mauvaises expériences quand j’étais enfant, ainsi que des problèmes d’asthme et de sinusite chronique, ont amplifié mes appréhensions.

Mais certaines invitations ne se refusent pas…

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J’ai rencontré Morgan Bourc’his l’année dernière lors d’une conférence de presse et j’ai immédiatement apprécié sa sérénité et son humilité.

Quel meilleur professeur qu’un double champion du monde pour faire une initiation à l’apnée ?

Il ne m’en fallait pas plus pour faire le grand saut…

Un palmarès impressionnant

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Morgan Bourc’his en mode espion de l’Atlantide…

Né en 1978 à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), Morgan Bourc’his a toujours été attiré par le milieu aquatique : enfant, il a passé de nombreux séjours avec ses parents au bord de la Méditerranée.

S’il a délaissé quelques années les bassins pour se consacrer au basket, il a retrouvé ses premières amours à 22 ans en allant s’installer à Marseille.

Il accède au haut niveau en 2003 et participe à une compétition internationale.

Sa sélection avec l’équipe de France AIDA (association internationale pour le développement de l’apnée) en 2005 confirme son excellent niveau.

2008 est une étape décisive, car il devient Champion du Monde par équipe en Égypte avec Guillaume Néry et Christian Maldamé, ses fidèles partenaires de plongée.

Spécialiste des disciplines sans assistance et sans matériel considérées comme les plus pures et les plus exigeantes, il est multiple recordman de France et d’Europe en poids constant sans palmes, ainsi que Champion du Monde 2013 de cette discipline.

Morgan organise régulièrement des stages d’apnée, propose des séminaires scientifiques et des conférences de management et de team-building en entreprise.

Je vous invite à aller voir son site avec de superbes photos en cliquant sur le lien suivant : http://www.morganbourchis.com/

Une préparation optimale

Je vous rassure, nous n’avons pas immédiatement plongé dans la fosse de 20 mètres !

Nous étions six lors de cette session et Morgan nous a dans un premier temps interrogés sur nos rapports avec l’eau, l’occasion de me rendre compte de l’absurdité de la situation en ce qui me concerne : que vient faire une Beerunneuse claustrophobe et qui ne met jamais la tête sous l’eau à une initiation à l’apnée ? Qui plus est avec un champion du monde ?

Mais trop tard pour reculer !

Après avoir pris notre équipement (palmes et masque), nous avons eu droit à une petite séance d’étirements et d’exercices respiratoires basés sur la pratique du yoga : respiration abdominale, avec le diaphragme, respiration carrée, etc.

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                                                Séance d’exercices axés sur la respiration

Ce moment m’a paru essentiel pour apprendre (ou revoir pour les initiés) les bases concernant le souffle pour cette discipline, mais aussi pour se détendre : je pensais en effet ne pas pouvoir rester très longtemps sous l’eau, à cause de mes angoisses.

Nous avons ensuite pris notre matériel avant de nous jeter à l’eau : si les palmes ne m’ont posé aucun problème – je nage souvent avec en mer, mais avec la tête hors de l’eau !-, j’avoue avoir été moins à l’aise avec le masque Mares, qui était pourtant très adapté.

Première surprise : j’ai découvert qu’il fallait cracher dans le masque pour éviter la formation de buée sur les verres ! Pas très glamour comme premier geste !

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Une fois le dégoût passé, je me suis transformée en Batbeerunneuse, une véritable chauve-souris aquatique !

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Descentes inoubliables

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Comme je vous le disais précédemment, j’ai plus l’habitude d’arpenter des sentes inoubliables lors de mes trails que de descendre au fond d’une fosse de 20 mètres, qui plus est remplie d’eau !

Ma première prouesse a donc été de mettre la tête sous l’eau avec un masque, sans avoir d’appréhension, puis de remonter à la surface sans suffoquer : une sorte d’euphorie m’a alors gagnée.

Nous sommes descendus dans un premier temps dans une fosse de trois mètres.

Dès le premier palier, j’ai préféré aller à mon rythme, laissant le reste du groupe composé de novices et de plongeurs aguerris.

Chose étrange : l’angoisse a rapidement cédé la place au plaisir !

Je réussissais à toucher le fond et à rester sans respirer sous l’eau ! Cela peut paraître incroyable pour bien des gens, voire ridicule, mais j’ai véritablement bravé ma peur.

Une fois que je me suis sentie à l’aise, j’ai rejoint le groupe dans la seconde fosse de cinq mètres. Morgan nous a alors parlé des différents paliers et des problèmes physiques qu’ils peuvent entraîner : maux d’oreilles, etc.

J’ai éprouvé au départ quelques problèmes pour aller au fond, mais l’échelle de la fosse a été d’une grande aide. Nouvelle victoire !

Il ne restait plus qu’un pas à franchir : se retrouver dans la fosse de 20 mètres !

Je ne vais pas faire la fière en vous disant que je n’ai pas du tout été impressionnée en me retrouvant à la surface de ce profond trou d’eau !

Mais pas le temps de céder à la panique : notre guide aquatique, après quelques explications concernant notre descente, l’utilisation du filin et les différents paliers, nous a immédiatement demandé de nous exécuter.

J’ai bien cru ne jamais pouvoir lâcher la bouée pour me tracter avec le filin afin d’amorcer ma descente !

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Mais Morgan et un plongeur aguerri nous ont rappelé les principes de respiration avant chaque descente, et étrangement, je me suis sentie à chaque fois plutôt détendue.

Je n’ai malheureusement pas pu descendre m’allonger telle une étoile de mer au fond de la fosse, ayant quelques soucis techniques avec les pincements de nez pour éviter les douleurs dans les oreilles qui peuvent devenir véritablement insupportables.

Ce n’est donc pas le souffle qui m’a fait remonter à chaque fois à la surface, mais bien les douleurs.

Mes impressions ?

J’ai vraiment adoré cette expérience qui m’a transportée : cet univers me paraissait véritablement aux antipodes de ce que je pouvais apprécier et je ne regrette pas d’avoir accepté de participer à cette expérience. Je ne suis plus fermée non plus au projet de me mettre un jour au triathlon.

Au bout d’un moment, j’étais tellement émerveillée et euphorique que je devenais irrassasiable : j’ai plongé jusqu’à la dernière minute et ai vraiment pris du plaisir.

Je n’ai qu’une envie : recommencer et atteindre le fond de cette fosse dans laquelle j’ai vu évoluer un athlète qui était en osmose complète avec le milieu aquatique.

Chaque descente de Morgan reflétait une sérénité certaine et était esthétiquement somptueuse à contempler.

Qui sait ? Peut-être transformerai-je un jour mes étoiles de Beerunneuse en étoiles de mer…

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Je tiens à remercier tout particulièrement l’organisatrice de cette session, Morgan Bourc’his pour cette belle découverte et sa disponibilité, mais aussi Karine, une blogueuse apnéiste (https://apneeaufeminin.wordpress.com/) pour ses superbes photos.

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#beerunneuse #trail #trailrunning #run #running #runners #runaddict #carperunem #apnee #swim #motivation #happy #carpediem #laviestbelle

Le Trek des Gazelles, une fabuleuse aventure humaine

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Une nouvelle saison de course à pied débute et maints runners affûtent déjà leurs baskets en quête d’un meilleur chrono, tandis que d’autres, sans objectif de temps, s’apprêtent à participer à des courses solidaires.

Les femmes n’auront que l’embarras du choix au niveau des courses féminines, entre La Parisienne qui aura lieu le week-end du 11 septembre, Odyssea qui se déroulera au mois d’octobre, etc.

Mais un autre événement a particulièrement retenu mon attention en cette rentrée 2016-2017 : le Trek des Gazelles.

Cette marche solidaire concerne une cause qui me tient particulièrement et personnellement à cœur : les enfants malades.

J’ai eu l’immense honneur de rencontrer l’organisatrice de cette manifestation qui promet des échanges riches en émotions, des moments de partage, de retour sur soi, dans un cadre exceptionnel.

Un trek né d’une passion

Le Trek des Gazelles est né de la passion de Mélanie et de son compagnon Olivier pour la randonnée : ce dernier est tombé gravement malade en 2012, un cancer incurable qui a récidivé  et qui le privera d’une de ses jambes.

Qu’à cela ne tienne, il décide de vivre sa passion par procuration en créant un trek avec Mélanie pour soutenir les enfants atteints de cancer : le Trek des Gazelles naît, mais la maladie emporte Olivier le 7 août 2015, avant la première édition.

Mélanie, sa compagne, continue à faire vivre leur projet, en rassemblant chaque année des femmes de plus en plus nombreuses.

Quand voyage rime avec partage

Vous rêvez de partager une aventure 100% féminine, qui plus est pour une bonne cause ?

Alors le Trek des Gazelles est fait pour vous !

Réunissant des amies, des membres d’une même famille ou encore des collègues, cette marche est un bel exemple de solidarité, de découverte, de partage et d’engagement.

Du 2 au 6 octobre 2016, 120 femmes partiront découvrir un désert de pierres au Maroc, avec de somptueux panoramas lunaires : le désert Marrakchi.

Sur place, pas de chichis, mais un retour à l’essentiel : simplicité, découverte, rencontres et partage seront les maîtres-mots de cette aventure.

Pendant trois jours, un groupe de femmes parcourra quotidiennement de 15 à 20 kilomètres et dormira dans des bivouacs aménagés pour la circonstance.

Une aventure qui promet d’être inoubliable !

Petit plus cette année : des cours de yoga proposés chaque matin afin de retrouver un certain équilibre, et en soirée, des séances de méditation pour se recentrer.

 

Apporter son soutien aux P’tits Cracks

                   

Mais si cette randonnée revêt des apparences d’épreuve sportive, elle est avant tout solidaire : le trek a en effet comme objectif de contribuer à améliorer le quotidien des enfants atteints de leucémie ou de cancer.

Plus de 2500 enfants sont touchés chaque année en France par de telles maladies et mènent un véritable combat, parfois solitaire, pour entrevoir une éventuelle guérison.

L’association des P’tits Cracks, fondée en 2001 par Céline Charloux, contribue à aider les enfants et leurs familles dans ces moments difficiles : elle finance notamment du matériel médical pour améliorer les conditions d’hospitalisation ou accompagne les malades et leur entourage lors de leur reconstruction physique et psychologique. Cela se traduit par des sorties culturelles ou sportives, ou encore des séjours équestres dont les enfants sont friands.

600 enfants bénéficient chaque année de ces séjours, encadrés par des professionnels qui sont souvent bénévoles.

Le Trek des Gazelles soutient cette association et reverse des fonds afin de l’aider à financer ses projets. Ainsi, 40 euros du prix de l’inscription sont reversés, sans compter la totalité de l’argent collecté pour la vente de produits dérivés.

Envie de participer ?

Vous êtes convaincue et avez envie de participer à une aventure unique entre femmes, tout en soutenant une noble cause ?

Il reste encore des places !

N’hésitez pas à contacter l’organisation à contact@trekdesgazelles.com

Si vous voulez réagir à cet article ou poser des questions, vous pouvez laisser un commentaire sur le blog ou sur la page Facebook Beerunneuse.

 

 

 

 

Prendre de la hauteur au Pays des Cigales

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Comme chaque année, j’avais décidé de profiter de mes quinze jours de vacances pour faire ma coupure annuelle.

J’avais mis mes chaussures de trail au fond du placard avant de partir et avais juste pris celles de running pour quelques sorties « à la cool » et un peu de randonnée.

Mais c’était sans compter le cadre magnifique que j’ai découvert en arrivant à Ollioules dans le Var : des monts à perte de vue, des sentiers au milieu de la rocaille, le littoral…

Sont-ce les cigales qui les premières, telles des sirènes, m’ont attirée par leur doux chant dans les garrigues ? Ou est-ce la propriétaire de la location qui, en apprenant que je faisais du trail, m’a immédiatement orientée vers le Gros-Cerveau qui était à proximité ?

Ce qui est certain, c’est que ma volonté de Beerunneuse – Dieu sait si pourtant j’en ai ! – a rapidement été ébranlée et je n’ai alors pu résister à l’appel de mes baskets !

La magie des garrigues

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N’avez-vous jamais ressenti cette osmose avec la Nature, ce moment où vous ne faites plus qu’un tant vos sens sollicités de toutes parts vous enivrent ?

Deux vers de Baudelaire, extraits de son magnifique poème « L’invitation au voyage », me viennent souvent à l’esprit dans ces moments de franche béatitude :

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. »

Ce sentiment de bien-être, je l’ai éprouvé en effectuant l’ascension du Gros-Cerveau – pour information, « Gro Cervo » en provençal signifie « grand cerf ». Un véritable déclencheur !

Fascinée par cette végétation luxuriante et les odeurs mêlées de pins et de plantes diverses, j’ai alors décidé de ne pas passer à côté de mon séjour et de faire appel à des runners locaux pour découvrir les sentiers pittoresques de la région.

Dans les vastes flots de Facebook, j’ai lancé une bouteille à la mer. Miracle ! Elle a été repêchée par le membre d’un groupe que je ne remercierai jamais assez, car il m’a permis de vivre une superbe expérience…

Message reçu 5 sur 5 !

Mon entreprise audacieuse a donc fini par payer : après avoir échangé avec quelques internautes plus ou moins proches de mon lieu de vacances, l’un d’entre eux m’a proposé de me joindre à son groupe le lendemain matin, pour effectuer la reconnaissance d’un trail organisé par son club. (https://www.facebook.com/groups/sanaryrunning/?fref=ts)

« Trail ? Monts ? Garrigues ? »

Il ne m’en a pas fallu plus pour me décider !

Sans me soucier une seule minute du niveau des trailers qui seraient présents – douce inconscience de petite Parisienne en vacances -, j’ai signé.

Rendez-vous était donné le lendemain matin à la fraîche, si les conditions le permettaient : certains massifs sont en effet fermés, car si vous suivez l’actualité, le Var est sujet à quelques incendies ravageurs depuis plusieurs jours.

Autre petit problème : je n’avais pas de chaussures de trail sur place, comme je les avais consignées pendant ma coupure. Deux ou trois échanges plus tard, ma décision était tout de même prise : rien ne pourrait faire obstacle à ma détermination !

Un club convivial de passionnés

groupe pano

Après un réveil difficile, excitée comme une petite fille à l’idée de découvrir un nouveau terrain de jeux – ô doux plaisirs qui nous font rajeunir !-, j’ai rejoint le lieu de rendez-vous fixé par le coach de trail du club Sanary Running Cap Garonne.

Premier constat : la barrière menant aux massifs était bien fermée, mais l’accès, seulement déconseillé, n’était plus interdit.

Thierry Jouanin, l’un des coaches du club, m’a présentée à une dizaine de coureurs et a donné l’objectif de la sortie : la reconnaissance du parcours d’un trail qui aura lieu au mois de novembre au Cap Sicié (http://drailles-du-lancon.blogspot.fr/), sur les nombreuses « drailles » – terme ancien du provençal qui équivaut à une sente – des massifs.

panneau cap sicié

Petite surprise au départ : une chienne, Lili, ferait ce périple à nos côtés.

Ceux qui me connaissent et savent ma frustration de ne pouvoir faire du canicross – j’ai hérité dernièrement d’un Shih Tzu, qui est plus un chien à glisser dans un Camelbak qu’un compagnon de compétition – comprendront alors ma joie en découvrant cette véritable Beerunneuse à quatre pattes !

Lili et Tamara, sa jolie maîtresse

Le groupe, très convivial, se retrouve chaque semaine pour arpenter les drailles et les crêtes des différents massifs. Premier sentiment : une ambiance « bon enfant » règne au sein des coureurs. Les plaisanteries fusent, tout le monde est heureux de partager ce moment.

Le coach effectuait sa dernière grosse sortie de préparation avant le Grand Raid des Pyrénées : il allait donc y avoir du dénivelé et du niveau au programme !

Sea, fun, run…

Mon vocabulaire de Beeruneuse s’est amoindri au fur et à mesure du parcours, pour ne se limiter qu’à quelques onomatopées, interjections et phrases nominales :

« Waouh ! », « Oh ! », « Ah ! » , « Magnifique ! », « Le paradis ! », « Superbe ! »

Jamais mes yeux n’avaient connu une telle explosion de couleurs : une palette de verts infinie, des dégradés de bleu inimaginables, des lumières changeantes et nuancées…

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Si le Paradis existe, il ressemble certainement à ces collines bercées par le chant des cigales, que seuls nos pas de trailers sur le schiste glissant venaient perturber au fur et à mesure de notre ascension.

Je vous donne généreusement un petit aperçu du parcours que nous avons suivi, un petit avant-goût pour ceux qui seraient tentés pour venir faire un trail dans la région.

groupe notre dame

Panorama à Notre-dame-de-Mai

notre dame de mai

Nous avons arpenté plusieurs drailles, traversé plusieurs plages, couru sur les crêtes, fait l’ascension de cinq monts, emprunté quelques sentiers vertigineux, pris des descentes de schiste hyper glissantes – surtout lorsqu’on porte des chaussures de running, mais pas seulement -, observé des paysages féériques avec des points de vue à couper le souffle – pourtant, il ne fallait pas en manquer !

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Mes baskets vont s’en souvenir, car elles ont vraiment souffert !

Plus de trois heures de bonheur dans ces massifs, avec des passionnés qui n’ont pas hésité à s’arrêter pour me donner des précisions sur les endroits traversés, me raconter les petites histoires sur certains rochers, me renseigner sur la langue provençale, me parler de leurs garrigues tant aimées…

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Rochers des Deux Frères

Comment ne pas être aux anges lorsqu’on est une Beerunneuse passionnée de trail et d’ultra au milieu d’un tel groupe et dans un tel cadre ?

Mes impressions ? Je n’ai pas vu les heures passer ni les kilomètres défiler, malgré la technicité et la longueur du parcours. Mais je n’ai pas démérité et suis heureuse d’avoir fait une sortie trail digne de ce nom, car il faut bien le dire, nos terrains d’entraînement pour les ultras en région parisienne sont pauvres, voire inexistants.

Pour ne pas se quitter immédiatement, le coach nous a proposé un petit verre d’eau gazeuse fraîche et des fruits secs.

Un dernier moment de convivialité avant de retourner à nos pénates.

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… and sex ?

J’ai pu constater que la communauté des runners ne dérogeait pas aux règles : combien parmi vous ont réagi à l’accroche que j’avais postée au retour de cette belle sortie ?

Devant un tel foisonnement de questions, il est temps de rompre le suspense !

Eh bien oui, dans la reconnaissance de ce parcours, nous avons traversé une somptueuse plage difficilement accessible avec du sable noir, des eaux turquoise qui n’ont rien à envier à la Corse…

Une plage peu fréquentée, sinon par des naturistes ! La plage du Jonquet.

rocher nu

Mes compagnons de route, ainsi qu’une inscription sur un rocher en arrivant, m’avaient prévenue : le parcours étant accidenté, vous comprendrez que nous avons préféré garder nos baskets et nos Camelbaks et que nous avons effectué cette traversée dans un silence religieux, ne sachant où donner des yeux, à la fois un peu gênés et éblouis par un tel paysage !

Suspendre le temps…

cote

Ceux qui pratiquent le yoga me comprendront : j’ai eu l’agréable sensation de méditer en pleine conscience en vivant cette sortie, une sorte de béatitude s’est emparée de moi. Une véritable prise de hauteur, tant physique que spirituelle.

À l’heure où nous vivons de graves événements, il est bon de se tourner parfois vers des petits bonheurs simples, d’en jouir et de les partager.

Cet échange dans une nature authentique et préservée, cette simplicité prônée par  ces amoureux des garrigues, m’ont transportée l’espace de quelques heures dans une bulle de bien-être, loin des tracas de nos vies quotidiennes. Un grand merci au groupe !

La pratique du trail permettrait-elle d’accéder à une certaine sagesse ?

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Parenthèse zen avec le Yoga Bikram

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Les vacances d’été sont souvent l’occasion de faire la fameuse coupure indispensable à notre organisme pour récupérer.

Pour faire cette transition en douceur, je m’octroie tous les ans, depuis quelques années, une semaine où je pratique le Yoga Bikram.

En bonne Beerunneuse que je suis – une pile branchée sur du 100 000 volts ! -, je ne me suis pas tournée spontanément vers le yoga : je jugeais, sans la connaître, cette discipline trop passive et j’avais l’impression que je m’ennuierai vite.

J’ai en effet besoin d’un effort intense pour me sentir bien après une journée sous pression – une Beerunneuse a du mal à « se poser ». Je souhaitais toutefois essayer une activité pour me recentrer.

En faisant une recherche sur Internet, j’ai découvert qu’il existait des formes de yoga plus « physiques », qui semblaient complémentaires avec la pratique du running.

La découverte du Yoga Bikram a été une vraie révélation.

Historique du Yoga Bikram

Bikram_Choudhury

Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de cette pratique moderne de yoga que je vais vous présenter : il a été créé par un Indien, Bikram Choudury, qui s’est inspiré des postures du Hatha-Yoga.

Alors qu’il avait été victime d’un accident, les médecins lui avaient annoncé qu’il ne pourrait remarcher.

Bikram Choudury, qui pratiquait le yoga depuis l’âge de 4 ans, a poursuivi ses enchaînements de postures avec détermination : au bout de six mois, il avait retrouvé une santé parfaite.

Fort de cette expérience, il est alors parti aux États-Unis : il a créé ses premières écoles à Hawaï et en Californie, afin de transmettre son savoir.

Yoga Bikram ou « hot yoga »

 

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La seconde appellation est plus explicite, vous allez vite comprendre pourquoi.

Un cours de Yoga Bikram se déroule dans une salle chauffée à 40,6 degrés, avec un taux d’humidité de 40 %, pour reproduire les conditions climatiques exactes dans lesquelles Bikram Choudury travaillait en Inde.

Pendant quatre-vingt-dix minutes, il s’agit d’enchaîner vingt-six postures bien précises et deux exercices de respiration. L’environnement chauffé doit permettre de faciliter les mouvements d’assouplissements.

Vous allez me dire : « C’est un truc de malade ! Coup de chaleur assuré ! »

Il faut bien avouer que le premier cours n’est pas le plus simple, car il faut s’habituer à cet environnement. Comme vous pouvez vous en douter, on transpire beaucoup ! Mais on dispose, en plus de son tapis, de serviettes et d’une bouteille d’eau qui s’avère une alliée indispensable dans cette pratique.

Il faut aussi s’équiper d’une tenue adaptée : je recommande de se vêtir d’une brassière et d’un short – certaines personnes viennent même en maillot de bain. Trop se couvrir, ou avec un coton assez lourd, peut vite devenir inconfortable.

En ce qui me concerne, je porte souvent une brassière et un legging SiRun dont le tissu confortable et technique permet d’évacuer la transpiration.

Des promesses séduisantes

En vous renseignant sur la toile, vous constaterez qu’une telle pratique a ses adeptes et ses détracteurs.

Quels sont les bienfaits prônés ?

Une meilleure oxygénation du sang, un massage du système lymphatique, l’élimination des toxines et donc une réduction des risques de blessures musculaires, le renforcement des muscles, tendons et articulations, l’élimination du stress, l’amélioration de l’équilibre…

Impressions et conseils

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Il est important de bien choisir le studio dans lequel vous souhaitez pratiquer. J’ai fait plusieurs tests en région parisienne et l’hygiène et le professionnalisme ne sont pas toujours au rendez-vous : salles malodorantes (l’humidité génère du moisi), douches vétustes, espace exigu, cours surchargés, peuvent venir à bout de votre détermination.

J’apprécie particulièrement le studio de Yoga Bikram Rive Gauche, rue Campagne Première (XIVe arrondissement de Paris) : dès l’entrée, je me sens plongée dans une sorte de zénitude. Le cadre est sobre et soigné, les structures sont aérées et adaptées – mention spéciale pour les nombreuses douches et les sanitaires très bien entretenus. http://www.bikramrivegauche.com/

Les professeurs, professionnels et dynamiques, n’hésitent pas à prodiguer des conseils pendant les cours et à corriger les mauvaises postures.

Ne pouvant pratiquer régulièrement ce type de yoga, j’ai parfois du mal à exécuter certaines postures et ai eu quelques moments de solitude très vite oubliés : si au début on fait attention aux autres et on a peur de paraître ridicule – tout le monde n’est pas doté de la même souplesse ! -, on oublie très vite l’environnement pour se focaliser sur soi et écouter son corps.

Chacun exécute les mouvements en fonction de son rythme et de ses capacités.

Ai-je ressenti des bienfaits ? Oui, puisque je continue à m’octroyer cette parenthèse.

Cette pratique semble m’apaiser en faisant baisser mon niveau de stress : je ne prévois jamais une soirée dans la foulée, car j’ai souvent l’impression d’être vidée !

J’ai également remarqué que je respirais mieux : étant asthmatique, j’avais peur de l’environnement chaud. Mais les exercices respiratoires proposés, ainsi que l’introspection corporelle, m’aident à mieux gérer mon souffle. Un vrai complément au running !

Cerise sur le gâteau : on ressort de ce cours avec une peau toute douce !

En revanche, il est important de bien se démaquiller avant, si l’on ne veut pas ressembler à une star de Hard rock ! Effet maquillage coulant garanti !

Pour aller plus loin…

Le planning des cours étant réduit pendant l’été, j’ai fortuitement essayé un cours de Fierce Grace : il s’agit d’une forme dérivée du Yoga Bikram, combinant les poses du Hatha Yoga, du Power et du Hashtanga Yoga, avec un fond musical pour libérer son mental.

Pendant 90 minutes, il s’agit d’effectuer 49 poses dans une salle chauffée à 37°.

L’objectif ? Une remise en forme totale et une meilleure santé.

N’ayant essayé qu’un seul cours, je n’ai pas encore assez de recul pour témoigner des bienfaits, mais j’ai trouvé la pratique a priori plus difficile. L’ensemble du corps est sollicité et cette séance m’a semblé plus « physique ». Mais est-ce lié à la découverte de la pratique ?

Affaire à suivre…

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Bodytalk, des vêtements de sport dédiés au plaisir

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Sport rime bien souvent avec efforts, sueur et parfois souffrance. Dans quel but ? Se dépasser, établir des records, être le meilleur…

Exit la notion de plaisir qui est pourtant à la base de l’exercice physique !

Se faire du bien est pourtant l’objectif que chacun devrait avoir en tête avant de chausser ses baskets. Jouir du moment présent, être vivant, se recentrer.

C’est dans cette optique que la marque Bodytalk a été créée : notre société est suffisamment régie par des codes générateurs de stress pour que cela empiète sur nos loisirs. Le sport représente un de nos moments de liberté qu’il est important de préserver.

Retour sur la soirée de présentation d’une marque qui aspire au cocooning et à la convivialité.

Une philosophie : « Train for pleasure »

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Ce mardi 5 juillet 2016 avait lieu une soirée de présentation de la collection été Bodytalk aux Galeries Lafayettes du Boulevard Haussman.

L’occasion de découvrir une marque qui bouscule l’idée que bien des gens peuvent se faire du sport et de l’exercice physique : le leitmotiv est en effet de se faire plaisir, d’éprouver de la joie, de se sentir vivant, de reprendre confiance en soi et de partager des moments avec d’autres.

Historique de la marque

Créée en 1996, Bodytalk s’est développée dans un premier temps en Grèce, au travers de points de vente partenaires. Ce n’est qu’en  2005 que la marque comptera neuf magasins exclusifs, toujours sur le territoire grec.

Son expansion commencera en 2007 avec l’Afrique et le Moyen-Orient et forte de son succès, la marque s’implantera peu à peu en France.

Depuis 2015, Bodytalk compte plus de 400 points de vente dans le monde et une trentaine de magasins !

Une collection cocooning

La collection été proposée par la marque est très variée : on trouve des articles adaptés à tous les sports (yoga, running, danse, fitness, natation…), ainsi que de nombreux accessoires (lunettes, draps de bain…).

Difficile pour une Beerunneuse de faire un choix parmi une telle variété de coloris et de coupes !

Shorts blancs et noirs avec le logo de la marque, brassières vert tendre, rose pastel, côtoient des corsaires bleu électrique, rouge coquelicot et des leggings aux imprimés colorés.

Deux styles ont particulièrement retenu mon attention – après plusieurs essayages, il a bien fallu délibérer ! – :

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un petit tee-shirt rose tendre, conçu dans un coton très léger, avec le logo de la marque, ainsi qu’un bas de survêtement à la coupe très ajustée, avec l’inscription « Run hard, walk easy » qui a immédiatement fait mouche dans mon esprit de Beerunneuse.

Comment ne pas s’imaginer en mode cocooning, un dimanche après-midi, avec une telle tenue ! Les matières sont légères et agréables à porter.

Une mention spéciale pour les petites brassières et tee-shirts de la marque dont les coupes mettent en valeur nos épaules !

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En enfilant la seconde tenue, je me suis immédiatement imaginée le long d’une plage avec mes rollers : la marque propose des shorts de différentes longueurs conçus dans des matières plus ou moins épaisses. Il n’y a que l’embarras du choix !

Pour le tee-shirt, j’ai choisi une coupe simple et ajustée, avec la même devise que celle du pantalon mentionné précédemment.

Toute la gamme évoque un véritable art de vivre : zénitude et bien-être semblent se dégager de chaque tenue.

Le petit plus ? Les prix sont très abordables : compter 25 euros en moyenne pour les hauts, et 39 euros pour les bas. Il est donc possible de se faire doublement plaisir sans se ruiner !

http://www.bodytalk.com

Une ambassadrice de charme

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Pour représenter dignement Bodytalk, la marque avait fait appel à une magnifique ambassadrice : l’athlète médaillée Olympique Véronique Mang.

Un véritable rayon de soleil parmi cette collection colorée !

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Cette athlète charismatique au palmarès impressionnant (plusieurs fois Championne de France du 100 mètres, notamment en 2006, 2010 et 2015, Championne de France Junior du 100 et du 200 mètres en 2013) a prodigué des conseils durant la soirée – sachez qu’elle s’entraîne environ 18 heures par semaine ! -, que ce soit d’un point de vue sportif ou alimentaire.

Une belle rencontre avec une personne caractérisée par sa simplicité, son humilité et surtout son dynamisme !

Comme elle porte mieux que personne les vêtements de la gamme, vous comprendrez aisément que pour poser sur la photo, j’ai préféré me rhabiller !

Comment dire ? Nous n’avons pas les mêmes atouts musculaires. Mais promis, Véronique, je travaille dès que possible mes fessiers !

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Si vous souhaitez poser des questions ou avoir de plus amples informations, ou si vous connaissez déjà la marque et souhaitez témoigner, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur le blog ou sur la page Facebook Beerunneuse.

D’autres photos sont disponibles sur Instagram Beerunneuse.

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Mettez du fun dans vos runs !

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On fait parfois de belles découvertes et de belles rencontres…

Ce fut le cas lors du Salon du running où, au détour d’une allée, mon attention a immédiatement été attirée par un stand qui se démarquait des autres : celui de la marque SiRun. Ce n’était pas le plus grand, ni le plus tape-à-l’œil, mais certainement le plus coloré et le plus différent !

Avouons-le, les vêtements de running font souvent preuve de classicisme ! Si je suis loin d’être une fashion victim, j’apprécie les vêtements colorés. « Mais on en trouve ! » me répondrez-vous. Certes, mais on a vite fait le tour de la palette des couleurs et des imprimés.

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Une marque française pétillante

SiRun aurait pu également porter le nom de « SiSun », car c’est bien ce que propose sa créatrice Sichen Wang : ensoleiller nos sorties et leur donner du pep en portant des vêtements aux motifs colorés, tout en mettant en valeur notre féminité. Car il faut bien le dire, la gamme de produits (leggings, tee-shirts, brassières, cuissards, jupettes…) sort de l’ordinaire. Certains articles sont tellement glamour et sexy qu’il est presque regrettable de ne les porter que lors d’une session de running, de yoga ou de fitness !

L’alliance de la technicité et de l’esthétique

Parisienne et mère de deux enfants, Sichen Wang, créatrice de la marque en septembre 2015, est une sportive accomplie. Forte de son expérience, elle a voulu répondre aux attentes des runneuses en imaginant des vêtements fonctionnels avec une certaine fantaisie. Elle a ainsi puisé son inspiration dans ses voyages à travers le monde.

Pari réussi ! Ses créations sont originales et belles, mais elles sont aussi conçues avec une exigence de technicité : les vêtements sont confectionnés dans des tissus doux, légers, respirants, ils n’ont pas de coutures et possèdent une petite poche qui les rend très fonctionnels (pour y glisser ses clés par exemple).

Pour la petite anecdote, chacun des modèles de la marque SiRun, réalisé en édition limitée, porte le nom de l’une des amies de Sichen Wang !

Prêtes à égayer vos sorties ?

Il y a de fortes chances que cette marque française au rapport qualité-prix intéressant (à partir de 35 euros pour les hauts et brassières et 49 euros pour les bas) fasse très vite parler d’elle, car nous sommes nombreuses à vouloir nous faire plaisir lors de nos sorties en adoptant un look un peu différent.

Personnellement, j’ai déjà mon modèle « chouchou » dans la collection : un petit haut avec une brassière intégrée colorée. Mais je vous laisse deviner. Et vous, amies Beerunneuses, quel sera le vôtre ?

Trouver la marque SiRun

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Vous pouvez acheter en ligne les vêtements de la marque SiRun : http://www.sirun.fr

Pour celles qui souhaitent suivre l’actualité de la marque, vous pouvez rejoindre SiRun sur https://www.facebook.com/Sirunparis?fref=ts, sur Twitter https://twitter.com/SiRunParis ou sur Instagram https://www.instagram.com/sirunparis/

Si vous connaissez déjà la marque, n’hésitez pas à faire part de vos impressions sur ce blog.